Rafle du 5 novembre 1942
La rafle du concerne 1 060 Juifs[1] de nationalité grecque à Paris et en zone occupée[2] - [3]. Ils sont déportés par le convoi No. 44, en date du [4] de Drancy vers Auschwitz[5].
La Rafle
Selon Klarsfeld (2012): "Le [1942}, Knochen a donnĂ© l'ordre aux Kommandos de la SIPO-SD en province de zone occupĂ©e d'arrĂȘter les Juifs appartenant aux catĂ©gories dĂ©portables. [...] Röthke dispose de plus de 2 500 Juifs dĂ©portables. Röthke, prudent en raison des 211 Juifs du convoi 39, demande Ă Knochen son accord pour mettre en marche dans les dix premiers jours de novembre trois convois de 800 Ă 1 000 Juifs chacun. L'ambassade allemande ayant informĂ© Röthke que les Juifs grecs devenaient dĂ©portables, il exige du prĂ©fet de Police que cette rafle ait lieu le [6]."
Deux jours aprÚs le départ du convoi n° 40, le convoi suivant est formé, le convoi n° 42 (à la suite d'une erreur de comptabilité de la Gestapo, le numéro du convoi a le numéro 42 au lieu de 41)[7].
à partir de 0 heure, le , la rafle des juifs grecs débute. Il y a 1 060 arrestations sur 1 416 fiches de Juifs grecs. Ils sont déportés par le convoi n° 44. Les Juifs grecs constituent la presque totalité de ce convoi, qui quitte Drancy le à 8h 55 avec 1 000 Juifs, dont 163 ùgés de moins de 18 ans. Les hommes valides sont descendus à Kosel pour des travaux forcés dans les camps de Haute-Silésie[7]".
Parmi les 80 enfants du 11e arrondissement de Paris, d'origine grecque victimes de la rafle du : Mathilde Azaria (9 ans), Marcelle-Marie Azaria (7 ans) et Simone Azaria (3 ans), Albert Gerassi (12 ans) et Maurice Gerasasi (13 mois), Jeannette Aboave (2 ans), Henriette Beja (2 ans), Maurice Benmoya (16 ans) , Henri Benmoya (12 ans), Henriette Benmoya (8 ans) et Jacqueline Benmoya (3 ans), Myriam Mordoh (13 ans), Luna Mordoh (12 ans), Isaac Mordoh (10 ans), Lucie Mordoh (8 ans), LĂ©on Mordoh (5 ans), Joseph Mordoh (4 ans), Rose Mordoh et Victorine Mordoh ,jumelles de (2 ans), Sarah Morgenstein (2 ans), Samuel Scioel (5 ans),Liliane Scioel (3 ans) et Nicole Scioel (9 mois), Gabriel Torrez (4 ans)[8] - [9].
Bibliographie
- Serge Klarsfeld, Mémorial de la déportation des Juifs de France, Paris, Fils et Filles des Déportés Juifs de France, .
- Alain Vincenot. Vel d'hiv - . Archipel, 2012, (ISBN 2809807388), (ISBN 9782809807387)[10]
Notes et références
- 1942. Des rafles à la déportation. Mémorial de la Shoah, p. 65.
- Pierre Gerson. La rafle des Juifs grecs Ă Paris, novembre 1942. Tribune juive, 1er avril 2018.
- Jean Laloum. Les familles juives Ă Paris sous l'Occupation. halshs.archives-ouvertes.fr.
- Klarsfeld 2012.
- Fontaine Thomas. CHRONOLOGIE : RĂPRESSION ET PERSĂCUTION EN FRANCE OCCUPĂE 1940-1944. sciencespo.fr. 7 dĂ©cembre, 2009. Selon cette source, le Convoi No. 45, en date du 11 novembre 1942, de Drancy vers Auschwitz, aurait aussi inclus des Juifs grecs, mais ce n'est pas l'avis de Klarsfeld, 2012.
- Klarsfeld 2012, p. 39.
- Klarsfeld 2012, p. 40.
- FRAGMENTS DE PARCOURS D'ENFANTS DEPORTES DU XIĂME ARRONDISSEMENT DE PARIS. AMEDJ DU XIĂME ARRONDISSEMENT DE PARIS
- De Salonique Ă Auschwitz en passant par Paris âŠ, un tĂ©moignage dâAlice Mordoh.
- Alain Vincenot. Vel d'hiv - 16 juillet 1942.
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Liens externes
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- Témoignage de Pierre Saragoussi, rescapé de la rafle du 5 novembre 1942 (qui visait les Juifs grecs à Paris) et premier directeur de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.