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Qinqiang

Le Qinqiang (chinois : 秊腔 ; pinyin : QĂ­nqiāng) ou Luantan (chinois : äș‚ćœˆ ; pinyin : LuĂ ntĂĄn) est un opĂ©ra chinois folklorique originaire de la province du Shaanxi en Chine[1], qui constitue il y a des centaines d'annĂ©es l'État de Qin. Ses mĂ©lodies sont originaires des contrĂ©es rurales du Shaanxi et du Gansu[2]. Le mot lui-mĂȘme signifie « le ton ou son de Qin[3]. »

Carte montrant la localisation de la province du Shaanxi en Chine.

Ce genre utilise des bangzi (blocs de bois) comme instruments d'accompagnement, dont le qinqiang tire son autre nom, l'opéra bangzi. Les mélodies bangzi sont trÚs anciennes et sont à l'origine en Chine des Quatre grandes caractéristiques mélodiques. le plus ancien et le plus influent genre d'opéra en Chine. Le qinqiang est un représentant de l'opéra bangzi et la principale origine des autres opéras bangzi[4].

Tan Dun, compositeur de l'opĂ©ra Le Premier empereur, a fait des recherches sur le qinqiang pour la conception de son Ɠuvre, afin d'apprendre plus sur les « anciens styles vocaux chinois[5]. »

Histoire

Le qinqiang est banni de Pékin en 1785 par l'empereur de l'époque, Qianlong. Il prend comme prétexte la « suggestion sexuelle de ce genre », mais la véritable raison est que les différences de style des anciennes formes d'opéra dont le qinqiang fait partie, permettent d'incorporer des critiques sociales de la Chine dans les piÚces. Toutefois, l'interdiction permet au style de se développer dans les régions en dehors de Pékin, en particulier dans les théùtres du sud-est de la Chine[6].

Personnages

Il existe treize types de personnages dans le qinqiang, dont quatre sortes de sheng (homme), six sortes de dan (femme), deux sortes de jing (homme au visage peint) et une sorte de chou (clown). Ces diffĂ©rents types sont connus sous l'appellation 13 Tou Wangzi (捁侉頭ç¶Č歐).

Acteurs

  • Wei Changsheng

RĂ©pertoire

  • Sandixie

Références

  1. (pt) « China promove programas diversificados durante o Festival da Primavera », sur China Radio International, .
  2. (en) « Chinese opera The First Emperor transmitted live into theaters worldwide », sur Le Quotidien du peuple, .
  3. (en) Adam Yuet Chau, Miraculous response : doing popular religion in contemporary China, Stanford University Press, (lire en ligne), p. 53.
  4. (en) Women of China, (lire en ligne).
  5. (en) Matt Dobkin et Ken Smith, « Tan Dun's Operatic Odyssey », Playbill,‎ (lire en ligne).
  6. (en) Li Ruru, Soul of Beijing Opera : Creativity and Continuity in Modern Performance, Hong Kong, Hong Kong University Press, (lire en ligne), p. 36.

Liens externes

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