Qoridai
Qoridai (mongol : á ¬á Łá ·á ˘á łá á ˘, VPMC : qoridai, cyrillique : Хоридай, MNS : khoridai) est un khan mongol, il est le cinquième fils de Kubilai Khan (qui dirige l'Empire mongol et la dynastie Yuan de Chine) et d'une de ses Ă©pouse, Qoruchin Khatun, fille de l'influent khan merkit, Qutuqu[1].
Il fut chargé, par le khagan Möngke d'envahir le Tibet central entre et 1251-1253, en tant que commandant des troupes mongoles. Il soumet à la domination mongole toute la région jusqu'à Damxung (Dangquka), au nord-est de Lhassa, d'autre part une armée commandée par Dupeta (ou Dobeta) pénétrer dans le pays jusqu'à Dam, tuant, pillant, incendiant des maisons, détruisant des temples[2] - [3].
Notes et références
- (en) Rashid Al-Din (trad. du persan par John Andrew Boyle), The Successors of Genghis Khan, Université de Colombia, coll. « UNESCO Collection of Representative Works » (lire en ligne)
- (en) Luciano Petech, Tibetan Relations with Sung China and with the Mongols, p. 173-203, in China among Equals. The Middle Kingdom and its neighbours, 10th-14th centuries, Morris Rassaki (ed.), University of California Press, Berkeley, Los Angeles, London 1983, p. 182.
- Hugues-Jean de Dianous, « Le Tibet et ses relations avec la Chine », Politique étrangère, p.45 : « En 1253, l'empereur Mongkou (Hien Tsong) de la dynastie impériale mongole des Yuan, qui régnait alors sur la Chine, envoya une armée au Tibet, qui fut incorporée à l'empire Yuan. Ainsi qu'on l'a vu, il y avait eu antérieurement des rois au Tibet ; mais à partir de 1275, le pouvoir politique et l'autorité suprême religieuse ne firent plus qu'un dans ce pays, quand l'empereur mongol Koubilaï eut reconnu le chef de la secte bouddhiste sa-skay-pa, Phagspa, comme chef du Tibet ».
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