Raymond Lecoq
Raymond Lecoq est un professeur français de dessin d'art et d'histoire de l'art, né à Paris 18e le et mort à Créteil le [1].
Naissance | |
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Décès |
(à 57 ans) Créteil |
Nom de naissance |
Raymond Désiré Adrien Lecoq |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Biographie
Enfance et formation
Raymond Lecoq naît en 1913 à Paris[2]. En 1926, il s'inscrit à l'École des arts appliqués à l'Industrie pour y étudier la sculpture sur bois. De 1931 à 1935, il poursuit ses études à l'École nationale supérieure des beaux-arts où il fréquente les ateliers Roger et Laurens[3]. Il y obtient son diplôme de professeur de dessin d'art.
Carrière
En 1935, il prend son premier poste de professeur de dessin à l'École Nationale Professionnelle de Creil (Oise). Il est nommé en à l'École Nationale Professionnelle de Saint-Ouen[3].
Affecté au Cameroun en , il prend le poste de Directeur de l'école professionnelle d'Ebolowa. De retour en France en 1947, il organise une exposition des travaux de ses élèves. Revenu au Cameroun, à Bafoussam, il est nommé Inspecteur de l'artisanat[4]. Il rentre en France en 1950, pour être réintégré en comme professeur de dessin au Collège Technique Jules Ferry de Versailles, où il restera jusqu'en 1968. En 1951, il devient professeur d'histoire de l'art à l'École normale nationale d'apprentissage (ENNA) pour les élèves-professeurs des sections chaudronnerie et serrurerie[3].
En paraît son ouvrage Les Bamiléké, une civilisation africaine aux éditions Présence africaine, essentiellement consacré à l'art de ce peuple du nord-ouest du Cameroun.
Depuis qu'il enseigne à l'ENNA, il s'intéresse au fer forgé, et commence une étude systématique sur ce sujet[5].
En 1967, il est nommé au Lycée technique municipal des Gobelins qui deviendra le Lycée Jean Lurçat en 1970[3].
Décès
Raymond Lecoq meurt en 1971. Son épouse, qui l'avait accompagné pendant ses recherches[2], fait paraître les deux derniers ouvrages prêts à être publiés, Serrurerie ancienne (1973)[3] et Les objets de la vie domestique (1979)[2], ainsi qu'un article intitulé Sept études sur la serrurerie antique dans la revue Techniques industrielles (1977).
Distinctions[3]
- Officier d'Académie
- Chevalier des arts et lettres
- MĂ©rite camerounais
Publications
- Les Bamiléké, une civilisation africaine, Paris, Présence africaine, (1re éd. 1953), 221 p. (ISBN 2-7087-0666-7)
- Ferronnerie ancienne, Paris, Massin,
- Fer forgé et serrurerie, Paris, Jean-Cyrille Godefroy, (1re éd. 1962), 127 p. (ISBN 2-86553-124-4), (en) Classic French Wrought Iron (trad. Gregory Bruhn), New-York, W. W. Norton & Company, , 128 p. (ISBN 0-393-73157-X)
- Serrurerie ancienne : techniques et Ĺ“uvres, Paris, Gedalge, , 255 p.
- « Sept études sur la serrurerie antique », Techniques industrielles, no 89,‎ , p. 41-66
- Les objets de la vie domestique : ustensiles en fer de la cuisine et du foyer, des origines au 19è siècle, Paris, Berger-Levrault, , 313 p. (ISBN 5-94906-802-5)
- Contributeur à l'Inventaire général des documents et richesses artistiques de la France[6].
Ĺ’uvres
Références
- Acte de naissance à Paris 18e, n° 2140, vue 25/31, avec mention marginale du décès à Créteil en 1971.
- Préface de Richard J Wattenmaker dans la réédition de Fer forgé et serrurerie (1999)
- Rédaction, « Sept études sur la serrurerie antique », Techniques industrielles,‎ , p. 41
- « Archives des ethnologues : Raymond Lecoq », sur mae.u-paris10.fr (consulté le )
- Richard J. Wattenmaker, « Les objets de la vie domestique », La vie des Arts, vol. 24, no 98,‎ , p. 34-36 (ISSN 0042-5435, lire en ligne)
- « Raymond Lecoq », sur bnf.fr (consulté le )
- « Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, base Autor : Raymond Lecoq », sur mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
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