Robert de Lasteyrie
Le comte Robert Charles de Lasteyrie du Saillant (Paris, - Allassac, Corrèze, ) est un historien, archiviste et homme politique français.
Robert de Lasteyrie | |
Fonctions | |
---|---|
Maire d'Allassac | |
– (16 ans) |
|
Prédécesseur | Henri Bardon |
Successeur | Antoine Bourdu |
Député français | |
– (4 ans, 5 mois et 14 jours) |
|
Élection | 17 décembre 1893 |
Circonscription | 2e de Brive-la-Gaillarde |
Groupe politique | RĂ©publicains |
Prédécesseur | Philippe-Michel Labrousse |
Successeur | Étienne Bussière |
conseiller général de la Corrèze | |
– (4 ans, 6 mois et 15 jours) |
|
Circonscription | Canton de Vigeois |
Prédécesseur | Amédée Breton |
Successeur | Étienne Bussière |
Biographie | |
Titre complet | Comte de Lasteyrie |
Nom de naissance | Robert Charles de Lasteyrie du Saillant |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ancien 10e arrondissement de Paris |
Date de décès | |
Lieu de décès | Allassac |
Nationalité | française |
Parti politique | Gauche |
Père | Ferdinand Charles Léon de Lasteyrie |
Mère | Marthe Seabrook |
Conjoint | Antoinette Boucher |
Enfants | 3 enfants dont : Charles de Lasteyrie |
Diplômé de | École nationale des chartes |
Profession | homme politique, archiviste, historien de l’art |
Biographie
Fils de Ferdinand Charles Léon de Lasteyrie qui a partagé sa vie entre la politique et l'archéologie, Robert de Lasteyrie est reçu premier à l'École des Chartes.
Il termine la guerre de 1870 comme capitaine.
Il obtient le diplôme d'archiviste-paléographe en avec une thèse sur les comtes et vicomtes de Limoges antérieurs à l'an mil[1]. Nommé d'abord aux Archives nationales, il est ensuite élu professeur à l'École des chartes en 1880[2].
Il est élu député de la seconde circonscription de la Corrèze en , à l'occasion d'une élection partielle. Battu au renouvellement de 1898, il se consacre à nouveau à ses recherches sur la sculpture et l'architecture françaises du Moyen Âge.
Lors de l'Affaire Dreyfus, il s'implique dans le parti antidreyfusard, en critiquant l'attitude des autres professeurs de l'école des chartes, Paul Meyer, Arthur Giry et Auguste Molinier, qui avaient déposé en faveur d'Émile Zola lors de son procès[3].
Distinction
- Élu membre de l'Institut en 1890
Bibliographie
- Jean-Auguste Brutails, Robert de Lasteyrie, Paris, Ernest Leroux, , 15 p. (lire en ligne)
- « Robert de Lasteyrie », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Notes
- Robert de Lasteyrie, « Étude sur les comtes et vicomtes de Limoges antérieurs à l'an Mil », Paris, 1874 (vol. 18 de la Bibliothèque de l'École des hautes études).
- Nécrologie dans Bibliothèque de l'École des chartes, 1921, p. 237-247.
- Joly Bertrand. L'Ecole des chartes et l'Affaire Dreyfus. In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1989, tome 147. pp. 611-671
Voir aussi
Lien interne
Liens externes
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :