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Prolétaires pour le communisme

Conseils utiles Ă  la personne qui appose le bandeau

Prolétaires pour le communisme (PPLC) était un groupe autonome fondé en 1986 à Paris par Guy Dardel.

Fort d'une trentaine de militants, Prolétaires Pour Le Communisme cofonde le Comité des Mal-Logés, implanté dans les quartiers Nord-Est de la capitale, puis s'en sépare pour épauler la création d'une association concurrente plus aux ordres des futures composantes de la gauche plurielle.

En 1991, PPLC s'autodissout et trois de ses membres dissidents fonderont « Groupe de Prolétaires Vers le Communisme » (GPVC) avec une dizaine de membres du comité des mal-logés.

Dans sa brochure sur le ComitĂ© des Mal-LogĂ©s, GPVC se montre trĂšs critique Ă  l'Ă©gard de la RĂ©publique Populaire de Chine de l'Ă©poque de Mao Zedong, que GPVC considĂšre comme un État capitaliste. GPVC Ă©crit ainsi Ă  propos de la Chine et de l'URSS :

« Dans ces pays les prolĂ©taires n'ont jamais cessĂ© d'ĂȘtre exploitĂ©s quelles que soient les transformations, ces derniĂšres sont restĂ©es dans le cadre d'une Ă©conomie capitaliste. Il y a donc une tromperie Ă  appeler communistes des pays qui ne l'ont jamais Ă©tĂ© et qui ont choisi bon an mal an le capitalisme d’État comme mode de dĂ©veloppement. En tous cas, mĂȘme au lendemain des rĂ©volutions, l'exploitation a subsistĂ© et ces sociĂ©tĂ©s ne peuvent donc reprĂ©senter une alternative Ă  l'exploitation. Si des rĂ©volutionnaires communistes ont pris le pouvoir, on le voit aujourd'hui, cela n'a pas suffi Ă  libĂ©rer les populations et eux-mĂȘmes de l'exploitation. Face Ă  ces nombreuses difficultĂ©s ceux-ci sont devenus les gestionnaires des sociĂ©tĂ©s capitalistes en dĂ©veloppement. Les rĂ©pressions qu'ont subies et que subissent encore les populations de ces pays sont liĂ©es au dĂ©veloppement de l'Ă©conomie capitaliste dans ces pays avec la constitution d'une classe bourgeoise qui Ă  travers le Parti/État affirme son pouvoir. »

Bibliographie

Liens internes