Rabab al-Kazimi
Rabab al-Kazimi est une poétesse et chirurgienne-dentiste irakienne, née le au Caire et morte en 1998 à Londres. Elle est considérée comme une pionnière, et ses écrits ne sont publiés pour la première fois qu'en 1969[1].
Soulignant son manque de reconnaissance en tant que femme, elle écrit :
« Mon acte d'écrire est ma blessure
Et mon crime est ma connaissance »[1].
Biographie
Rabab al-Kazimi est elle-même fille de poète, comme de nombreuses poétesses irakiennes de l'époque[1]. Elle ne s'autodévalue pas et considère sa poésie en prose comme en vers au même niveau que son père[1].
Elle naît au Caire, ville où elle passe de nombreuses années de sa vie[1]. Elle étudie en Égypte, en France et aux États-Unis[1].
De nombreuses œuvres de femmes irakiennes ne leur sont pas attribuées ou ne sont pas publiées[1]. Plusieurs publications ont néanmoins lieu, et notamment la première édition des œuvres d'al-Kazimi en 1969[1].
Œuvre
Son œuvre encourage l'éducation féminine[2].
Références
- (en) Raḍwá ʻĀshūr, Ferial Jabouri Ghazoul, Hasna Reda-Mekdashi et Mandy McClure, Arab Women Writers : A Critical Reference Guide, 1873-1999, Le Caire, American Univ in Cairo Press, , 526 p. (ISBN 978-977-416-146-9, lire en ligne)
- Christian Lochon, « Irak – Écrivaines [des origines au XXe siècle] », sur www.dictionnaire-creatrices.com (consulté le )