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Refuge des Écrins

Le refuge des Écrins, appelĂ© aussi refuge Caron, est situĂ© Ă  3 175 m d'altitude sur la commune de Pelvoux, dans le Briançonnais, au cĹ“ur du massif des Écrins. Il surplombe le glacier Blanc (glacier que le randonneur longe lors de la montĂ©e). Il offre un panorama notamment sur la Barre des Écrins (point culminant du massif). Le refuge gardĂ©, ouvert au public, est accessible Ă  pied (4h30 de montĂ©e) Ă  partir du prĂ© de Madame Carle (terminus de la route après le hameau d'Ailefroide) via le refuge du glacier Blanc. Du refuge on peut atteindre la Barre des Écrins, le DĂ´me de neige des Écrins, la barre Noire, Roche Faurio, la pointe Louise et le pic de Neige Cordier.

Refuge des Écrins
Illustration du refuge.
Vue sur le refuge des Écrins
Altitude 3 175 m[1]
Massif Massif des Écrins (Alpes)
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
DĂ©partement Hautes-Alpes
Propriétaire Club alpin français
GĂ©rant Damien Haxaire
PĂ©riode d'ouverture fin mars Ă  fin septembre
Capacité été : 120 couchages
hiver : 40 couchages
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 44° 56′ 50″ nord, 6° 22′ 59″ est[2] - [1]
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Refuge des Écrins
GĂ©olocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
(Voir situation sur carte : Hautes-Alpes)
Refuge des Écrins
Refuge de montagne

Histoire

En 1903, est construit un premier refuge, l'abri Caron. Il est construit dans le cirque du glacier Blanc, entre les cols Émile Pic et Roche Faurio. Il porte le nom d'Ernest Caron, ancien président du Club alpin français de Briançon et du CAF national, ainsi que président du Conseil municipal de Paris élu en . Cette cabane en bois ne comprenant que quelques places est détruite par un incendie en 1921.

Dès l'année suivante, un deuxième refuge Caron, un peu plus grand, en bois, est ouvert. Il ne pouvait contenir que 36 personnes. Le développement de l'alpinisme, après guerre, va le rendre rapidement obsolète.

En 1960, la construction d'un nouveau refuge plus grand s'impose. C'est au printemps 1968 que débute le chantier. 170 tonnes de matériaux sont héliportées dans des conditions météorologiques parfois périlleuses. La dernière pierre prélevée sur la barre des Écrins est scellée le . Les travaux de finition intérieure sont réalisés l'année suivante. Le refuge est ouvert aux alpinistes le . Il est inauguré le et l'ancien refuge est détruit[3].

Ascensions

Caractéristiques

Le refuge est un bâtiment construit en granit sur trois niveaux. Une plate-forme peut servir d'aire d'atterrissage aux hélicoptères de secours et de ravitaillement.

Le refuge est gardé du début avril à la mi-septembre.

Références

  1. Refuge sur camptocamp
  2. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  3. Exposition Ă  la Maison de la Montagne Ă  Ailefroide.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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