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Ralambo

Ralambo est l'un des trois grands souverains qu'a connu le pays merina (centre de Madagascar).

Ralambo
Biographie
Naissance
Décès
Père
Enfants
Vue de la sépulture.

Biographie

NĂ© sous le signe du bĂ©lier ou alahamady, il a rĂ©gnĂ© de Ă  1610. Ralambo succède Ă  son père Andriamanelo, le roi d'Alasora. Pourtant, c'est au sommet d'Ambohidrabiby, village de son grand-père maternel Rabiby que Ralambo a Ă©tabli la capitale de son royaume et oĂą il rĂ©side avec sa famille et ses conseillers les Andriandoriamanjaka. Il poursuivit la politique d'expansion et d'unification territoriale de son père puis, après avoir conquis la rĂ©gion gravitant autour de Tananarive, attribua Ă  son royaume le nom d'Imerina-Ambaniandro. PlutĂ´t cependant qu'une « invention », il s'agit ici d'une simple officialisation puisque l'appellation mĂŞme fut en usage longtemps auparavant.

Comme Andriamanelo, Ralambo fait Ă©galement officie de « hĂ©ros civilisateur » et on fait remonter Ă  son règne le dĂ©but de la consommation de la viande de zĂ©bu, ainsi que l'institution du Fandroana et le système hova-andriana-andevo. Ce dernier rĂ©partit ses sujets en trois groupes de clans, Ă  savoir les andriana ou nobles, les hova ou roturiers et les andevo ou esclaves, dont les membres devaient dorĂ©navant s'astreindre Ă  l'endogamie. Par la suite, ce système fut tant bien que mal rĂ©pandu sur l'ensemble du pays merina, au fur et Ă  mesure que les hĂ©ritiers de Ralambo, qui finirent par unifier le territoire, Ă©tendirent leur pouvoir.

Ralambo est enterré à l'ouest de sa case royale au sommet de la colline d'Ambohidrabiby. La place de sa tombe bâtie au sud de celle de son grand-père maternel Rabiby révèle que bien qu'étant un grand souverain, Ralambo et sa progéniture sont statutairement inférieurs au roi Rabiby ainsi qu'aux descendants de ce dernier lesquels sont placés sur la partie nord du lieu.

Bibliographie

  • Dominique Ranaivoson, Madagascar : dictionnaire des personnalitĂ©s historiques, SĂ©pia, Saint-Maur-des-FossĂ©s ; Tsipika, Antananarivo, 2011 (2e Ă©d.), p. 142 (ISBN 978-2-84280-101-4)

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