Rasanbleman pou Diyite Ayiti
Rasanbleman pou Diyite Ayiti (RADI) est un groupement citoyen composé d’artistes, d’écrivains, de chercheurs et de membres de diverses professions libérales en vue de lutter contre l’inégalité sociale en Haïti. Le mot "Radi" qui forme l' acronyme signifie en créole haïtien "impertinence"
Organisation
L’association s’engage dans la lutte pour une politique équitable au sein de la société. Sans viser la prise du pouvoir, elle appuie des structures politiques capables de mettre en place des politiques publiques progressistes, elle s’engage aussi dans des actions de terrain, de vulgarisation, de formation, de discussions[1].
Parmi ses membres on peut citer : Handgod Abraham, Michel Acacia, Pierre Buteau, Magali Comeau-Denis, Christophe Denis, Emmanuela Douyon, Antoinette Duclaire, Jetry Dumont, Edy Jean-Claude, Odilet Lespérance, Nadève Ménard, Jerry Michel, Kesner Pharel, Lyonel Trouillot, Maïté Trouillot, Evelyne Trouillot[2].
Historique
Le jeudi , quelques membres de la coordination ont présenté une conférence de presse en vue de présenter sa ligne, ses objectifs[1]. Antoinette Duclaire, l'une des membres de l'Association a été assassinée par des inconnus armés à Christ-Roi dans la nuit du 29 au 30 juin[3].
Notes de Presse
- Le , dans une note de presse, exprime son inquiétude par rapport à la situation sociopolitique du pays et invite les citoyens et des fonctionnaires à la désolidarisation, démission et dénonciation contre le pouvoir en place[4].
- En , dans une note, RADI dénonce le comportement des policiers contre les manifestants et exhorte le commandement de la Police à prendre les dispositions nécessaires[5] - [6].
- Le jeudi , dans une conférence de Presse l'association applaudit la concordance des différentes propositions de sortie de crise par différentes structures politiques[7]. Elle dénonce en même temps la répression politique exercée par le régime contre les manifestants et les résidents des quartiers populaires[8].
- Le vendredi , plusieurs partis politiques et plusieurs organisations de la société civile ont signé, un accord baptisé « déclaration du » sur l’initiative de RADI. Cet accord est pour unir leur force et de s’engager dans une lutte pour la révocation de Jovenel Moïse au pouvoir[9].
- Le 30 juin 2021, la coordination de RADI dénonce l'assassinat de la journaliste Antoinette Duclaire[10].
Notes et références
- « RADI à l’assaut de l’inégalité en Haïti… », sur Le Nouvelliste (consulté le )
- LA REDACTION, « Haïti-Crise politique : un regroupement citoyen demande aux cadres exerçant d'importantes fonctions politiques de démissionner et de se désolidariser du pouvoir exécutif », sur infohaiti.net (consulté le )
- (en) « Carnage à Delmas 32: Léon Charles identifie les auteurs, personnalités et institutions réagissent », sur Le Nouvelliste (consulté le )
- (en-US) Mag Haiti, « « Rasanbleman pou Diyite Ayiti » (RADI) opte pour une alternative populaire », sur Mag Haiti, (consulté le )
- « Politique : Le Rasanbleman pou diyite Ayiti proteste contre les actes de violences policières sur les manifestants en Haïti », sur www.alterpresse.org (consulté le )
- « RADI dénonce la répression exercée par l’équipe au pouvoir contre les militants politiques », sur RadioHaiti.org, (consulté le )
- « Politique : Le Rasanbleman pou diyite Ayiti salue la concordance des alternatives, proposées pour une sortie de crise en Haïti », sur www.alterpresse.org (consulté le )
- « RADI accuse le gouvernement d’orchestrer une répression contre les manifestants et les résidents des quartiers populaires », sur Le Nouvelliste (consulté le )
- (en) « Accord du 21 août : opposition et société civile s’engagent à lutter contre Jovenel Moise », sur lenational.org/ (consulté le )
- « Haïti : la journaliste Antoinette Duclaire abattue, le RADI dénonce », sur www.lematindalgerie.com (consulté le )