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RĂ©gime d'assistance publique du Canada

Le régime d'assurance publique du Canada (RAPC) (en anglais : Canada Assistance Plan (CAP)) était un programme de transferts aux provinces créé en 1966 par le gouvernement de Lester B. Pearson. Le RAPC consistait en un accord de partage de coûts entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux, les territoires et les municipalités par lequel le gouvernement fédéral finançait partiellement certains programmes sociaux éligibles[1].

Le budget fédéral canadien de 1995 (en) a remplacé le RAPC et le programme de Financement des programmes établis par le Transfert canadien en matière de santé et de programme sociaux (en) à partir de l'année fiscale 1996-97. Des payments de RAPC liés à des dépenses faites avant le pouvaient être faits jusqu'au . Le RAPC a donc existé officiellement jusqu'au , date à laquelle le programme est définitivement clôt[2]

Structure

Évolution des payments liés au RAPC
versés par le gouvernement fédéral de 1967 à 2000
[3]
Gouvernement en place

Au début des années 1990, le RAPC consistait en 3 parties (dont seulement 2 sont entrées en vigueur)[4]:

  • La Partie 1 (Assistance gĂ©nĂ©rale et Services sociaux) prĂ©voyait le financement par le gouvernement fĂ©dĂ©ral de 50 % des dĂ©penses Ă©ligibles de programmes sociaux (notamment l'aide sociale, les centres de soins spĂ©ciaux, certaines dĂ©penses de santĂ© non couvertes par la Loi canadienne sur la santĂ© ou d'autres arrangements fiscaux et les dĂ©penses de protection de l'enfance).
  • La Partie 2 (Bien-ĂŞtre social des Indiens) n'est jamais entrĂ©e en vigueur puisque aucune entente n'a Ă©tĂ© signĂ©e entre le gouvernement fĂ©dĂ©ral et les provinces.
  • La Partie 3 (Projets d'adaptation au travail) prĂ©voyait le financement Ă  50 % par le gouvernement fĂ©dĂ©ral des dĂ©penses Ă©ligibles liĂ©s Ă  l'amĂ©lioration de l'employabilitĂ© des personnes sans emploi.

DĂ©bats

Dès sa création, le RAPC est surveillé étroitement par le gouvernement fédéral. En effet, l'entente portant sur un partage de coûts et étant potentiellement illimitée, le gouvernement fédéral était inquiet de devoir financer une escalade de coûts qu'il ne pouvait pas directement contrôler.

Le budget fédéral canadien de 1990 (en) a limité la croissance du RAPC à 5 % pour les provinces ne recevant pas la péréquation (soit l'Ontario, l'Alberta et la Colombie-Britannique à ce moment-là) pour les années fiscales 1990-91 et 1991-92. La Loi sur les compression des dépenses publiques qui prévoit cette mesure est sanctionnée le [5]. Le budget de 1991 (en) a prolongé la mesure jusqu'en 1994-95[6] - [7].

Dans son premier budget (en) présenté en février 1994, Paul Martin annonce que le RAPC est gelé à son niveau de 1994-95 pour l'année 1995-96 et ce pour toutes les provinces, incluant celles recevant des paiements de péréquation[8].

Notes et références

  1. Ministère des Finances (Canada), « Historique des transferts en matière de santé et de programmes sociaux » (consulté le )
  2. Loi d'exécution du budget 1995, LC 1995, c. 17, art. 31 (lire en ligne, consulté le )
  3. Ministère des Finances, Tableaux de référence financiers, .
  4. (en) Canada Assistance Plan : Annual report 1992-93., DĂ©veloppement des ressources humaines Canada, (ISBN 0-662-61178-0)
  5. Loi sur la compression des dépenses publiques, LC 1991, c. 9, art. 2 (lire en ligne, consulté le )
  6. Ministère des Finances, « Transferts fédéraux aux provinces », (consulté le )
  7. Loi modifiant le Régime d'assistance publique du Canada, LC 1992, c. 9, art. 2 (lire en ligne, consulté le )
  8. Loi d'exécution du budget 1994, LC 1994, c. 18, art. 12 (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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