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Quinaria

La quinaria (pluriel : quinariae) est une unitĂ© romaine de superficie, Ă  peu prĂšs Ă©gale Ă  4,2 cm2[1]. Son utilisation principale Ă©tait de mesurer la section transversale des tuyaux dans les systĂšmes de distribution d'eau romains. Un tuyau de quinaria mesure 2,31 cm de diamĂštre.

À l'Ă©poque romaine, il existait une ambiguĂŻtĂ© considĂ©rable quant Ă  l'origine du nom et Ă  la valeur rĂ©elle d'une quinaria. Selon Frontinus[2] :

« Ceux qui l’attribuent Ă  Vitruve et aux plombiers, se fondent sur ce qu’une lame de plomb de cinq doigts de largeur, arrondie en forme de tube, fait un tuyau de cette mesure. Mais cette maniĂšre de l’apprĂ©cier est peu exacte : car, lorsqu’on courbe cette lame, la partie intĂ©rieure se resserre, et la partie extĂ©rieure s’étend. Ce qu’il y a de plus probable, c’est que le nom de quinaire vient du diamĂštre, qui est de cinq quarts de doigt, proportion qui s’applique Ă©galement aux autres modules jusqu’au vicenaire, chacun d’eux prenant son accroissement de l’addition successive d’un quart de doigt au diamĂštre : ainsi le senaire a six quarts de doigt de diamĂštre, le septenaire sept, et ainsi de suite jusqu’au vicenaire. »

— Frontinus, De aquéductibus urbis Romé

En d'autres termes, Vitruve a affirmĂ© que le nom Ă©tait dĂ©rivĂ© d'un tuyau crĂ©Ă© Ă  partir d'une feuille de plomb plate « d'une largeur de 5 pouces Â», d'environ 9,25 cm (3,64 dans), mais Frontinus a contestĂ© le caractĂšre dĂ©finitif de cette solution car la circonfĂ©rence extĂ©rieure du tuyau rĂ©sultant serait plus grande que la circonfĂ©rence intĂ©rieure. Selon Frontinus, le nom et la valeur proviennent d'un tuyau ayant un diamĂštre de « â”⁄₄ de pouce Â». En utilisant l’étalon de Vitruve, la valeur d’une quinaria est de 6,81 cm2 ; le tuyau rĂ©sultant aurait un diamĂštre de 2,94 cm.

Voir aussi

Notes et références

  1. A. Trevor Hodge, Roman Aqueducts and Water Supply, , 512 p. (ISBN 0-7156-3171-3), p. 299
  2. Frontin, Des aqueducs de la ville de Rome (De aquĂŠductibus urbis RomĂŠ) (lire sur Wikisource), « Trad. Ch. Bailly — 1848 »

Liens externes

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