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Retour de la pĂȘche : halage de la barque

Le Retour de la pĂȘche : halage de la barque est une huile sur toile du peintre espagnol Joaquim Sorolla en 1894. De grandes dimensions (265 x 403,5cm) elle est exposĂ©e au MusĂ©e d'Orsay depuis 1977. Le tableau reprĂ©sente le retour d'une barque de pĂȘche Ă  voile latine. Deux bƓufs halent la barque sur une plage entourĂ©s par les pĂȘcheurs.

le Retour de la pĂȘche : halage de la barque
Artiste
Joaquim Sorolla
Date
1894
Technique
huile sur toile
Dimensions (H Ă— L)
265 Ă— 403.5 cm
Mouvement
post-impressionnisme
No d’inventaire
RF 948
Localisation
Musée d'Orsay, Paris

Historique

La toile est acquise par l'État français en 1895 pour 6000 francs. Elle est successivement exposĂ©e au MusĂ©e du Luxembourg, au Louvre (1922), au MusĂ©e national d'art moderne (1946) jusqu'en 1977 oĂč elle est attribuĂ©e au Louvre et exposĂ©e depuis lors au MusĂ©e d'Orsay[1].

Description

La scĂšne se passe en bord de mer, au retour d'une barque de pĂȘche sur la plage El Cabañal, Ă  Valence[2]. Au centre de la composition, deux bƓufs au premier plan tirent une barque catalane, en second plan. La voile qui faseye est gonflĂ©e par le vent et semble les aider. A gauche au premier plan, un pĂȘcheur attend avec un madrier, probablement celui sur laquelle la barque sera posĂ©e le moment venu. Un autre marin est assis sur l'encolure d'un des boeufs qu'il semble guider. En arriĂšre plan, dans l'ombre, un autre marin regarde dans la barque. Enfin, en fond, dans la lumiĂšre, un dernier pĂȘcheur dans la barque ajuste une Ă©coute pour que le vent facilite la manƓuvre. L'ensemble se dĂ©roule en bord de mer. Si on ne voit pas de sable, le spectateur semble se trouver sur la plage et est ignorĂ© par tous les acteurs de cette scĂšne.

L'ensemble de la composition se détache sur des fonds bleus (mer en bas, ciel en haut). La voile occupe la moitié de l'espace partagé par une diagonale. Sorolla fait ressortir des éclats de lumiÚre des clairs obscurs provoqués par l'ombre de la voile. La scÚne semble inspirée par la photographie, prise sur le vif, aucun des acteurs n'observerait le photographe.

RĂ©ception

Le tableau reçut un franc succÚs chez des citadins séduits par « son atmosphÚre méditerranéenne [...] le travail manuel et la vivacité »[2]. Le peintre reçut la plus haute distinction décernée lors de l'exposition, et la toile fut achetée par le musée du Luxembourg[2].

Références

Bibliographie

  • MusĂ©e des impressionnismes, Dossier pĂ©dagogique de l'exposition Sorolla : Sorolla, un peintre espagnol Ă  Paris, Giverny (lire en ligne)

Liens externes

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