Résistance syrienne
La Résistance syrienne (en arabe: المقاومة السورية) anciennement connue sous le Front populaire pour la libération de la Liwa de Iskandaroun (الجبهة الشعبية en arabe:لتحرير لواء اسكندرون), est un groupe armé syrien pro-gouvernemental opérant dans le nord-ouest de la Syrie. Le mouvement affiche une idéologie marxiste-léniniste[2].
Résistance syrienne | |
Idéologie | Marxisme-léninisme Patriotisme socialiste Nationalisme syrien Laïcité Rétrocession du Hatay à la République arabe syrienne Nationalisme de gauche Anti-impérialisme |
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Statut | Actif |
Fondation | |
Date de formation | 2011[1] |
Pays d'origine | Syrie |
Actions | |
Mode opératoire | Lutte armée, guérilla |
Zone d'opération | Nord-ouest de la Syrie (Gouvernorat de Lattaquié, de Homs, d'Alep et d'Idleb) |
Organisation | |
Chefs principaux | Mihraç Ural |
Membres | 2 000 |
Sanctuaire | Lattaquié, Syrie |
Groupe relié | Le régime syrien et ses alliés (surtout le Parti social nationaliste syrien) |
Histoire
Le mouvement est dirigé par Mihraç Ural, un alaouite turc de nationalité syrienne[3] et est surnommé "Ali Kayyali" (علي كيالي)[2] - [4] Selon le journal Today's Zaman, Ural était le chef d'une cellule clandestine d'insurgés dans la province de Hatay, dénommée le Front Acilciler ("The Urgent Ones") du DHKP-C. Le journal affirme que le groupe d'Oural avait cherché à soulever la population alaouite du Hatay pour qu'elle chasse l'occupant turc et avait également recruté des alaouites locaux pour combattre en Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad. Le groupe prétend toutefois avoir également des partisans parmi les musulmans sunnites et chrétiens syriens.
Bien que le groupe adhère ouvertement à une plate-forme largement inclusive du nationalisme syrien, en plus du marxisme-léninisme, certains disent que son objectif principal était la défense des minorités religieuses alaouite et duodécimaines de Syrie[2]. La résistance syrienne a été accusée par l'opposition syrienne d'être une milice sectaire alaouite et d'avoir perpétré des attentats à la bombe et des attentats en Turquie et dans des villages syriens. Cependant, le Cheikh Muwaffaq al-Ghazal, membre du Conseil islamique Alawi, affirme que sa ligne nationale est inclusive en ce qui concerne la religion, la race et le genre[5].
Guerre civile syrienne
Le mouvement a participé aux offensives sur Lattaquié en 2013 et 2014 et à la bataille de Jisr al-Choghour aux côtés des forces loyalistes syriennes et des Forces de défense nationale. Il a aussi participé à diverses batailles aux côtés des forces loyalistes dans les gouvernorats de Lattaquié, d'Homs et d'Alep.
Le , Mihraç Ural, le chef de la milice, est sérieusement blessé dans le gouvernorat de Lattaquié par l'explosion d'un engin explosif contre son véhicule[6]. L'attaque est revendiquée par un groupe rebelle, la Brigade Abou Amarra[6].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Syrian Resistance » (voir la liste des auteurs).
- Gangs of Latakia: The Militiafication of the Assad Regime, joshualandis, 23 juillet 2013
- « Aymenn al-Tamimi Speaks to Ali Kayali and Profiles “The Syrian Resistance,” a Pro-Assad Militia Force », joshualandis,
- « Mihraç Ural, a man with a long history of terrorism », Todayszaman.com, (consulté le )
- far, « مصادر أمنية تركية تؤكد مقتل معراج أورال في ريف اللاذقية », sur القدس العربي Alquds Newspaper (consulté le )
- « Syria: Secularism Takes a Backseat in Latakia », Al Akhbar English, (consulté le )
- « Leader of Syrian pro-gov’t militia badly wounded in northern Latakia », Al-Masdar News,