Rabih Kayrouz
Rabih Kayrouz, né en 1973 au Liban, est un styliste et couturier libanais, fondateur de la marque « Rabih Kayrouz », créée à Beyrouth et établie à Paris depuis 2008.
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Présentation
Sa vocation précoce le pousse à quitter sa terre natale dès l’âge de seize ans pour suivre à Paris les cours de l'école de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne[1] - [2].
En 1995, après un passage de quelques mois au sein des ateliers des Maisons Dior et Chanel[3], il est de retour à Beyrouth et souhaite « participer à la reconstruction de mon pays » explique-t-il[2]. Quatre ans plus tard il fonde dans la capitale libanaise l'entreprise qui porte son nom et se voit alors reconnu entre autres pour ses robes de mariée[3].
2008 signe le retour du créateur à Paris[2], encouragé par Didier Grumbach[3]. Il choisit d’établir sa propre maison au 38, boulevard Raspail dans le 7e arrondissement[4] - [2].
Depuis 2009, il est « Membre invité » de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, qui l’inscrit chaque année au calendrier officiel des défilés de haute couture, jusqu'en 2012 ou il abandonne l’appellation « Couture » pour se consacrer au prêt-à -porter[5], allant jusqu'à participer à une collection capsule pour la marque de vente par correspondance La Redoute[6].
En 2013, il est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, au titre de la promotion des personnalités étrangères, par la ministre française de la Culture, Aurélie Filippetti[7].
Il faudra attendre pour que Rabih Kayrouz se relance dans une démarche « Couture », en étant de nouveau membre invité de la Chambre Syndicale de la Haute Couture. Il ouvrira alors la Fashion Week en .
Mais c’est finalement en que Rabih Kayrouz ouvre un second atelier, destiné au prêt-à -porter sur mesure et à des pièces « Coutures » uniques. Il présenta, en , des pièces Coutures lors de son défilé à la cathédrale américaine de Paris avenue George V. Une présentation où il fit défiler la journaliste Sophie Fontanel, l’influenceuse libanaise Noor Farès ou encore l’Étoile Marie Agnès Gillot[8]. L'année suivante il intègre le calendrier officiel de la haute couture[9].
Au printemps 2022 il collabore avec Eres pour une collection de maillots de bain[9].
Notes et références
- « Rabih Kayrouz - Le luxe pour initiés » Par Carine Bizet, Madame Figaro, 14 février 2011
- Charlotte Brunel, « Paris, modes sans frontières », L'Express Style, no supplément à L'Express no 3305,‎ , p. 93 à 94
- Brunel 2022, p. 70.
- « Heureux comme Rabih à Paris », Le JDD, 23 janvier 2010. Consulté le 18 octobre 2011.
- Marion Deslandes, « Rabih Kayrouz quitte la Haute Couture pour le prêt-à -porter », sur fashion-dailynews.com, Éditions Larivière, (consulté le )
- Katell Pouliquen, « Rabih Kayrouz collabore avec La Redoute », sur lexpress.fr/styles, L'Express, (consulté le )
- Hélène Guillaume, « Le Musée Delacroix du couturier Rabih Kayrouz », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
- « Sophie Fontanel surprend en défilant pendant la semaine de la couture », sur madame.lefigaro.fr, (consulté le ).
- Brunel 2022, p. 68.
Source
- Charlotte Brunel (photogr. Stéphane Lagoutte), « Rabih Kayrouz : à fleur de femme », Challenges, no 732,‎ , p. 68 à 70 (ISSN 0751-4417).