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Raymond Brugère

Charles Henri Raymond Brugère, fils du général Joseph Brugère, était un diplomate français né le à Orléans et décédé le à Châtenoy (Loiret).

Raymond Brugère
Raymond Brugère en 1945.
Fonctions
Ambassadeur de France en Belgique
-
Ambassadeur de France en Yougoslavie (d)
-
Robert de Dampierre (d)
Roger Maugras (d)
Ambassadeur de France au Canada
-
Robert de Dampierre (d)
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  81 ans)
Nom de naissance
Charles Henry Raymond Brugère
Nationalité
Activité

Marié à Denise Témoin (1892-1977), fille du chirurgien renommé, Daniel Témoin (officier de la Légion d'honneur) et petite-fille d'un autre ambassadeur de France (Portugal et Italie), Albert Billot (grand officier de la Légion d'honneur).

Raymond Brugère fut licencié en droit, diplômé de l'École des sciences politiques et ancien élève de l'école Monge.

Carrière

  • AttachĂ© d'ambassade au cabinet du ministre des Affaires Ă©trangères le
  • 3e secrĂ©taire Ă  PĂ©kin
  • Lieutenant des chasseurs Ă  cheval en 1914, il passe ensuite aux Chasseurs d'Afrique et participe Ă  l'expĂ©dition des Dardanelles et est blessĂ© en Serbie (citĂ© Ă  l'ordre du rĂ©giment le )
  • 3e secrĂ©taire Ă  Madrid
  • 3e secrĂ©taire Ă  Copenhague
  • DiffĂ©rents postes au ministère Ă  partir de (Direction des relations commerciales, dĂ©tachĂ© auprès du Commissaire gĂ©nĂ©ral en Alsace-Lorraine, chef adjoint de cabinet du ministre)
  • secrĂ©taire de 2e classe le
  • secrĂ©taire de 1re classe Ă  Constantinople
  • Conseiller Ă  Bruxelles le (il y fait la connaissance de Paul Claudel qui deviendra un ami)
  • EnvoyĂ© extraordinaire et ministre plĂ©nipotentiaire au Canada du au
  • EnvoyĂ© extraordinaire et ministre plĂ©nipotentiaire en Yougoslavie le . DĂ©missionnaire le , refusant la dĂ©faite, il Ă©crivit au MarĂ©chal PĂ©tain : « ReprĂ©sentant de la France dans un pays qui, jadis, a continuĂ© 3 ans la lutte Ă  nos cĂ´tĂ©s sans avoir gardĂ© la moindre parcelle de son territoire, j'Ă©prouve un serrement de cĹ“ur Ă  la pensĂ©e que les Yougoslaves pourront lĂ©gitimement dire que ce qu'ils ont fait, nous avons Ă©tĂ© incapables de l'entreprendre. Ma rĂ©solution est prise : je refuse de servir un gouvernement, fut-il prĂ©sidĂ© par le Vainqueur de Verdun, qui signerait la capitulation de la France. »[1]
  • InternĂ© sur ordre de Vichy du au (libĂ©rĂ© par la rĂ©sistance le )
  • SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Quai d'Orsay sous Georges Bidault le , il n'y restera que trois semaines, n'ayant pas la mĂŞme vision de la politique Ă©trangère que son ministre. Devenu un grand ami de la Belgique lorsqu'il occupait des fonctions de conseiller d'ambassade, il y demandera son affectation. Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle accepta sa requĂŞte.
  • Ambassadeur de France en Belgique du Ă  fin 1947.

Il est élevé à la dignité d'ambassadeur de France en 1944 par décret du Général de Gaulle.

  • En 1947, il participe Ă  la crĂ©ation du RPF et devient membre de son conseil national.

Distinctions

Bibliographie

  • Veni, vidi Vichy, en 1944, aux Ă©ditions Calmann-Levy
  • Veni, vidi Vichy… et la suite TĂ©moignages, 1940-1945, en 1953, aux Ă©ditions des Deux-Rives
  • Hommages Français Ă  Paul Hymans, collectif, Bruxelles, Ă©ditions de l'Avenue, 1944.
  • MĂ©moires d'outre-Monge, Ă€ l'ombre de l'ÉlysĂ©e en pleurs, Ă©ditions du Manuscrit, (1961)
  • Noblesse et rigueur du mĂ©tier diplomatique, 1962
  • Courtes mais Ă©blouissante vie ministĂ©rielle parallèles de Chateaubriand et Lamartine

Notes et références

  1. cf. son livre Veni, Vidi, Vichy - 1944
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  3. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
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