Accueil🇫🇷Chercher

Quatuor à cordes no 7 de Beethoven

Op. 59 « Razumovsky » : no 1

Quatuor à cordes no 7
en fa majeur
Opus 59 no 1
Image illustrative de l’article Quatuor à cordes no 7 de Beethoven
Beethoven en 1804.
Portrait de J.W. Mähler.

Genre Quatuor à cordes
Nb. de mouvements 4
Musique Ludwig van Beethoven
Effectif 2 Violons, 1 Alto, 1 Violoncelle
Durée approximative environ 40 minutes
Dates de composition entre mai et
Dédicataire prince Andrei Razumovsky
Partition autographe publié en 1807
Création 1807
Drapeau de l'Autriche Vienne, Autriche
Interprètes Quatuor de Schuppanzigh

Le Quatuor à cordes en fa majeur, opus 59 no 1, est le septième des seize quatuor à cordes de Ludwig van Beethoven. Il fut composé entre mai et juillet 1806[1] et publié en janvier 1808[1]. Il est le premier des trois quatuors dédiés au prince Andreï Razumovsky dont il porte le nom[1].

Présentation de l'œuvre

Ce quatuor fut écrit au cours de la très fertile année 1806 qui voit également la composition des deux autres quatuors du même opus (no 8 et no 9) ; du Quatrième Concerto pour piano ; de la Quatrième Symphonie et du Concerto pour violon. Il est composé très rapidement et créé par le Quatuor Schuppanzigh l'année suivante[2].

L'édition originale fut assurée à Vienne par le Bureau d'Art et d’Industrie entre l'été 1807 et janvier 1808[3]. Le titre est en français : « Trois Quatuors pour deux violons, Alto et Violoncello. Composés par L.v.Beethoven »[4]. La dédicace à son excellente Monsieur le comte de « Rasoumoffsky »[5] est gravée après la page de titre.

Beethoven fut particulièrement fier de ces trois quatuors de l'opus 59[6], mais celui-ci comme les deux autres ont suscité à leur époque, l'incompréhension aussi bien du public, des critiques que des exécutants. Au violoniste Radicati qui lui déclarait que ce n'était pas de la musique, Beethoven répondit : « Ce n'est pas pour vous ! C'est pour les temps à venir. »[7]. Et à Schuppanzigh qui se plaignait de la difficulté technique du quatuor, il aurait répondu : « Croyez-vous que je pense à vos misérables cordes quand l'esprit me parle ? » [7].

Les thèmes généraux des deux premiers mouvements se retrouvent presque à l'identique dans les deux premières parties du Trio « à l'Archiduc ».

Le quatuor comporte quatre mouvements et sa durée d’exécution est d'environ 40 minutes[8], ce qui en fait le plus long des quatuors de la période médiane :

  1. Allegro, à 4/4, en fa majeur
  2. Allegretto vivace e sempre scherzando, à
    , en si bémol majeur
  3. Adagio molto e mesto, à
    , en fa mineur
  4. Thème russe: Allegro, à
    , en fa majeur

Repères discographiques

Références

  1. Jean Massin et Brigitte Massin, Ludwig van Beethoven, Fayard, , 845 p. (ISBN 978-2-213-00348-1), p. 651
  2. Barry Cooper, Dictionnaire Beethoven, J.C.Lattès, , 613 p. (ISBN 978-2-7096-1081-0), p. 384.
  3. Élisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 878 p. (ISBN 978-2-213-62434-1 et 2213624348), p. 407
  4. L'édition originale est visible sur Beethoven-Hauss Bonn, consulté le 2 décembre 2012
  5. Orthographe utilisée sur l'édition originale
  6. Dernier opus qui regroupe trois œuvres (après l'opus 1, 2, 9, 10, 12, 30 & 31)
  7. Jean Massin et Brigitte Massin, Ludwig van Beethoven, Fayard, , 845 p. (ISBN 978-2-213-00348-1), p. 154
  8. Durée moyenne basée sur les enregistrements discographiques cités
  9. Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason n°379 du mois de février 1992
  10. « L'intégrale des Végh constitue la référence absolue pour les quatuors de Beethoven ». Le guide 1996 du CD : Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN 978-2-501-02361-0), p. 69
  11. « Le Quatuor Alban Berg a réussi comme nul autre l'ascension de cet Himalaya de la production beethovénienne : clarté, intensité, expressivité, sens aigu de l'architecture caractérisent cette version ». La Discothèque idéale : sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Arles/Paris, Actes Sud, , 280 p. (ISBN 978-2-330-00216-9), p. 37
  12. Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason du mois de décembre 2012, p. 74
  13. « C'est un Beethoven tout en tendre fraternité, voire en religiosité; les passages passionnés sont joués avec plus de chaleur que de rudesse. Le plus secret, Mozart n'est guère loin ». Guide Akaï du disque : Disques classiques, Akaï France, (ISBN 978-2-253-02849-9), p. 52
  14. Enregistrement doublement salué par un Gramophone Editor's Choice en Juillet 2002 et par un Gramophone Awards 2002 de la revue Gramophone
  15. Enregistrement salué par un Diapason d'or dans la revue Diapason du mois de décembre 2011, p. 73

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.