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Réfugiés et déplacés internes de la crise anglophone au Cameroun

Les réfugiés et déplacés internes de la crise anglophone au Cameroun sont des ressortissants camerounais qui se sont soit déplacés, soit réfugiés à la suite du conflit armé. Pour échapper aux violences, en , 15 000 personnes ont fui le pays dans le contexte de la répression des mouvements séparatistes[1] pour se réfugier dans un pays voisin (Nigeria).

Des déplacés internes de la région du Nord-Ouest du Cameroun à Bamendjing en 2019.

Histoire

En , 15 000 personnes avaient fui les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun pour se réfugier au Nigeria[2]. Ce nombre est passé à au moins 40 000 personnes en février[3]. En août 2018, plus de 180 000 personnes avaient été déplacées en raison du conflit[4]. En mai 2019, 530 000 personnes avaient été déplacées à l'intérieur du pays et 35 000 avaient fui au Nigeria[5]. En juin 2019, l'UNICEF a déclaré que 1,3 million de personnes dans les régions anglophones avaient besoin d'une aide humanitaire[6].

Pays d'accueil

Le Nigeria a déjà accueilli plus de 63 200 réfugiés camerounais[7]. Ils sont notamment présents dans les États d’Akwa-Ibom, de Benue, de Cross River et de Taraba du pays[8].

Région d'accueil du Cameroun

Transport d'enfants déplacés de la région du Nord-Ouest du Cameroun à Bamendjing dans la région de l'Ouest du pays en 2019.

Plus de 700 000 Camerounais des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays ont fui leurs localités d’origine depuis le déclenchement du conflit et sont installés dans la région de l'Ouest du Cameroun, limitrophe à celle du Nord-Ouest[9].

Retours

Selon un rapport du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, diffusé le , environ 204 000 personnes ont regagné leurs localités d'origine, où elles vivaient avant le début du conflit armé dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun[10].

Œuvre culturelle

Notes et références

  1. (en) « At least 15,000 Cameroonian refugees flee to Nigeria amid crackdown », Reuters, (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Abdi Latif Dahir, « Cameroon’s Anglophone crisis is threatening to spin out of control », sur Quartz, (consulté le )
  3. (en) AfricaNews, « Cameroon separatists claim to have abducted missing soldier », sur Africanews, 2018-02-14cet04:00:00+01:00 (consulté le )
  4. « Cameroon's Anglophone population at risk », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  5. (en) « Cameroon’s Anglophone Crisis: How to Get to Talks? », sur www.crisisgroup.org, (consulté le )
  6. (en) « Geneva Palais briefing note on the situation for children in the North-West and South-West regions of Cameroon », sur www.unicef.org (consulté le )
  7. « Au Nigeria, les défis de l’intégration pour les réfugiés camerounais », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  8. « Des réfugiés camerounais fuient en nombre croissant vers le Nigéria, où leur nombre total approche les 60 000 », Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, (lire en ligne Accès libre)
  9. « Difficile intégration pour les Camerounais déplacés internes », sur VOA (consulté le )
  10. « Cameroun/Régions anglophones: 204 000 déplacés ont regagné leurs localités », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  11. « Cameroun : Clando, le bus de l’exil », sur ARTE (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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