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Robert d'Escorches de Sainte-Croix

Robert, Jean, Antoine, Omer d'Escorches de Sainte-Croix (parfois orthographié Descorches de Sainte-Croix), né le à Aubry-le-Panthou et mort à Versailles le est un homme politique français.

Robert d'Escorches de Sainte-Croix
Fonctions
député de l'Orne
–
Groupe politique majorité dynastique
Successeur Louis David-Deschamps
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Aubry-le-Panthou
Date de décès
Lieu de décès Versailles

Famille

Robert d'Escorches de Sainte-Croix est le quatrième et dernier enfant de Marie Louis Henri d'Escorches de Sainte-Croix, maréchal de camp et ambassadeur sous l'Ancien Régime et la Révolution française, puis préfet sous l'Empire. Ses deux frères ainés, Henri et Charles sont tués pendant les guerres napoléoniennes[1]. Il épouse en 1819 Pauline-Henriette Mahot de Gémasse[1].

Carrière

Carrière militaire

Robert d'Escorches de Sainte-Croix entre dans l'armée comme sous-lieutenant en [2]. Il atteint le grade de capitaine de cavalerie et devient aide de camp du maréchal Berthier[1]. Après avoir combattu en Espagne, il participe à la campagne de Russie et perd une jambe lors de la bataille de la Moskowa[2].

Carrière administrative

En 1813, Robert d'Escorches de Sainte-Croix est admis comme auditeur au Conseil d'État[2]. Il est destitué pour bonapartisme lors de la Première Restauration[2].

Pendant les Cent-Jours, alors que son père refuse de servir Napoléon Ier, Robert d'Escorches de Sainte-Croix insiste pour obtenir une place[2]. Il est finalement nommé sous-préfet de Bar-le-Duc le , mais perd le poste au second retour des Bourbons et est par la suite tenu à l'écart de l'administration[2].

Carrière politique

Maire de Survie, où se trouve le château de Sainte-Croix, il est élu conseiller général de l'Orne de 1825 à 1833[1].

En , il fait partie des vingt-sept fondateurs de la Société française pour l'abolition de l'esclavage.

Sous le Second Empire, il est dĂ©signĂ© comme candidat officiel dans la deuxième circonscription de l'Orne et est Ă©lu le avec 24 120 voix sur 27 182 votants[2]. Il siège au Corps lĂ©gislatif au sein de la majoritĂ© monarchique et est rĂ©Ă©lu le avec 18 512 voix sur 23 206 votants[2]. Il dĂ©missionne en 1860 et est remplacĂ© par Louis David-Deschamps[2].

Distinctions

Robert d'Escorches de Sainte-Croix est fait officier de la légion d'honneur après sa blessure à la Moskowa[2].

Le , alors lieutenant, il hérite du titre de comte de l'Empire de son frère[3].

Notes et références

  1. Martin 1999, p. 68
  2. Robert et Cougny 1889
  3. Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire : avec la liste des membres de la noblesse impériale, 1808-1815, Paris, Tallandier, , 361 p. (ISBN 2-235-02302-9), p. 185

Bibliographie

  • Jean-Claude Martin, « Escorches de Sainte-Croix (Marie-Louis-Henri d') », dans Grands notables du Premier Empire : Orne, CNRS Ă©ditions, (ISBN 2-271-05664-0), p. 68-70
  • « Robert, Jean, Antoine, Omer DESCORCHES DE SAINTE-CROIX », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • AbbĂ© Godet et vicomte de Romanet, « GĂ©nĂ©alogie de la famille d'Escorches », Documents sur la province du Perche, Mortagne, Georges Meaux, no 3,‎ 1894-1896

Liens externes

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