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Republic (paquebot de 1903)

Le Republic est un paquebot à vapeur construit en 1903 par les chantiers Harland and Wolff à Belfast, qui fit naufrage à la suite d'une collision six ans plus tard (en 1909) alors qu'il était en train de naviguer pour la White Star Line. Un appel de détresse fut émis durant ce naufrage sur le nouvel appareil radio Marconi, qui est le premier enregistré.

Republic
illustration de Republic (paquebot de 1903)

Autres noms Columbus
Republic
Type Paquebot transatlantique
Histoire
Chantier naval Harland and Wolff, Belfast, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Lancement
Mise en service
Statut Coulé après un éperonnage avec le Florida le
Équipage
Équipage 300
Caractéristiques techniques
Longueur 173,7 m
Maître-bau 20,7 m
Tirant d'eau 7,3 m
DĂ©placement 27 220 tonnes
Tonnage 15 400 tjb
Propulsion Deux hélices alimentées par des machines à quadruple expansion
Puissance 10 500 hp
Vitesse 16 nœuds
Caractéristiques commerciales
Pont 5
Passagers 2 300.
Carrière
Armateur Dominion Line (1903)
White Star Line (1903 - 1909)
Pavillon Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Port d'attache Liverpool

Histoire

Construction et carrière

Le Republic a été construit à Belfast, en Irlande, pour la Dominion Line (une société sœur de la White Star Line, toutes deux appartenant à l'International Mercantile Marine Co.) et était alors nommé Columbus. Après deux voyages pour la Dominion Line, il fut vendu à la White Star Line et rebaptisé Republic. Son premier voyage sous ce nom eut lieu le entre Liverpool et New York. Peu après, il fut déplacé sur la route reliant les États-Unis à la Méditerranée.

Naufrage

Le naufrage du Republic

En début de matinée le , alors qu'il naviguait entre New York et Gibraltar, le Republic pénètre dans un épais brouillard au large de l'île de Nantucket. Il réduit sa vitesse et marque régulièrement sa présence par un sifflet. Du brouillard surgit le Florida qui frappe le Republic en son milieu, à angle droit. La salle des machines et les chaufferies du RMS Republic commencent à être inondées, et le navire à couler. Le capitaine Sealby fait alors monter l'équipage sur le pont pour l'évacuation.

Le navire était équipé du tout nouveau système de télégraphie sans fil Marconi, et fut le premier navire de l'histoire à délivrer un signal de détresse CQD, envoyé par Jack R. Binns[1]. Les garde-côtes des États-Unis répondent au signal de détresse. Les passagers sont pendant ce temps répartis sur les deux navires, le Florida prenant à son bord la majorité d'entre eux. Le Baltic, commandé par le capitaine J.B. Ranson, répond également à l'appel CQD, mais en raison du brouillard, il ne put localiser le Republic qu'à la tombée de la nuit. Une fois sur place, les passagers sont transférés sur le Baltic. En raison des dommages qu'avait subis le Florida, ses passagers sont également transférés à bord.

Une fois tout le monde à bord, le Baltic repart à New York. Malgré une tentative de remorquage par le New York et le Campania, le Republic sombre[2] - [3]. Tous les membres d'équipage restants sont évacués avant que le bateau ne coule. On compte cinq victimes : deux à bord du Republic et trois sur le Florida, tous à cause de la collision[4].

Le trésor du Republic

Il y a beaucoup de rumeurs disant que le Republic transportait de l'or ainsi que d'autres objets de valeur quand il a coulĂ©. La rumeur dit qu'il transportait une valeur de 250 000 Ă  265 000 dollars de l'Ă©poque. Aujourd'hui, la valeur de ce trĂ©sor pourrait rapporter des centaines de millions de dollars et certains experts ont estimĂ© que sa rĂ©cupĂ©ration (avec le marketing nĂ©cessaire au sujet des pièces rĂ©cupĂ©rĂ©es) pourrait rapporter près de 5 milliards de dollars ou plus, faisant du RMS Republic l'Ă©pave ayant le plus de valeur dans le monde.

L'Ă©pave du Republic a Ă©tĂ© retrouvĂ©e par le capitaine Martin Bayerle en 1981. Elle se trouve Ă  la verticale Ă  environ 50 miles (80 km) au sud de l'Ă®le de Nantucket[2] - [3] Ă  environ 82 m sous l'eau. Deux expĂ©ditions de rĂ©cupĂ©ration ont eu lieu dans les annĂ©es 1980 pour tenter de retrouver l'or, mais en vain. Toutefois, le navire contient de nombreux autres trĂ©sors. Ă€ ce jour, cependant, aucune pièce du trĂ©sor n'a Ă©tĂ© trouvĂ©e. En 2005, une cour de justice amĂ©ricaine donna au capitaine Bayerle l'exclusivitĂ© des droits pour l'exploration de l'Ă©pave[5].

Notes et références

  1. (en) The American Experience, Rescue at Sea, transcription
  2. Nigel Pickford, Lost Treasure Ships of the Twentieth Century, National Geographic Society, 1999 (ISBN 0-7922-7472-5)
  3. (en) Le site officiel du Republic
  4. (en) Le Republic sur Ship Wrecks of New England
  5. (en) Le site officiel du Republic : aspects légaux

Liens externes

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