RamĂłn Alva de la Canal
Ramón Alva de la Canal né le à Mexico et mort le dans a même ville, est un peintre, illustrateur et éducateur mexicain, l'un des pionniers du mouvement muraliste mexicain.
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(Ă 92 ans) Mexico |
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Révolutionnaire, metteur en scène, professeur d'université, sculpteur sur bois ou autre matériau naturel, peintre muraliste, illustrateur, peintre |
Influencé par |
Alfredo Ramos MartĂnez (en) |
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Biographie
RamĂłn Pascual Loreto JosĂ© Alva de la Canal naĂ®t le Ă Tacubaya, aujourd'hui un quartier de Mexico[1] - [2]. Il reçoit sa formation artistique Ă l'AcadĂ©mie de San Carlos puis Ă l'Escuela de Pintural al Aire Libre de Coyoacán avec comme enseignant Alfredo Ramos MartĂnez[3]. Il combat dans la rĂ©volution mexicaine avec Dr Atl et Orozco[2].
Au cours de sa carrière, il est muraliste, graveur, illustrateur, metteur en scène et enseignant[1]. Il commencé par adhérer au Sindicato de Obreros Técnicos, Pintores, Escultores y Grabadores (syndicat des travailleurs techniques, peintres, sculpteurs et graveurs) en 1923, qui est organisé par José Vasconcelos[1] - [4].
La plupart de ses travaux sont liĂ©s aux mouvements politiques et culturels, Ă commencer par les initiatives culturelles du secrĂ©taire Ă l'Éducation JosĂ© Vasconcelos[1]. Il est membre du mouvement stridentiste avec Leopoldo Mendez et Fermin Revueltas entre 1921 et 1926, illustrant de nombreuses publications de ce mouvement[2]. En 1928, il est l'un des membres fondateurs du Grupo Revolucionario de Pintores 30-30 avec FermĂn Revueltas, Fernando Leal, Gabriel Fernández Ledesma et le cubain MartĂ Casanovas, qui est liĂ© au mouvement Escuelas de Pinturas al Aire Libre [1] - [3].
Il est l'un des pionniers du mouvement muraliste mexicain, en particulier des fresques, recrutĂ© par Vasconcelos avec d'autres muralistes tels que Diego Rivera, David Alfaro Siqueiros, JosĂ© Clemente Orozco, Jean Charlot, Fernando Leal, FermĂn Revueltas, Emilio GarcĂa Cahero, Xavier Guerrero et Carlos MĂ©rida[1] - [4]. Il rĂ©alise la première fresque du XXe siècle au Mexique en 1922 avec El desembarco de la cruz au Collège San Ildefonso [1] - [3]. Il peint quatre peintures murales pour le SecretarĂa de la Defensa Nacional appelĂ©es La paz, La Guerra, El dolor Humano et La Victoria[1]. Son Ĺ“uvre la plus grande et la plus importante est constituĂ©e de cinquante-six panneaux de fresque pour le monument Ă JosĂ© MarĂa Morelos Ă Janitzio, Michoacán en 1938 avec un artiste appelĂ© Pepe DĂaz [1] - [2] - [5]. Il peint une peinture murale inachevĂ©e intitulĂ©e La justicia y la justicia Ă la facultĂ© de droit de l' Universidad Metropolitana Xalapa en 1938. Ă€ Coyuca de Catalán, Guerrero, il peint une fresque intitulĂ©e La enseñanza, mais elle disparaĂ®t lorsqu'un tremblement de terre dĂ©truit l'Ă©cole sur laquelle elle Ă©tait peinte[1].
En plus du travail mural, il est connu pour d'autres activitĂ©s artistiques. En 1922, il apprend la gravure sur bois auprès de Jean Charlot. Sa première Ĺ“uvre de ce type est la couverture du livre Plebe de Germán List Arzubide en 1925[1]. La plupart de ses travaux de gravure sont liĂ©s Ă ses activitĂ©s politiques[3]. Il enseigne ensuite ces compĂ©tences au Centros de Pintura Populares[2]. En 1932, il crĂ©e une troupe de théâtre au Palacio de Bellas Artes avec Germán Cueto, Lola Cueto et Roberto Lago[5] et devient chef du dĂ©partement de théâtre pour enfants du SecretarĂa de la EducaciĂłn PĂşblica en 1934[1]. Il enseigne Ă©galement Ă l'Escuela Nacional de Bellas Artes et dans un collège. Ă€ la fin des annĂ©es 1950, il est Ă la tĂŞte de l'Escuela de Artes Plásticas de Xalapa[1] - [3]. Il contribue Ă faire revivre le théâtre de marionnettes au Mexique, en gĂ©rant un théâtre avec ses deux sĹ“urs, et est Ă©galement remarquĂ© pour ses peintures de portraits[2].
Son travail dépeint les villes de manière positive, comme des lieux où les gens peuvent atteindre leur potentiel maximal grâce à l'accès à la technologie et à l'éloignement de la vie rurale[4]. Il déclare : « Pour comprendre ou faire de l'art, il faut avant tout une sensibilité, une délicatesse spirituelle, une certaine conformation nerveuse et la volonté de l'embrasser »[2].
En 1981, il devient membre de l' Academia de Artes de Mexico[3].
Il meurt le à Mexico d'une crise cardiaque à l'âge de 92 ans[1].
En 1989, Javier Audirac tourne un documentaire sur lui[6].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ramón Alva de la Canal » (voir la liste des auteurs).
- (es) Tesoros del Registro Civil Salón de la Plástica Mexicana, Mexico, Government of Mexico City and CONACULTA, , 18–20 p.
- (en) Repertory of Artists in Mexico: Plastic and Decorative Arts, Mexico City, Fundacion Cultural Bancomer, (ISBN 968-6258-54-X), p. 72
- (es) « Alva de la Canal Ramón », Mexico, Fomento de las artes de Jalisco A.C (consulté le )
- (es) « Ramón Alva de la Canal, 1892 – 1985 », Mexico City, Museo Blaisten (consulté le )
- (es) Griselda Barrera, « Medio siglo de historia », Reforma, Mexico City,‎ , p. 6
- (en) Ramón Alva de la Canal sur l’Internet Movie Database
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bridgeman Art Library
- Delarge
- (en) Bénézit
- (en) British Museum
- (en) Grove Art Online
- (en) MutualArt
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb