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Rodogune

Rodogune est une tragédie en cinq actes et en vers de Pierre Corneille présentée pour la première fois en 1644 ou 1645[1] et publiée en 1647[2]. Elle connaît un grand succès et Corneille lui-même aurait considéré qu'il s'agissait d'une de ses meilleures pièces. Le sujet de la pièce, qui se déroule à Séleucie, est emprunté à Appien[3] comme il l'écrit lui-même dans l'avertissement de la première édition de la pièce[4]. Dans la pièce de Corneille, le personnage de Cléopâtre est inspiré de Cléopâtre Théa, princesse lagide et reine de Syrie.

Rodogune
Auteur Pierre Corneille
Genre Tragédie
Nb. d'actes 5
Sources Appien d'Alexandrie, Guerres de Syrie
Version originale
Langue originale Français
Lieu de parution Paris
Date de parution 1647
Date de création en français 1644-1645
Lieu de création en français Théâtre du Marais
Compagnie théâtrale Troupe du Marais

Création

La date précise de la création est inconnue, mais elle s'inscrit dans la saison théâtrale 1644-1645. Au même moment était jouée une pièce concurrente, Rhodogune, du dramaturge Gabriel Gilbert, qualifiée de tragi-comédie, probablement jouée par les comédiens de l'Hôtel de Bourgogne pour concurrencer celle de Corneille, laquelle fut certainement créée au Théâtre du Marais par la troupe de Floridor. La pièce de Gilbert suit la tragédie de Corneille pendant les quatre premiers actes mais s'en démarque au cinquième acte par un dénouement non sanglant, d'où son titre de tragi-comédie[5].

Argument

Charles Antoine Coypel. Rodogune et Cléopâtre. 1749

Cléopâtre, ambitieuse reine de Syrie, épouse de Nicanor et mère d'Antiochus et de Séleucus, est maladivement jalouse de la jeune princesse Rodogune, sœur du roi des Parthes. Sa jalousie pousse Cléopâtre à tuer Nicanor et à promettre sa couronne à celui de ses fils qui tuera Rodogune. Elle ignore cependant qu'Antiochus et Séleucus sont amoureux de la princesse. Cléopâtre finira par se donner la mort après avoir tué Séleucus et tenté d'empoisonner Antiochus et Rodogune.

Cette pièce importante traite des passions autour de la couronne : en effet les jeunes princes, revenus d'Égypte où ils étaient depuis leur enfance pour y être éduqués, sont confrontés à la cruauté de leur mère qui, trop ambitieuse, ne veut laisser régner aucun de ses fils.

Dans son avertissement de Rodogune intitulĂ© « Appian Alexandrin Â», Corneille Ă©crit : « On s'Ă©tonnera peut-ĂŞtre de ce que j'ai donnĂ© Ă  cette tragĂ©die le nom de Rodogune, plutĂ´t que celui de ClĂ©opâtre sur qui tombe toute l'action tragique ; [...] je confesse ingĂ©nument que ce poème devait plutĂ´t porter le nom de ClĂ©opâtre, que de Rodogune ; mais ce qui m'a fait en user ainsi a Ă©tĂ© la peur que j'ai eue qu'Ă  ce nom le peuple ne se laissât prĂ©occuper des idĂ©es de cette fameuse et dernière reine d'Égypte, et ne confondĂ®t cette reine de Syrie avec elle Â»[6]. En outre, la cĂ©lèbre ClĂ©opâtre VII d'Égypte avait Ă©tĂ© un personnage de sa pièce prĂ©cĂ©dente, La Mort de PompĂ©e.

Personnages

  • ClĂ©opâtre, reine de Syrie, veuve de DĂ©mĂ©trius Nicanor (appelĂ© ainsi dans la pièce, en fait DĂ©mĂ©trios II Nicator)
  • SĂ©leucus, fils de DĂ©mĂ©trius et de ClĂ©opâtre
  • Antiochus, fils de DĂ©mĂ©trius et de ClĂ©opâtre
  • Rodogune, sĹ“ur de Phraates, roi des Parthes
  • Timagène, gouverneur des deux princes
  • Oronte, ambassadeur de Phraates
  • Laonice, sĹ“ur de Timagène, confidente de ClĂ©opâtre

Résumé par acte

Acte I

  • Scène 1 (Laonice, Timagène) : Le jour est grand. Laonice annonce que ClĂ©opâtre doit dĂ©signer lequel de ses deux fils deviendra l'hĂ©ritier de son trĂ´ne, et en mĂŞme temps l'Ă©poux de Rodogune. La scène prĂ©sente l'histoire de ClĂ©opâtre au public : la perte supposĂ©e de son mari DĂ©mĂ©trios Nicanor, le mariage avec son frère. Le rĂ©cit est interrompu par l'arrivĂ©e d'Antiochus (il est repris Ă  la quatrième scène).
  • Scène 2 (Antiochus, Laonice, Timagène) : Antiochus entre en scène. Il confie Ă  Timagène et Laonice qu'il est Ă©pris de Rodogune, et que pour l'avoir il est prĂŞt Ă  laisser le trĂ´ne Ă  son frère. Il demande Ă  Timagène d'aller quĂ©rir son frère.
  • Scène 3 (SĂ©leucus, Antiochus, Timagène, Laonice) : SĂ©leucus est arrivĂ© de lui-mĂŞme, il vient voir Antiochus pour lui dire de prendre la couronne, et de lui laisser Rodogune. Les deux frères dĂ©sirent exactement la mĂŞme chose et dĂ©couvrent que tous les deux, ils aiment Rodogune. Ils prennent alors une dĂ©cision : celui qui sera roi l'aura. De plus, ils se promettent de ne pas succomber Ă  la jalousie et Ă  la haine, si c'est l'autre que ClĂ©opâtre dĂ©signe. Ils quittent la scène pour se prĂŞter serment.
  • Scène 4 (Laonice, Timagène) : Laonice et Timagène, restĂ©s seuls, saluent le courage et la noblesse d'âme des jumeaux. Par ailleurs, ils peuvent dĂ©sormais achever de raconter l'histoire de ClĂ©opâtre : Ils expliquent comment Antiochus (le second Ă©poux de ClĂ©opâtre, son frère, qui porte le mĂŞme nom que son fils) est mort des mains des Parthes et comment l'on a dĂ©couvert que Nicanor Ă©tait encore en vie. Pour se venger de ClĂ©opâtre (celle-ci a pris un nouvel Ă©poux alors qu'il Ă©tait encore en vie), il veut prendre femme en la personne de Rodogune, une princesse parthe. ClĂ©opâtre, furieuse, veut empĂŞcher ce mariage. Elle dĂ©fait les Parthes, tue Nicanor et fait Rodogune prisonnière. Toutefois, le Parthe veut se venger et assiège ClĂ©opâtre. Celle-ci ne bĂ©nĂ©ficie plus que d'une arme : son otage, Rodogune. Elle lui permet de nĂ©gocier : Rodogune devra Ă©pouser l'un de ses fils, son hĂ©ritier et sera ainsi associĂ©e au trĂ´ne. C'est la condition au prix de laquelle le Parthe a mis fin au siège, et est reparti, laissant Rodogune avec son ambassadeur et peu de gens.
  • Scène 5 (Rodogune, Laonice) : Rodogune apparaĂ®t pour la première fois sur scène. Elle confie Ă  Laonice, son unique soutien, ses craintes vis-Ă -vis de ClĂ©opâtre, dont elle sait qu'elle la dĂ©teste. « Elle a lieu de me craindre, et je crains cette crainte Â»[7], dit-elle. Laonice tente de la rassurer, convaincue que ClĂ©opâtre est capable de changer. En outre, Rodogune, sans le nommer, avoue aimer l'un des deux princes, dont l'identitĂ© est rĂ©vĂ©lĂ©e par la suite.

Acte II

  • Scène 1 (ClĂ©opâtre) : ClĂ©opâtre apparaĂ®t pour la première fois. Dans un monologue, elle expose ses vĂ©ritables plans : elle projette une vengeance sanglante, en dĂ©pit du pacte qu'elle a passĂ©.
  • Scène 2 (ClĂ©opâtre, Laonice) : La reine confie son intention Ă  sa confidente, dont elle ne sait pas qu'elle soutient Rodogune.
  • Scène 3 (ClĂ©opâtre, Antiochus, SĂ©leucus, Laonice) : Dans un long discours, ClĂ©opâtre, qui domine vĂ©ritablement toute la scène, annonce qu'elle compte cĂ©der Ă  ses fils le trĂ´ne de Syrie après avoir rappelĂ©, non sans une certaine hypocrisie, tous les sacrifices auxquels elle a dĂ» se rĂ©soudre pour le leur conserver. SĂ©leucus et Antiochus lui disent de ne pas presser sa retraite ; de toute façon, ils auront le pouvoir en temps voulu. ClĂ©opâtre interprète ce refus comme liĂ© au dĂ©goĂ»t que leur inspire le trĂ´ne, un trĂ´ne qui les unirait Ă  Rodogune, son ennemie. Alors, confiante, elle leur annonce son projet funeste : celui qui acceptera de tuer Rodogune deviendra roi. Les jumeaux sont stupĂ©faits, ce qui la blesse, mais elle persiste : « Point d'aĂ®nĂ©, point de roi qu'en m'apportant sa tĂŞte Â»[8].
  • Scène 4 (SĂ©leucus, Antiochus) : S'ils sont tous deux sous le choc, les jumeaux ont cependant des rĂ©actions diffĂ©rentes face Ă  la tragique rĂ©vĂ©lation de leur mère. SĂ©leucus est simplement saisi de haine, d'une stupĂ©faction horrifiĂ©e quand Antiochus se montre plus rĂ©servĂ© et garde espoir. MalgrĂ© tout, ils savent que rester unis est le seul moyen de venir Ă  bout de cette situation.

Acte III

  • Scène 1 (Rodogune, Oronte, Laonice) : Rodogune apprend par Laonice, qui lui est restĂ©e fidèle, les desseins de ClĂ©opâtre a son Ă©gard. Laonice confie Ă  Oronte (l'ambassadeur de Phraates Ă  SĂ©leucie) le soin de s'occuper de Rodogune, ne pouvant elle-mĂŞme l'aider sans courir de grands dangers. Elle lui conseille de prendre la fuite dès que possible, afin d'Ă©chapper au courroux de la reine.
  • Scène 2 (Oronte, Rodogune) : Oronte fait comprendre Ă  Rodogune que la fuite n'est pas une option. Une seule solution : Que Rodogune meure, ou qu'elle règne Il n'y a pas d'autre issue.
  • Scène 3 (Rodogune) : Monologue de Rodogune oĂą elle s'adresse d'abord au dĂ©funt Demetrios Nicanor, puis Ă  l'un des deux princes, celui qu'elle aime et dont on ne connaĂ®t pas le nom. Elle semble partagĂ©e, ne sachant rĂ©ellement que faire et comment se comporter.
  • Scène 4 (Antiochus, SĂ©leucus, Rodogune) : Les princes viennent demander Ă  Rodogune de choisir lequel des deux elle veut pour Ă©poux et le faire roi. Mais Rodogune refuse, elle ne le peut pas. MĂŞme, au nom de l'incompatibilitĂ© entre son parti et celui de la reine, elle leur demande de faire un choix : entre suivre le sang de leur mère ou suivre celui de leur père. En d'autres termes : soit venger ClĂ©opâtre et tuer Rodogune, soit venger DĂ©mĂ©trios et tuer ClĂ©opâtre. Celui qui tuera ClĂ©opâtre, Ă  celui-lĂ  Rodogune promet de se donner. La machine tragique, depuis longtemps pressentie, est dĂ©finitivement enclenchĂ©e : les deux jumeaux se trouvent au milieu d'un dilemme insoluble.
  • Scène 5 (Antiochus, SĂ©leucus) ; Que faire ? SĂ©leucus souhaite abandonner cette situation qu'il dĂ©plore, il ne peut se rĂ©signer ni Ă  l'amour ni au trĂ´ne aux prix qu'ils coĂ»tent. Antiochus, lui, a encore l'espoir de pouvoir rĂ©gler la situation et pense pouvoir faire flĂ©chir les deux femmes, malgrĂ© les doutes de SĂ©leucus.
  • Scène 6 (Antiochus) : Court monologue d'Antiochus, dans lequel il dĂ©plore la position de son frère.

Acte IV

  • Scène 1 (Rodogune, Antiochus) : Rodogune, qui a Ă©coutĂ© Antiochus, poursuit son effort pour inciter le jeune homme Ă  tuer sa mère. Mais Antiochus ne le pourra jamais. Alors, Rodogune lui avoue pour lui un amour partagĂ©. Pour le bonheur des deux, Antiochus a l'intention de laisser son frère rĂ©gner.
  • Scène 2 (Antiochus) : Court monologue d'Antiochus. Heureux d'ĂŞtre l'Ă©lu du cĹ“ur de Rodogune, il espère encore pouvoir parler avec ClĂ©opâtre et ĂŞtre de nouveau couronnĂ© de succès.
  • Scène 3 (Antiochus, ClĂ©opâtre, Laonice) : Antiochus avoue Ă  ClĂ©opâtre que lui-mĂŞme et son frère sont Ă©pris de Rodogune. Choc de ClĂ©opâtre qui est prise d'une rage terrible dans un premier temps. Puis soudainement elle se ravise et se dĂ©clare vaincue : Antiochus peut prendre le trĂ´ne et Rodogune. Cela dit, ce soudain revirement, mĂŞme si Antiochus l’accueille avec un bonheur non dissimulĂ©, paraĂ®t suspect et il est probable qu'il s'agisse d'une autre stratĂ©gie de ClĂ©opâtre.
  • Scène 4 (ClĂ©opâtre, Laonice) : Court dialogue. ClĂ©opâtre annonce qu'elle veut voir son autre fils pour le consoler.
  • Scène 5 (ClĂ©opâtre) : Dans un monologue, ClĂ©opâtre retrouve son vĂ©ritable visage, et tout le bouleversement introduit deux scènes plus tĂ´t est renversĂ©. Elle est en vĂ©ritĂ© loin d'avoir abandonnĂ© ses projets de vengeance et manipule son fils.
  • Scène 6 (ClĂ©opâtre, SĂ©leucus) : ClĂ©opâtre veut monter SĂ©leucus contre son frère et Rodogune, exciter la haine en lui annonçant qu'elle le prive du droit d'aĂ®nesse. C'est un Ă©chec. Il est heureux pour son frère et ne manifeste aucune haine, aucune jalousie. Il respecte ainsi le serment passĂ© avec son frère.
  • Scène 7 (ClĂ©opâtre) : La reine est au comble de la rage, ne sait plus quoi faire. Elle ne compte pourtant pas laisser Rodogune, dont elle comprend que le charme inexplicable s'oppose Ă  ses projets, l'emporter. Il ne lui reste ainsi plus qu'Ă  se dĂ©barrasser de ses deux enfants. Son seul bonheur est dans le crime de Rodogune et elle ne peut reculer.

Acte V

  • Scène 1 (ClĂ©opâtre) : Dans un second monologue, la reine annonce qu'elle a tuĂ© SĂ©leucus par « le fer Â» [9]. Sa vengeance n'est cependant qu'Ă  demi consommĂ©e et elle compte l'achever avec Antiochus et Rodogune et elle est prĂŞte Ă  mourir, s'il le faut, plutĂ´t que d'abandonner son trĂ´ne.
  • Scène 2 (ClĂ©opâtre, Laonice) : ClĂ©opâtre attend la venue des deux amants, que Laonice qui ne se doute de rien, annonce imminente. Il est temps de cĂ©lĂ©brer leur hymĂ©nĂ©e.
  • Scène 3 (ClĂ©opâtre, Rodogune, Antiochus, Oronte, Laonice, des Syriens et des Parthes) : La rĂ©union commence sous de bons auspices. Tous prennent place, mais ClĂ©opâtre envoie Laonice chercher une coupe pleine de poison. Après un discours, ClĂ©opâtre leur tend cette coupe nuptiale, qu'Antiochus s'apprĂŞte Ă  boire. Au moment de porter la coupe Ă  sa bouche, Antiochus regrette l'absence de son frère. ClĂ©opâtre le presse Ă  boire, mais il est interrompu par l'arrivĂ©e de Timagène.
  • Scène 4 (Antiochus, Rodogune, Oronte, Timagène, Laonice, troupe) : Timagène arrive visiblement bouleversĂ©. Il annonce Ă  la reine qu'il a trouvĂ© le corps de SĂ©leucus sans vie. ClĂ©opâtre feint le suicide, mais Timagène rĂ©pond qu'il a eu le temps de parler avant de mourir. Il n'a pas pu rĂ©vĂ©ler le nom de son assassin, mais simplement qu'il a Ă©tĂ© assassinĂ©. Mais qui est le coupable ? Rodogune, ClĂ©opâtre ? Antiochus, dans un trouble Ă©perdu, manque de se suicider, mais on l'empĂŞche. Rodogune et ClĂ©opâtre font toutes deux une tirade dans laquelle elles se dĂ©fendent ; ClĂ©opâtre avec violence, Rodogune avec moins de virulence, mais non moins de justesse. Alors que le prince s'apprĂŞte Ă  saisir la coupe et Ă  boire, Rodogune l'en prĂ©vient. La coupe est suspecte, car elle a Ă©tĂ© donnĂ©e par ClĂ©opâtre. Sans l'accuser, Rodogune demande de la tester. ClĂ©opâtre veut s'en charger elle-mĂŞme. Elle boit, se meurt et refuse qu'on la sauve, malgrĂ© toutes les tentatives d'Antiochus.

Voir aussi

Notes et références

  1. Marcel Simon, « RODOGUNE » en 1660, vol. 14, coll. « Cahiers des Annales de Normandie », (lire en ligne), p. 111.
  2. Le privilège du roi date du 17 avril 1646, l'achevé d'imprimé date du 31 janvier 1647.
  3. Appien d'Alexandrie (trad. Paul Goukowsky), Histoire romaine : Le livre syriaque, coll. Budé, Les Belles Lettres, , 258 p. (ISBN 978-2-251-00539-3 et 2-251-00539-0), Livre XI : Le Livre Syriaque.
  4. Pierre Corneille, Appian Alexandrin au livre des Guerres de Syrie, sur la fin, .
  5. Pierre Corneille, Œuvres complètes, éd. de Georges Couton, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, vol. II, p. 1268-1269.
  6. Pierre Corneille, Œuvres complètes, éd. de Georges Couton, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, vol. II, p. 196.
  7. Pierre Corneille, Rodogune, (lire en ligne), v. 316.
  8. Pierre Corneille, Rodogune, (lire en ligne), v. 672.
  9. Pierre Corneille, Rodogune, (lire en ligne), v. 1508.
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