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RĂ©gis Voyron

Émile Jean François Régis Voyron, né le à Dieulefit et mort le à La Voulte-sur-Rhône[1], est un général français.

RĂ©gis Voyron
Émile Jean François Régis Voyron
RĂ©gis Voyron

Naissance
Dieulefit
DĂ©cès (Ă  83 ans)
La Voulte-sur-RhĂ´ne
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de division
Années de service 1858 – 1903
Commandement 1er régiment d'infanterie de marine
Conflits Expédition de Madagascar
RĂ©volte des Boxers
guerre franco-prussienne de 1870
Distinctions LĂ©gion d'honneur
MĂ©daille militaire
Le général Voyron par Jean-André Rixens
M. le général Voyron, Commandant en chef, et ses officiers d’ordonnance, à Pékin, dans l’une des cours du quartier général.

Biographie

Il entre à l'école Saint-Cyr en 1858. Il devient sous-lieutenant à sa sortie au sein du 1er régiment d'infanterie de marine des troupes coloniales.

Promu lieutenant en 1863 alors qu'il est en Martinique. Il part ensuite pour la Cochinchine en 1864 oĂą il devient capitaine.

Rapatrié en France en 1870, il est blessé durant la bataille de Bazeilles alors qu'il sert dans le 12e corps d'armée lors de la guerre franco-prussienne de 1870. Il est alors interné à Leipzig jusqu'en 1871.

En 1872, il est envoyé en Nouvelle-Calédonie où il reste quatre ans. Nommé lieutenant-colonel, il sert au Sénégal à deux reprises. Nommé colonel en 1885, il commande le 4e régiment d'infanterie de marine puis part pour le Tonkin en 1887. Le , il est promu général de brigade.

Il devient par la suite Inspecteur général au Dahomey (aujourd'hui le Bénin). En 1895, il part pour le Madagascar en tant que commandant supérieur des troupes de la 2e brigade du Corps expéditionnaire lors de l'expédition de Madagascar. Il affronte l'armée malgache, retranchée derrière des fortifications, à Andriba le et en sort victorieux. Le lendemain, la vallée d'Andriba est également prise sans le moindre coup de feu. Le , la reine Ranavalona III signe le traité du protectorat.

En 1896, il prend le commandement de la brigade de Cherbourg.

Par la suite Inspecteur général aux Antilles, il est promu général de division en 1898. Il commande le Corps expéditionnaire français en Chine en 1900 lors de la révolte des Boxers. À la fin de la révolte en 1900, il est nommé membre du Conseil supérieur de la guerre[2] - [3].

Grades

  • Sous-lieutenant (1860) au 1er rĂ©giment de Marine
  • Lieutenant (1863) au 3e rĂ©giment
  • Capitaine (1870) au 2e rĂ©giment
  • Chef de bataillon aux Tirailleurs SĂ©nĂ©galais
  • Lieutenant-colonel (1882) au 4e rĂ©giment de Marine
  • Colonel (1885) au 2e rĂ©giment de Tirailleurs Tonkinois
  • GĂ©nĂ©ral de brigade (1891) Commandant les troupes d'Indochine
  • Commandant la 2e Brigade du corps expĂ©ditionnaire de Madagascar
  • Inspecteur GĂ©nĂ©ral des Troupes de Marine
  • GĂ©nĂ©ral de division (1898)
  • Commandant en Chef du Corps ExpĂ©ditionnaire de Chine
  • Membre du Conseil SupĂ©rieur de la Guerre
  • PrĂ©sident du ComitĂ© Consultatif des colonies
  • ChargĂ© de Mission en Indochine

Maintenu en activité sans limite d'âge pour avoir exercé le commandement en chef d'une armée devant l'ennemi

52 ans de service actif, 32 campagnes, 1 blessure, 10 citations

Intitulés

Références

Liens externes

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