Robert de Douai
Robert de Douai ou Robertus Douaco est avec Robert de Sorbon et Guillaume de Bray, fondateur de la Sorbonne[1].
Biographie
Clerc et chanoine de Senlis[2], Robert de Douai possédait une fortune diversifiée. En effet, ses maisons parisiennes, ses terres - s'étandant sur près de cent hectares (129 arpents) - ou ses liquidités faisait de ce personnage, un homme fortuné. Lesdites terres ont pu être obtenues par le seigneur de Montmirail, la comtesse de Chailly et la comtesse de Boulogne[3]. Il fut, selon les sources, médecin de la Reine Marguerite de Provence épouse de Louis IX de France, mais aussi clerc du prince d'Achaïe. Son testament fera de Marie de Cauda, une femme non identifiée, la propriétaire de 10 arpents de terre, 2 de vignes et 2 de prés.
Sorbonne
Par testament du 13/05/1258 Robert de Douai lègue quinze cents livres parisis pour de nouveaux écoliers et ses biens, comme tous les livres de théologie de sa bibliothèque, à la Sorbonne. Testament passé devant Adam, évêque de Senlis.
Homonymie
- Au XIIIe siècle un orfèvre au nom de Robert de Douay n'est connu que par une inscription tumulaire en la Cathédrale Notre-Dame de Noyon dont l'épouse serait Ermeline Oiselette[4].
- En 1330 un autre Robert de Douai fut fondateur d'une Confrérie des Clercs parisiens qui fit de Douai une ville littéraire de la Flandre française surnommée l'Athènes du Nord[5].
Douai
- salle Robert de Douai rue Fortier à Douai - site ville de Douai
- rue Robert de Douai sur Google maps
Notes et références
- Mercure de France - 1748 - original de New York Public Library - A lire
- Jacques Verger, « Deux maîtres parisiens du xiiie siècle dans la société de leur temps, à travers leurs testaments », dans Itinéraires du savoir de l’Italie à la Scandinavie (Xe – XVIe siècle) : Études offertes à Élisabeth Mornet, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale », (ISBN 979-10-351-0177-0, lire en ligne), p. 201–217
- Palémon Glorieux, Aux origines de la Sorbonne ..., J. Vrin, (ISBN 978-0-320-05442-6, lire en ligne)
- Jacques-Paul Migne - Troisième et dernière Encyclopédie théologique, Volume 27 - 1857 - A lire
- André Joseph Ghislain Le Glay - Mémoire sur les bibliothèques publiques et les principales bibliothèques particulières du département du Nord -1840 - page 111 - Lire en ligne