Accueil🇫🇷Chercher

Puits des Combes

Le puits des Combes a été construit au début des années 1950 par la Société des bétons Freyssinet-Limousin.

Puits des Combes
Vue générale du carreau en 2014.
Présentation
Type
Chevalement de mine
Destination initiale
Exploitation minière
Destination actuelle
Conservation du patrimoine
Style
industriel mi-XXe siècle
Construction
1950
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Site web
Coordonnées
45° 24′ 52″ N, 4° 21′ 50″ E
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Situé sur la commune de La Ricamarie, visible aujourd'hui encore sur le flanc nord de la vallée de l'Ondaine, le puits des Combes est un des rares « témoins » de l'exploitation du charbon du bassin houiller de la Loire.

Le puits (le chevalement et la salle des machines) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [1].

Une conception atypique

À partir de 1934, avait été creusé un « bure » (un puits souterrain ne débouchant pas au jour) servant à stocker les remblais des puits Dyèvre et St.-Dominique à 23m mètres de profondeur. Le silo souterrain était alors accessible par une galerie débouchant à la surface.

En 1935, le réservoir souterrain prolongé jusqu'au jour et le bure devint un véritable puits grâce à des moyens d’extraction de fortune. Trois campagnes de fonçage de 1937 à 1950 repousse le fond du puits des Combes jusqu’à la cote -496 m.

Un chevalement de dernière génération

Le chevalement lui-même est original, de par l'absence de poussards, c'est-à-dire de deux longs jambages obliques, permettent ordinairement de compenser les forces considérables qui sont exercées par la traction des câbles. Il remplace dans les années 1950 le système de fortune installé dans les années 1930.

Le chevalement des Combes n'adopte pas ce profil en "R" mais prend la forme d'une tour au sommet de laquelle se situe un renflement bétonné sur lequel reposent les deux molettes. La force exercée sur le chevalement est ainsi compensée par ce renflement ainsi que par l'homogénéité de la structure (emploi possible du béton précontraint).

  • DĂ©tail du sommet du chevalement et des molettes.
    DĂ©tail du sommet du chevalement et des molettes.
  • L'intĂ©rieur du chevalement.
    L'intérieur du chevalement.
  • La recette.
    La recette.
  • Le bâtiment de la machine d'extraction.
    Le bâtiment de la machine d'extraction.
  • Vue panoramique du site.
    Vue panoramique du site.

La production

Grâce Ă  des mĂ©thodes moderne d’abattage au fond, de grosses berlines, et une machine d’extraction de 1 500 ch. le puits des Combes rĂ©ussissait Ă  tirer vers 1960 jusqu’à 1 000 ou 1 200 tonnes de minerai par jour. ArrivĂ©es Ă  la recette de jour, les berlines Ă©taient expulsĂ©es de la cage Ă  l’aide de poussoirs Ă©lectriques. Elles Ă©taient ensuite culbutĂ©es et le charbon dĂ©versĂ© dans une trĂ©mie puis sur un convoyeur Ă  bande de 1,2 km de long, filait Ă  flanc de coteau, jusqu’au criblage/lavoir du puits Pigeot. MalgrĂ© sa taille modeste, il Ă©tait dans les annĂ©es 60 le premier puits d'extraction du bassin.

À partir de l’été 1972 et jusqu’en 1983, le puits des Combes ne fonctionnait plus que comme puits d’exhaure (épuisement des eaux). Un système de pompe à pression extrayait régulièrement les eaux, de façon à protéger les travaux du puits Pigeot.

C'est peut-être sa conception originale (un silo transformé en puits) qui explique son emplacement géographique particulier (au sommet d'une colline). C'est d'ailleurs le fait qu'il était relativement isolé et inaccessible qui explique qu'il n'ait pas été détruit à la fin de l'activité.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Couriot, l'album, coll. Patrimoine du bassin de la Loire n°1, MusĂ©e de la mine de Saint-Étienne( Ă©dition Ville de Saint-Étienne), 2002.
  • 100 sites en enjeux, L'hĂ©ritage industriel de Saint-Étienne et de son territoire, coll. Patrimoines du bassin de la Loire n°2, MusĂ©e de la mine de Saint-Étienne (Ă©dition Ville de Saint-Étienne), 2006.
  • M. BEDOIN, Le patrimoine minier stĂ©phanois : guide de promenade, 1985.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.