Question macédonienne
La question macédonienne est appelée la question de l'appartenance au territoire, à la population et au patrimoine historique de la Macédoine pendant et après l'effondrement de l'Empire ottoman à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. La question macédonienne fait partie intégrante de la Question d'Orient[1] - [2].
Après le traitĂ© de Berlin de 1878 les contentieux dans les Balkans se sont portĂ©s principalement sur la MacĂ©doine, rĂ©gion contrĂ´lĂ©e par l'Empire ottoman et peuplĂ©e d'Albanais, de Bulgares, de Grecs, de Serbes et de Turcs, ce qui donne lieu Ă des revendications nationales contradictoires. La MacĂ©doine Ă©tait revendiquĂ©e par la Bulgarie en tant que territoire de l'État mĂ©diĂ©val de Bulgarie, terre de naissance du Patriarcat d'Ohrid et du cyrillique bulgare. Les Serbes revendiquaient la MacĂ©doine comme terre appartenant Ă l'Empire de Stefan Dušan et conquise par les Ottomans. Les Grecs, quant Ă eux, revendiquaient la MacĂ©doine, selon la Grande IdĂ©e (en grec moderne : Μεγάλη ΙδÎα (Megáli IdĂ©a)) en tant que terre historique grecque d'Alexandre le Grand[3] et terre d'habitat de nombreux Grecs.