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Remparts de Falaise


Les remparts de Falaise sont un ensemble fortifié datant de la période médiévale. D'une longueur de près de deux kilomètres, cet ouvrage maçonné a pour but de protéger la ville de Falaise, dans l'actuel département du Calvados.

Remparts de Falaise
La porte des Cordeliers.
Présentation
Type
Enceinte médiévale fortifiée
Fondation
XIIIe siècle
Patrimonialité
Logo monument historique ClassĂ© MH (1930, portes)
Logo monument historique Inscrit MH (1927, 1951, porte, Vestiges)
Localisation
Adresse
Rue Porte-du-Château, rue Blâcher, rue Amiral-Courbet, rue Georges-Clemenceau, rue Victor-Hugo, rue du Sergent-Goubin, rue Gambetta, rue Frédéric-Gaberon, rue des Cordeliers, rue du Camp-Ferme et place Guillaume-le-Co
Falaise, Calvados
France
Coordonnées
48° 53′ 52″ N, 0° 12′ 04″ O
Carte

Historique

La date exacte de la construction du premier rempart est aujourd'hui inconnue. On sait toutefois qu'Henri Ier Beauclerc fait fortifier la ville au début du XIIe siècle (1123)[1].

Description

L'enceinte urbaine se prĂ©sente sous la forme d'une Ă©troite ellipse de 250 Ă  900 mètres, qui atteint deux kilomètres de longueur et est Ă©paulĂ©e d'une cinquantaine de tours circulaires et percĂ©e de six portes[1].

La « promenade des remparts » peut s'effectuer par la rue intra-muros du Camp-Fermé en passant près de la porte Philippe-Jean et celle des Cordeliers, avec une tour pratiquement intacte (classée). Après avoir emprunté les rues Gambetta et Sergent-Goubin, on atteint la porte le Comte (inscrite), dont il subsiste les vestiges des tours de flanquement à la pointe nord-est de l'enceinte. Le retour se fera par la rue Victor-Hugo et celle de l'Amiral-Courbet (intra-muros). Cette partie renforcée vers le milieu du XVe siècle par les Anglais était ouvert par la poterne Marescot, dont il subsiste la trace d'une tour de flanquement (rue Georges-Clemenceau) et la porte Bocey (rue Paul-Doumer). la cinquième porte dite du Château, place du Docteur-Cailloue, desservait ce dernier[2].

Protection aux monuments historiques

Au titre des monuments historiques[3] :

  • les restes de la porte Lecomte sont inscrits par arrĂŞtĂ© du ;
  • la porte des Cordeliers est classĂ©e par arrĂŞtĂ© du ;
  • les vestiges de l'enceinte fortifiĂ©e : de la porte du Château Ă  la porte de Guibray : rue Porte-du-Château, rue Blâcher. De la porte Guibray Ă  la porte Marescot : rue Amiral-Courbet. De la porte Marescot Ă  la porte Lecomte : rue Georges-ClĂ©menceau, rue Victor-Hugo, rue du Sergent-Goubin. De la porte Lecomte Ă  la route de Caen : rue du Sergent Goubin, rue Gambetta. De la route de Caen Ă  la porte Philippe-Jean : rue FrĂ©dĂ©ric-Gaberon, rue des Cordeliers, rue du Camp-Ferme. De la porte Philippe-Jean auchâteau : place Guillaume-le-ConquĂ©rant et rue de la Porte-Philippe-Jean, place Guillaume-le-ConquĂ©rant sont inscrits par arrĂŞtĂ© du .

Notes et références

  1. Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 60 (Falaise).
  2. Le Hallé 2015, p. 64.
  3. « Vestiges de l'enceinte fortifiée », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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