Rainbow Coffee House
Le Rainbow Coffee House était un célèbre coffee house situé au 15 Fleet Street, à Londres[1]. Il a ouvert ses portes en 1657 sous la direction de James Farr, devenant alors le second café de Londres[2].
Historique
Le Rainbow a fourni un lieu de rencontre pour les francs-maçons et les huguenots réfugiés français, qui y ont établi un centre d'information[3]. Le Rainbow Coffee House a également été mis sur le devant de la scène par Titus Oates, qui a accusé Sir Philip Lloyd de nier l'existence d'un complot papiste là -bas, trouvant des témoins parmi les buveurs de café pour témoigner contre lui[4].
En 1719, John Woodward a Ă©crit une satire The Two Sosias: Or, the True Dr. Byfield at the Rainbow Coffee-House, to the Pretender in Jermyn-Street.
David Hughson a écrit en 1807 que le Rainbow a été remplacé par le Nando's Coffee House dans le même bâtiment, plus tard au XVIIe siècle[5].
Personnalités rattachées à l'établissement
De nombreux huguenots notables étaient associés au Rainbow Coffee House. Cependant, il y avait aussi d'autres notables allemands et anglais[6].
Français exilés
- Paul Colomiès (1638–1692)
- César de Missy (1703–1775)
- John Theophilus Desaguliers (1683 - 1744)
- Pierre Des Maizeaux (1673–1745)
- David Durand (1680 - 1763)
- Pierre-Antoine Motteux (1663 - 1718)
- Michel de La Roche (1710–1731)
- Voltaire (1694 - 1778)
Autres
- Anthony Collins (1676 - 1729)
- David Hume (1711 - 1776)
- Richard Mead (1673 - 1754)
- Daniel Maichel (1693–1752)
- Thomas Sprat (1635 - 1713)
- John Toland (1670 - 1722)
Références
- (en) Philip Norman, London Vanished & Vanishing, Macmillan, (lire en ligne)
- J J O'Connor, & Robertson et E F, « London Coffee houses and mathematics » (consulté le )
- Koselleck, Reinhart, Critique and Crisis, Oxford, Berg, , 64 p. (ISBN 085496 535 1)
- Shelley, Henry C., « Coffee-houses of old London » (consulté le )
- (en) David Hughson, London, (lire en ligne), 57
- Dunan-Page, Anne, The Religious Culture of the Huguenots, 1660-1750, Ashgate, , 166 p.