Recherches germaniques

Recherches germaniques a été fondée à Strasbourg en 1971 à l’initiative d’un groupe de germanistes de l’Institut d’études germaniques[4] de l’Université des sciences humaines de Strasbourg (à partir de 1998 Université Marc Bloch, intégrée en 2009 dans la nouvelle Université de Strasbourg). La revue fait partie des publications scientifiques de l’université. Gonthier-Louis Fink, qui a dirigé la revue de sa création à 1997, était spécialiste de la littérature et de l’histoire culturelle du XVIII^e siècle.

Deux ans après la création de la Revue d’Allemagne, également domiciliée à Strasbourg, qui se consacre en priorité aux domaines de la culture, de l’histoire et de la politique des pays de langue allemande, Recherches germaniques se donne pour objectif de mettre au service de la communauté scientifique une revue annuelle publiant des articles d’envergure dans les champs de la littérature, de l’histoire des idées et de l’histoire culturelle de l’espace germanophone, du Moyen Âge à nos jours[5]. La revue a également l’ambition de servir de forum à la germanistique française et internationale. De fait elle devient au fil du temps, et conformément à la vocation première d’une telle publication transfrontalière, une plate-forme d’échanges franco-allemands intenses. C’est justement dans cette perspective que, durant les premières décennies, le comité scientifique est essentiellement constitué d’experts issus des universités voisines (Fribourg en Brisgau, Bâle, Karlsruhe).

Après une transition de quatre ans et une co-direction par Arlette Bothorel, Hildegard Châtellier et Christine Maillard, cette dernière assume la direction à partir de 2001 jusqu’en 2013. Après avoir bénéficié du soutien du CNRS durant les deux premières décennies, la revue obtient à nouveau le label CNRS en 2007. Par ailleurs, le comité scientifique s’internationalise davantage. En complément du numéro qui paraît annuellement, la revue publie également des hors-séries thématiques à partir de 2003, notamment en vue de la publication d’actes de colloques organisés à Strasbourg ou dans d’autres universités. Ces volumes, qui contiennent également des contributions internationales, reflètent certaines grandes tendances de la recherche strasbourgeoise.

De 2013 à 2018, la revue, désormais éditée par les Presses universitaires de Strasbourg[6], est dirigée par Aurélie Choné et Catherine Repussard. Le comité scientifique s’élargit et en 2014 la revue se dote d’une nouvelle couverture ; depuis lors la revue publie deux volumes par an, un Varia et un hors-série thématique. Depuis 2018, la direction de la revue est assurée par Aurélie Choné. Depuis le 1^er janvier 2019, Recherches germaniques fait partie du portail de ressources électroniques en sciences humaines et sociales OpenEdition. Les numéros sont désormais accessibles en ligne gratuitement dès la parution de la revue en format papier[7]. Les numéros de 1971 à 2019 sont désormais accessibles en ligne sur le portail Persée.

Capitale européenne, ville universitaire et frontalière, Strasbourg est au cœur des échanges culturels entre la France et l’Allemagne. Sensible à la vocation européenne de Strasbourg, la revue désire servir de forum aussi bien à la germanistique française qu’à la germanistique internationale.

La revue Recherches Germaniques est consacrée à la recherche en littérature, histoire culturelle et histoire des idées des pays de langue allemande (Allemagne, Autriche, Suisse…). Elle publie les travaux inédits de jeunes chercheurs et de chercheurs confirmés des cinq continents. Les articles s’inscrivent dans des approches classiques de la germanistique, mais aussi dans des approches plus récentes et des champs de recherche innovants, comme l'histoire globale, les études postcoloniales, les humanités environnementales, les études animales littéraires et culturelles. La revue intègre une approche transnationale, une perspective comparatiste franco-allemande et une dimension interdisciplinaire. Les articles publiés portent sur des périodes historiques allant du Moyen Âge à nos jours.

Recherches Germaniques est une revue bi-annuelle[8] qui comprend un numéro Varia (articles divers et/ou dossier, compte rendus) et un numéro thématique (Hors-série). Les articles, rédigés en français ou en allemand, ont satisfait à la procédure de double expertise anonyme (Double-Blind Peer Review), garante de l’excellence scientifique de la revue[9].

Recherches Germaniques s’adresse à des étudiants de niveau licence, master et doctorat en études germaniques, lettres, littérature comparée, études culturelles, histoire culturelle, philosophie, ainsi qu’à des universitaires et à un public éclairé de lecteurs intéressés par la littérature, la culture et l’histoire de l’aire germanique[10].

• Thomas Anz, professeur – Philipps-Universität Marburg
• Philippe Despoix, professeur associé – Université de Montréal
• Marino Freschi, professeur – Università di Roma Tre
• Dirk Göttsche, professeur – University of Nottingham
• Michel Grunewald, professeur émérite – Université de Lorraine, Metz
• Ortrud Gutjahr, professeur – Universität Hamburg
• Ralf Häfner, professeur – Albert-Ludwigs-Universität Freiburg
• Michael Hofmann, professeur – Universität Paderborn
• Uwe Japp, professeur – Karlsruher Institut für Technologie
• Eva Kimminich, professeur – Universität Potsdam
• Florian Krobb, professeur – Maynooth University
• Paul Michael Lützeler, professeur – Washington University in St. Louis
• Christine Maillard, professeur – Université de Strasbourg
• Klaus-Detlef Müller, professeur – Eberhard Karls University of Tübingen
• Rolf G. Renner, professeur – Albert-Ludwigs-Universität Freiburg
• Gerhard Sauder, professeur émérite – Universität des Saarlandes
• Maryse Staiber, professeur – Université de Strasbourg[26]

• Secrétaire de rédaction : Alexandre Zeitler, doctorant contractuel – Université de Strasbourg
• Britta Benert, Maitresse de conférences HDR – Université de Strasbourg
• Aurélie Le Née, maître de conférences – Université de Strasbourg
• Sonia Goldblum, maître de conférences – Université de Haute-Alsace (Mulhouse)
• Maxim Görke, lecteur DAAD – Université de Strasbourg
• Theresa Heyer, lectrice DAAD - Université de Strasbourg
• Elisabeth Petereit, professeur d'allemand[26]

BASE[27], BNF data[28], BNF Catalogue général[29], CARHUS +[30], DOAJ, Ebsco Discovery Service, Elektronische Zeitschriftenbibliothek[31], Ent’revues[32], ERIH-PLUS, Google Scholar[33], HAL[34], Index Copernicus International[35], Isidore CCSD/CNRS[36], JournalTOCs[37], JURN[38], MIAR[39], Mir@bel[40], MLA[41], Norwegian Register for Scientific Journals[42], Oaister[43], OpenAIRE[44], Ovid Link Solver[45], SCIMago Journal[46], Sudoc ABES[47], UnivOak[48], WorldCat[49].