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Raoul Hayoit de Termicourt

Biographie

Raoul Edouard Ghislain Hayoit de Termicourt est une personnalité belge née le 13 mars 1893 à Anvers. Issu d'une famille aisée, il est le fils de Clara Biart et d'EugÚne Hayoit de Termicourt, juge d'instruction à Anvers, chef de cabinet du ministre de la Justice et conseiller à la Cour d'appel de Bruxelles[1]. Héritier d'une lignée de juristes, Raoul Hayoit de Termicourt entreprend des études de droit à l'Université Catholique de Louvain, qu'il acheva en 1919 avec l'obtention d'un doctorat en droit[2]. Il décÚde à Bruxelles le 26 novembre 1970 des suites d'une maladie[3].

CarriĂšre et Ă©tudes

Raoul Hayoit de Termicourt est un magistrat et juriste belge qui a apportĂ© une contribution significative dans le domaine du droit. Ce dernier a commencĂ© sa carriĂšre en tant que volontaire dans l'armĂ©e belge durant la PremiĂšre Guerre mondiale avant d’obtenir, en 1919, son doctorat en droit[4]. Par ailleurs, Jean Servais a exercĂ© une influence prĂ©pondĂ©rante sur la carriĂšre du magistrat[5]. Ainsi, il devient par la suite, substitut du procureur avant d'ĂȘtre finalement nommĂ© procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour de cassation en 1938[6].

Cour de cassation belge

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Hayoit de Termicourt devient un conseiller de confiance du roi Léopold III, qui a envisagé de lui offrir un poste ministériel ou encore celui de Premier ministre en 1939. Cependant, Hayoit de Termicourt a refusé ces différents emplois juridiques afin de servir comme lieutenant d'artillerie jusqu'à la fin de la Seconde Guerre en 1945[7]. Par ailleurs, il a également été cofondateur du Comité belge du Centre Européen de Documentation et d'Information, créé en 1961[8].

En outre, tout au long de sa carriĂšre, Hayoit de Termicourt est connu pour avoir d’une part rĂ©digĂ© plusieurs publications sur le droit constitutionnel, le droit pĂ©nal, la procĂ©dure pĂ©nale et d’autre part pour avoir fourni des conseils juridiques au roi LĂ©opold III. Effectivement, il entretenait une relation Ă©troite et de confiance avec le monarque.

Tendance politique

Eu égard à ses actions sociales, il marque son appartenance au bloc chrétien de droite[8].

1.     C.E.D.I.

Raoul Hayoit de Termicourt a fait partie des grandes personnalitĂ©s du ComitĂ© belge du Centre EuropĂ©en de Documentation et d’Information, Ă©galement connu sous le nom de « C.E.D.I. belge »[9]. Celui-ci poursuit le dessein d'influencer l'Ă©volution de la formation europĂ©enne Ă  travers le Centre[10]. Son objectif principal est de crĂ©er une Europe d'inspiration chrĂ©tienne et Ă  structure confĂ©dĂ©rale[8].  Par l’association, il critique la politique Ă©trangĂšre actuelle de la Belgique en soulignant notamment la concentration du pouvoir dans les mains de quelques hommes politiques[11]. Par ailleurs, en tant qu’anti-communiste, il vise Ă  une Europe ouverte Ă  la solidaritĂ© des nations atlantiques et euro-africaines[12].

2.     Centre Lippens

Premier ministre Paul van Zeeland

CrĂ©Ă© en 1936 par le gouvernement Van Zeeland, le Centre Lippens est un Centre d'Ă©tude pour la rĂ©forme de l'Ă©tat auquel Raoul Hayoit de Termicourt prend part ce qui tĂ©moigne ainsi son appartenance au bloc catholique et aux belges dits royalistes[13]. En effet, le comte Maurice Lippens propose, en 1937, une nouvelle structure politique basĂ©e sur un rĂ©gime autoritaire du Roi, prenant pour modĂšle l’Ancien RĂ©gime. Le Centre Lippens se forme dans un contexte de mĂ©fiance Ă  l’égard du rĂ©gime parlementaire[14]. De ce fait, Raoul Hayoit de Termicourt, membre de l'Ă©lite de son temps, aspire Ă  un "gouvernement fort autour du Roi" et cherche Ă  retrouver le poids politique du bloc chrĂ©tien[15]. Toutefois, Lippens se rĂ©vĂšle autoritaire. MalgrĂ© sa participation Ă  la rĂ©daction de propositions de restructuration, notamment en matiĂšre constitutionnelle ou encore dans la sphĂšre judiciaire par le biais d'un dossier "de la rĂ©forme de la justice", les positions de Hayoit de Termicourt diffĂšrent de celles de Lippens[15]. De mĂȘme que lorsque le Centre se scinde, de Termicourt se rallie aux idĂ©es d’Henri Velge selon lesquelles la base de l'organisation corporative serait constituĂ©e d'associations libres dotĂ©es de la personnalitĂ© juridique. En d'autres termes, le procureur gĂ©nĂ©ral de Cour de cassation se distingue du Centre en valorisant une restructuration Belge sur pieds d'un rĂ©gime non autoritaire[16]. Pour illustrer, en matiĂšre de politique belge, il n'exclut pas les contacts avec la gauche[17].

Actions sociales

1.     Question royale

"Moest de Koning bij zijn volk blijven ?"

Hayoit de Termicourt a jouĂ© un rĂŽle important en 1950 lorsque la sociĂ©tĂ© s’est divisĂ©e du sommet Ă  la base par la Question Royale. Le Roi qui normalement agit avec ses ministres, mĂšne sa propre politique[18]. C'est Ă  ce moment que ce dernier consulte l’avocat gĂ©nĂ©ral Ă  la Cour de Cassation, temporairement substitut de l'Auditeur gĂ©nĂ©ral, considĂ©rĂ© comme « la plus haute autoritĂ© judiciaire Ă  laquelle il pouvait s’adresser et qui jouissait de l’estime gĂ©nĂ©rale »[19]. Son conseil Ă©tait le suivant : pour mettre en Ɠuvre un changement de gouvernement, le monarque doit obtenir le contreseing d'un ministre encore en poste. Son idĂ©e s’est avĂ©rĂ©e ĂȘtre une erreur mais cela n'entache pas son image pour autant car « c'est parce que Hayoit de Termicourt, un bref moment, n'a pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur de sa rĂ©putation, que le dĂ©sastre, c’est-Ă -dire la rĂ©vocation du gouvernement Pierlot, du gouvernement qui allait maintenir la Belgique au sein de la guerre, a Ă©tĂ© Ă©vitĂ©. » ; ce fut donc un pĂ©chĂ© "salvateur"[20]. De mĂȘme qu’il signe auprĂšs d'Albert Devez et le catholique Joseph Polie un argumentaire juridique afin de justifier le comportement de LĂ©opold III[21].

2.     Justice et libertĂ©

Durant la Seconde Guerre mondiale, Hayoit de Termicourt est le chef de facto de la magistrature belge. AssurĂ©ment, sous la menace d’une guerre, toute une sĂ©rie de mesures furent prises. Un ComitĂ© de coordination fut Ă©tabli avec la mission de prĂ©parer les mesures de sĂ©curitĂ© qui devraient ĂȘtre prises en cas d’invasion[22]. Dans ces circonstances, Raoul Hayoit de Termicourt, en collaboration avec Joseph Pholien et Albert DevĂšze, a rĂ©digĂ© le 29 mai 1940 une note juridique qui prĂ©sentait une justification constitutionnelle Ă  la capitulation de l'armĂ©e belge, sans la nĂ©cessitĂ© d'une intervention gouvernementale. Tout au long de la guerre, ce dernier se bat contre l’occupant et proteste entre autres contre le travail obligatoire en Allemagne[23].  En outre, la DeuxiĂšme Guerre mondiale met en avant la politique discriminatoire d’Hitlercontre les Juifs[24]. Cette guerre a Ă©galement eu des impacts en Belgique oĂč certaines ordonnances ont Ă©tĂ© prises excluant ainsi les Juifs de la fonction publique[25]. Ces dispositifs lĂ©gislatifs sont passĂ©s au Conseil permanent de lĂ©gislation, pour lequel Raoul Hayoit de Termicourt en tant que avocat gĂ©nĂ©ral auprĂšs de la Cour de Cassation, admet le 21 novembre 1940 que ces ordonnances “mĂ©connaissent les principes fondamentaux du droit belge”. Il rĂ©dige le 20 mars 1943, un document Ă  l’attention de l’occupant[26].

3.    Mercuriales

C’est en qualitĂ© de procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs de la Cour d’appel de Bruxelles qu’Hayoit de Termicourt prononça quelques mercuriales. Parmi celles-ci, il importe de citer les suivantes. En 1935, il prononce plusieurs discours « ConsidĂ©rations sur la loi du 15 juin 1935 »(discours prononcĂ© en nĂ©erlandais) ; en 1936 « Les propos sur le MinistĂšre public » et en 1938 « La femme devant la loi civile ». La mercuriale consacrĂ©e au MinistĂšre public a fait l’objet de vifs dĂ©bats car elle revĂȘt un caractĂšre unique en ce qu'elle met en lumiĂšre l’importance de l’indĂ©pendance de la fonction du MinistĂšre public[27].

§1 Immunité parlementaire

Dans un premier temps, le procureur gĂ©nĂ©ral s’est attardĂ© sur la question des immunitĂ©s parlementaires, leurs Ă©volutions et aspects nouveaux dans une mercuriale qu’il a prononcĂ© Ă  l’audience solennelle de rentrĂ© de la Cour de cassation, le 15 septembre 1955[28]. Ses rĂ©flexions ont permis de se questionner sur l’évolution dans l’attitude du pouvoir lĂ©gislatif Ă  l’égard de l’immunitĂ© parlementaire car Ă  ce moment-ci, la protection des parlementaires est encore justifiĂ©e[29]. Il a Ă©galement mis en avant l’instabilitĂ© de la lĂ©gislation en la matiĂšre et les solutions Ă  cet Ă©gard. En outre, l’avocat gĂ©nĂ©ral a dĂ©terminĂ© les conditions d’une infraction parlementaire exonĂ©rĂ©e de son immunitĂ©[30].

§2 Révision constitutionnelle

Dans un second temps, Raoul Hayoit de Termicourt souhaitĂ© apporter des modifications Ă  la Constitution belge, plus prĂ©cisĂ©ment l'article 147 de la Constitution actuelle. Dans un discours du 15 septembre 1954, il expose sa vision d'une Ă©volution de la notion de souverainetĂ©. Son objectif Ă©tait de garantir le respect des droits des Belges et de maintenir le pouvoir exĂ©cutif dans les limites de ses attributions. En effet, il vit au au cƓur du dĂ©veloppement de l’ordre juridique international EuropĂ©en. Alors que l’union europĂ©enne n’existe pas encore, Hayoit de Termicourt comprend la nĂ©cessitĂ© de modifier la Constitution belge afin de s’adapter Ă  ce nouvel Ă©tat juridique[31].

§3 Les femmes

Durant son exercice Ă  la Cour, Raoul Hayoit de Termicourt soulĂšve une question qui a fait l’objet de vives controverses au XXe siĂšcle, la place des femmes devant la loi civile. Tout au long de son discours, Raoul H. de Termicourt retrace l’évolution de la place de la femme dans la lĂ©gislation[32]. En effet, cette derniĂšre ne faisait l’objet de peu, voire aucune consĂ©cration lĂ©gislative. Ainsi, aprĂšs avoir remarquĂ© une sĂ©rie de lacunes en termes de droits ; il suggĂšre dans son discours, diffĂ©rents moyens qui pourraient les combler. Il propose notamment d’accroitre les libertĂ©s accordĂ©es Ă  la femme notamment en ce qui concerne le rĂ©gime de sĂ©parations des biens ou encore dans la sphĂšre professionnelle. En effet, selon le procureur, la femme devrait d’une part pouvoir ĂȘtre libre de travailler avec la possibilitĂ© de choisir son mĂ©tier. D’autre part, celle-ci devrait ĂȘtre apte Ă  recevoir son salaire indĂ©pendamment de son mari. Toutefois, d'aprĂšs Hayoit de Termicourt, la place de l’homme ne devrait pas ĂȘtre altĂ©rĂ© puisqu’il doit tout de mĂȘme conserver sa place “dominante” au sein du couple[33]. De surcroĂźt, le procureur gĂ©nĂ©ral est favorable Ă  l’idĂ©e du divorce qui pour rappel reste un concept “marginal”, pareillement pour la pension alimentaire, une idĂ©e peu mobilisĂ©e Ă  l’époque[34]. En la matiĂšre, ce dernier est l’un des premiers Ă  s’opposer aux doctrines ainsi qu'aux jurisprudences de son temps[35]. Cependant, de Termicourt n’as pas enclenchĂ© de rĂ©els changements quant Ă  la place de la femme dans la lĂ©gislation. AssurĂ©ment, son discours avait pour but principal d’amener Ă  la rĂ©flexion et Ă  la reconsidĂ©ration du sujet.


  1. Ernest Krings, Nouvelle Biographie Nationale : Hayoit de Termicourt, R., vol. IV, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 1992, p. 211.
  2. Ernest Krings, Nouvelle Biographie Nationale : Hayoit de Termicourt, R., vol. 4, Bruxelles, Académie royale de Belgique, , 417 p. (lire en ligne), p. 209
  3. Ernest Krings, Nouvelle Biographie nationale : Hayoit de Termicourt, R., vol. 4, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 1992, p. 211.
  4. Mercuriale prononcĂ©e Ă  l’audience solennelle du 12 dĂ©cembre 1938, SociĂ©tĂ© anonyme d’éditions juridiques et scientifiques, Bruxelles, 1938, p. 2.
  5. Ernest Krings, La Nouvelle Biographie nationale : Hayoit de Termicourt, Raoul, vol. IV, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 1992, p. 209.
  6. Mercuriale prononcĂ©e Ă  l’audience solennelle du 12 dĂ©cembre 1938, SociĂ©tĂ© anonyme d’éditions juridiques et scientifiques, Bruxelles, 1938, p. 3 et 5.
  7. Jean Stengers, « Aux origines de la question royale. LĂ©opold III et le gouvernement. Les deux politiques belges de 1940 », Revue Belge de Philosophie et d’Histoire, 1983, p. 523 et 524.
  8. X, « Groupements de droite Ă  vocation d’étude ou de pression en matiĂšre de politique extĂ©rieure », CRISP, 1964, n° 252, p. 7.
  9. X, « Groupements de droite Ă  vocation d’étude ou de pression en matiĂšre de politique extĂ©rieure », CRISP, 1964, n° 252, p. 2.
  10. X, « Groupements de droite Ă  vocation d’étude ou de pression en matiĂšre de politique extĂ©rieure », CRISP, 1964, n° 252, p. 5.
  11. X, « Groupements de droite Ă  vocation d’étude ou de pression en matiĂšre de politique extĂ©rieure », CRISP, 1964, n° 252, p. 3.
  12. X, « Groupements de droite Ă  vocation d’étude ou de pression en matiĂšre de politique extĂ©rieure », CRISP, 1964, n° 252, p. 4.
  13. Nico Wouters, « Centre d’étude pour la rĂ©forme de l’état », BelgiumWWII, n°073, disponible sur https://www.belgiumwwii.be.
  14. Dirk Luyten, « Het centrum Lippens : een Belgische Nieuwe Orde in een nazistisch Europa ? », Revue Belge de Philosophie et d’Histoire, 1993, p. 886.
  15. Dirk Luyten, « Het centrum Lippens : een Belgische Nieuwe Orde in een nazistisch Europa ? », Revue Belge de Philosophie et d’Histoire, 1993, p. 891.
  16. Dirk Luyten, « Het centrum Lippens : een Belgische Nieuwe Orde in een nazistisch Europa ? », Revue Belge de Philosophie et d’Histoire, 1993, p. 903.
  17. X, « Groupements de droite Ă  vocation d’étude ou de pression en matiĂšre de politique extĂ©rieure », CRISP, 1964, n° 252, p. 7 et 8.
  18. Jean Stengers, « Aux origines de la question royale. LĂ©opold III et le gouvernement. Les deux politiques belges de 1940 », Revue Belge de Philosophie et d’Histoire, 1983, p. 523.
  19. Jean STENGERS, « Aux origines de la question royale. LĂ©opold III et le gouvernement. Les deux politiques belges de 1940 », Revue Belge de Philosophie et d’Histoire, 1983, p. 523.
  20. Jean Stengers, Action du Roi en Belgique depuis 1831. Pouvoir et influence, 1re Ă©d., Louvain-La-Neuve, Duculot, 1992, p. 163.
  21. MĂ©moire d’histoire rĂ©alisĂ© par P. ROSENBERG, « Du ‘’bureau de guerre’’ au ComitĂ© d’épuration. Les libĂ©raux pendant la seconde guerre mondiale », UniversitĂ© Libre de Bruxelles, 2010-2011, p. 35.
  22. ThĂšse de doctorat rĂ©alisĂ© par J. Jan ZURNÉ, « Een Buitengewoon Verontrustend Gewetensprobleem. De Belgische Magistratuur En Door Verzetsgroepen Gepleegd Geweld Tegen Collaborateurs. 1940-1950 », Gand, 2016, p. 252 et 253.
  23. Thierry Deplancq, « L’exclusion des juifs dans la fonction publique en Belgique 1940-1944 : le cas des administrations locales bruxelloises », Revue Belge d'Histoire Contemporaine, LouviĂšre, 2005, p.147.
  24. Thierry Deplancq, « L’exclusion des juifs dans la fonction publique en Belgique 1940-1944 : le cas des administrations locales bruxelloises », Revue Belge d'Histoire Contemporaine, LouviĂšre, 2005, p.147.
  25. Frank Bajhor, « La sociĂ©tĂ© allemande et la persĂ©cution des juifs 1933-1945 », Revue d’Histoire de la Shoah, 2018, p. 43 et 44.
  26. Thierry Deplancq, « L’exclusion des juifs dans la fonction publique en Belgique 1940-1944 : le cas des administrations locales bruxelloises », Revue Belge d'Histoire Contemporaine, LouviĂšre, 2005, p.148.
  27. Ernest Krings, Nouvelle Biographie Nationale : Hayoit de Termicourt, R., vol. IV, Bruxelles, Académie royale de Belgique, 1992, p. 211.
  28. Cass., 15 septembre 1955, J.T., 1956, p. 614.
  29. X, « Res publica », Belgisch instituut voor wetenschap der politiek, 1975, p. 66.
  30. Raoul Hayoit de Termicourt, « L’immunitĂ© parlementaire », J.T., 1955, p. 615 et 616.
  31. Raoul Hayoit de Termicourt, « Propos sur l'article 95 de la Constitution: Discours prononcé à l'audience solennelle de rentrée de la Cour de cassation de Belgique du 15 septembre 1954 », Bruxelles, Bruylant, 1954, p. 27.
  32. Raoul Hayoit de Termicourt, « La femme devant la loi civile : discours prononcé à l'audience solennelle de rentrée du 15 septembre 1938 », Louvain, Rega, 1938, p. 4.
  33. Raoul Hayoit de Termicourt, « La femme devant la loi civile : discours prononcé à l'audience solennelle de rentrée du 15 septembre 1938 », Louvain, Rega, 1938, p. 20.
  34. Raoul Hayoit de Termicourt, « La femme devant la loi civile : discours prononcé à l'audience solennelle de rentrée du 15 septembre 1938 », Louvain, Rega, 1938, p. 34.
  35. Raoul Hayoit de Termicourt, « La femme devant la loi civile : discours prononcé à l'audience solennelle de rentrée du 15 septembre 1938 », Louvain, Rega, 1938, p. 36.

Bibliographie

Doctrine

· BAJHOR, F., « La sociĂ©tĂ© allemande et la persĂ©cution des juifs 1933-1945 », Revue d’Histoire de la Shoah, 2018, p. 39 et 58.

·     DELPLANCQ., T., « L’exclusion des juifs dans la fonction publique en Belgique 1940-1944 : le cas des administrations locales bruxelloises », Revue Belge d'Histoire Contemporaine, LouviĂšre, 2005, p. 141 Ă  179.

·      DELWIT, P., Du parti libĂ©ral au MR : 170 ans de libĂ©ralisme politique en Belgique, Bruxelles, UniversitĂ© Libre de Bruxelles, 2017.

·      HAYOIT de TERMICOURT, R., « L’immunitĂ© parlementaire », J.T., 1955, p. 615 et 616.

·      HAYOIT DE TERMICOURT, R., La femme devant la loi civile : discours prononcĂ© Ă  l'audience solennelle de rentrĂ©e du 15 septembre 1938, Louvain, Rega, 1938.

·      HAYOIT de TERMICOURT, R., Propos sur l'article 95 de la Constitution: Discours prononcĂ© Ă  l'audience solennelle de rentrĂ©e de la Cour de cassation de Belgique du 15 septembre 1954, Bruxelles, Bruylant, 1954.

·      KRINGS, E.,  La Nouvelle Biographie nationale : Hayoit de Termicourt, Raoul, vol. IV, Bruxelles, AcadĂ©mie royale de Belgique, 1992, p. 209 Ă  211.

·      LUYTEN, D., « Het centrum Lippens : een Belgische Nieuwe Orde in een nazistisch Europa ? », Revue Belge de Philosophie et d’Histoire, 1993, p. 875 Ă  912.

·      STENGERS, J., Action du Roi en Belgique depuis 1831. Pouvoir et influence, 1re Ă©d., Louvain-La-Neuve, Duculot, 1992.

·      STENGERS, J., « Aux origines de la question royale. LĂ©opold III et le gouvernement. Les deux politiques belges de 1940 », Revue Belge de Philosophie et d’Histoire, 1983.

·      X, « Groupements de droite Ă  vocation d’étude ou de pression en matiĂšre de politique extĂ©rieure », CRISP, 1964, n° 252, p. 1 Ă  20.

·      X, « Res publica », Belgisch instituut voor wetenschap der politiek, 1975, p. 1 Ă  152.

Jurisprudence

·      Cass., 15 septembre 1955, J.T., 1956, p. 614.

Autre

·      JACQUART, J., « Hayoit de Termicourt Raoul », Dictionnaire biographique des juristes français, XIIIe-XXe siĂšcle, P. Arabeyre, J.-L. HalpĂ©rin et J. Krynen (dir.), Paris, Puf, 2001, p. 520 Ă  521.

·      MĂ©moire d’histoire rĂ©alisĂ© par P. ROSENBERG, « Du ‘’bureau de guerre’’ au ComitĂ© d’épuration. Les libĂ©raux pendant la seconde guerre mondiale », UniversitĂ© Libre de Bruxelles, 2010-2011, p. 35.·      Mercuriale prononcĂ©e Ă  l’audience solennelle du 12 dĂ©cembre 1938, SociĂ©tĂ© anonyme d’éditions juridiques et scientifiques, Bruxelles, 1938.

·   ThĂšse de doctorat rĂ©alisĂ© par J. Jan ZURNÉ, « Een Buitengewoon Verontrustend Gewetensprobleem. De Belgische Magistratuur En Door Verzetsgroepen Gepleegd Geweld Tegen Collaborateurs. 1940-1950 », Gand, 2016.

·      WOUTERS, N., « Centre d’étude pour la rĂ©forme de l’état », BelgiumWWII, n°073, [lire en ligne] .

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