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Reynolds International Pen Company

La société Reynolds International Pen Company (ou simplement Reynolds) fabrique en particulier des stylos, feutres et effaceurs.

Depuis 2000, Reynolds appartient au groupe américain Newell Rubbermaid qui possède notamment les marques Dymo, Waterman et Parker.

Historique

Milton Reynolds, un homme d’affaires amĂ©ricain de Chicago s’inspire d’un des premiers stylos des frères Biroo. Il a commencĂ© Ă  produire ses stylos en 1945 et les vend par l’intermĂ©diaire du magasin Gimbel Ă  Manhattan. Le magasin en Ă©coule 10 000 le premier jour Ă  10 dollars pièce (près de 105 dollars en 2006).

Le château du Mesnil-Saint-Denis est acheté en 1947 par Milton Reynolds qui entreprend dans les communs la fabrication de ses premiers stylos à bille commercialisés en France.

Peu de temps après Edmond Regnault, fabricant de stylo-plumes depuis 1927 à La Ferté-Milon dans l'Aisne, puis à Valence depuis 1945, rachète la totalité des brevets à Milton Reynolds (décédé le ).

En 1974, Edmond Regnault cède sa place à ses deux fils.

Le groupe Wendel Investissement prend le contrôle de la compagnie en 1993 et entre en bourse sur le second marché en 1996.

Puis en 1998, Reynolds fait l'acquisition de la société sarthoise de fabrication de stylos de haut de gamme : Sermec. L'année suivante, le groupe implante une usine en Inde pour la fabrication de stylos bille.

En 1999, le groupe américain Newell Rubbermaid rachète Reynolds[1], la retire de la bourse et l'entreprise devient Sanford Reynolds SA.

Le groupe Newell Rubbermaid  dĂ©cide de dĂ©localiser sa seule usine de fabrication de stylo Reynolds, situĂ©e Ă  Valence dans la DrĂ´me, pour la Chine et la Tunisie.

En 2011, la sociĂ©tĂ© Reynolds et une filiale se retrouvaient devant la justice dans un procès pour « tromperie Â». Ă€ la suite de la plainte d'anciens salariĂ©s du groupe, l’enquĂŞte a Ă©tabli qu'en des stylos et des effaceurs de la marque fabriquĂ©s en Chine ou en Tunisie Ă©taient commercialisĂ©s avec la mention « Made in France Â». Au total ce sont plus d'un million d'emballages non conformes, Ă©tiquetĂ©s « fabrication française Â» bien après la dĂ©localisation de la production et la fermeture de l'usine drĂ´moise qui ont Ă©tĂ© mis sur le marchĂ©[2].

Notes et références

  1. « Newell Rubbermaid veut développer la marque Reynolds en Europe », sur lesechos.fr, (consulté le )
  2. Dolores Mazzola, « Reynolds : le procès pour “tromperie” à Valence », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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