Psycho Mantis
Psycho Mantis est un personnage de jeu vidéo dans la série Metal Gear. Il fait son apparition dans Metal Gear Solid.
Histoire
Dans sa jeunesse, Mantis vit dans un petit village de Russie. La première personne dont il peut lire les pensées est son père : il n'y découvre que mépris et haine envers lui-même. En effet, son père le déteste car il considère Mantis responsable du décès de sa mère, morte en l'accouchant. Ayant très peur de son père, il le tue et brûle son village pour enterrer son passé.
En 1976, il rejoint l'unité XOF pour participer au projet B&B. Lire les pensées du corps de Volgin le terrifie ; c'est à cette occasion qu'il se crée une deuxième personnalité tueuse.
En 1984, The Sorrow cause d'importants dégâts à Mantis pour le punir de ses erreurs.
Plus tard, des membres du KGB sont impressionnés par ses talents et l'engagent en l'entraînant comme « Soldat Psychique ». Après quelques années de service, il rejoint le FBI aux États-Unis et devint ainsi profiler en lisant les pensées des tueurs et des psychopathes afin qu'on puisse les arrêter et anticiper leurs actions. Il est ensuite recruté par Fox Hound.
En 2005, Mantis prend part au soulèvement des membres de Fox Hound à Shadow Moses. Ses talents sont notamment utilisés pour effectuer des lavages de cerveaux aux Soldats Génomes. Solid Snake tue Mantis dans le bureau du commandant situé sous le hangar à ogives, dans un combat risqué où Meryl Silverburgh, contrôlée par ce dernier, menace Solid Snake avec son Desert Eagle avant de pointer l'arme vers elle. Juste avant de mourir, Mantis explique avoir rejoint FoxHound pour faire le plus de victimes possibles et raconte la destruction de son village.
Sentant la mort l'emporter, Mantis montre le chemin à suivre à Snake et Meryl afin d'arriver au hangar de Metal Gear REX. Il précise que c'est la première fois qu'il utilise ses pouvoirs pour aider quelqu'un, Snake étant d'après lui la seule personne qu'il ait rencontré à avoir un esprit pur.
« Ca fait drôle… ça fait… du bien… »[1] sont ses dernières paroles. Il est ensuite emporté par The Sorrow.
Psycho Mantis réapparaît dans Metal Gear Solid 4: Guns of the Patriots en tant que spectre. Il réussit à forcer les B&B Corps à devenir d'impitoyables guerrières grâce à ses pouvoirs. Il apparaît à la suite du combat contre Screaming Mantis qui se revèle être possédée par Psycho Mantis.
Peu après, son esprit disparaît en hurlant, après que The Sorrow apparaît et exorcise l'esprit de Mantis du monde des vivants.
Pouvoirs
Psycho Mantis est un des plus grands spécialistes de psychokinésie et de télépathie du monde. Il est capable de lire les pensées d'autrui avec grande facilité, ainsi que de bouger des objets, même lourds, par la force de son mental. De plus, cette même force lui donne d'étonnants pouvoir pyrokinétiques.
Notes
- Mantis porte un masque pour se protéger des pensées des autres.
- Le masque de Mantis le protège aussi, par coïncidence, du virus « FoxDie ».
- Avant le combat contre Snake, Mantis propose au joueur de lui montrer « l'étendue de son pouvoir », il proposera de poser le contrôleur sur le sol afin de le faire se déplacer grâce aux vibrations[2]. De plus, après avoir scanné les informations contenues dans la carte mémoire de la PlayStation, il fait des commentaires sur les jeux Konami suivants, si au moins une sauvegarde est présente sur la carte : Castlevania Chronicles, Suikoden, Vandal Hearts, Azure Dreams. Enfin, en fonction du nombre de sauvegardes et des statistiques sur la partie en cours, Mantis ajoute des commentaires sur votre personnalité.
- Lors du combat contre Mantis, celui-ci prend régulièrement contrôle de la télévision[2] : un écran noir apparaît, avec en logo vert en haut à droite le sigle HIDEO (imitant en tout point un poste de télévision Sony où l'on serait passé sur le canal auxiliaire, avec bien souvent la mention VIDEO en haut à droite). Le HIDEO fait référence au créateur du jeu Hideo Kojima.
- Lors du combat contre Mantis, il est capable de lire dans l'esprit de Snake et anticipe donc les mouvements du joueur, ce qui fait qu'il devient quasiment invincible (une touche toutes les dix tentatives en moyenne). Cependant, en changeant le port de la manette[2], Mantis n'a plus cette capacité. À la fin du combat, à l'agonie, il fait une remarque sur le fait qu'il n'a pas pu lire les pensées de Snake.
- Une autre technique pour le vaincre est de détruire les statues situées de part et d'autre de la pièce. Ces statues représentent la tête de Mantis, et le choc psychologique qu'il reçoit en assistant à leur destruction le prive de ses pouvoirs.
- Avant le combat contre Mantis, ce dernier donne vie aux têtes de portraits de la salle. Parmi ces portraits, l'un d'eux représente Hideo Kojima, le créateur de Metal Gear Solid. Ce clin d'œil n'apparaît cependant que dans Metal Gear Solid: The Twin Snakes, le remake du premier Metal Gear Solid.
- C'est Philippe Monnet qui incarne le personnage dans la version française, Kazuyuki Sogabe dans la version japonaise et Doug Stone dans la version anglaise. À noter que pour les nouveaux dialogues de Metal Gear Solid 4, Shōzō Iizuka remplace Sogabe (mort en 2006) dont la voix est tout de même utilisée pour les répliques reprises du premier jeu.
- Mantis fait allusion au fait qu'il y ait une sauvegarde de The Legend of Zelda: The Wind Waker dans la version Twin Snakes. Il fait également référence aux sauvegardes d'Eternal Darkness, de Super Smash Bros. Melee et de Super Mario Sunshine.
- Dans Metal Gear Solid 4, Screaming Mantis des B&B Corps possède une poupée à son effigie du nom de poupée Mantis. Elle est considérée comme une arme et sert à manipuler le corps des vivants.
- Psycho Mantis est le seul membre principal de l'unité Fox Hound que Solid Snake tue directement dès leur première confrontation (quant à Decoy Octopus, il meurt par le virus FoxDie.)
Notes et références
- Dans la version japonaise ainsi que dans le remake sur GameCube (Metal Gear Solid: The Twin Snakes), il indique avoir un sentiment de nostalgie, faisant référence à sa mère qui a elle aussi aidé quelqu'un avant de mourir, l'ayant mise au monde en mourant.
- Marcus (ill. Guillaume Lapeyre, photogr. Raoul Dobremel, mise en couleurs Julien Nido), Nos Jeux vidéo 90-2000 : De la raquette de Pong au racket dans GTA, l'irrésistible ascension des jeux vidéo, Paris, Hors Collection, coll. « Nostalgie / Nostalgie illustré », , 1re éd. (1re éd. 2014), 142 p., 260 × 260 mm, broché (ISBN 978-2-258-11049-6, BNF 44203686, présentation en ligne), partie 1, « La PlayStation, le retour du jeu cool ! », p. 10.