Prix Louis-Guillaume
Créé peu de temps après la mort du poète Louis Guillaume, en référence non seulement à son œuvre poétique mais aussi à ses études critiques sur le poème en prose[1], le prix du poème en prose Louis-Guillaume (actuellement doté de 1000 euros), est remis annuellement par l’association Les Amis de Louis Guillaume pour un recueil de poésie constitué uniquement de poèmes en prose.
Ces poèmes doivent avoir été écrits en langue française et publiés dans le courant des deux années précédant la date annoncée pour l'attribution du Prix[2].
Lauréats
Le relevé chronologique ci-dessous est conforme à la liste établie par les soins de l'association Les Amis de Louis Guillaume.
- 1973 : Marcel Hennart, Abeilles, Chambelland
- 1974 : Raoul BĂ©cousse, Le Temps provisoire, Rougerie
- 1975 : Louis Le Bihan, Dans le déploiement des aubes proclamées
- 1976 : Pierre Vasseur Decroix, Végétales, L’Arche de Lumières
- 1977 : Paul Pugnaud, Atterrages, Rougerie
- 1979 : Daniel Lacomme, Sommeils, éd. du Pont de l’Épée
- 1980 : Hughes Labrusse, Deuil blanc, Rougerie
- 1981 : Gabrielle Althen, Présomption de l'éclat, Rougerie
- 1982 : Jacquette Reboul, L'Apprentie sorcière, éd. du Pont de l’Épée
- 1983 : Frédéric Musso, Le Point sur l'île, La Table Ronde
- 1984 : Jean Laurent, Jamais, Saint-Germain-des-Prés
- 1985 : Alain Andréucci, Charité, Rougerie
- 1986 : Christian Hubin, Personne, Corti
- 1987 : prix décerné conjointement à Albert Ayguesparse, Lecture des abîmes, Le Cormier, et à Gérard Bocholier, Poussière ardente, Rougerie
- 1988 : Dominique Sorrente, Les Voix de neige, Cheyne Ă©diteur
- 1989 : André Lagrange, Portulan(s), éd. des Prouvaires
- 1990 : André Doms, L'aube et l'Aval, Sud
- 1992 : Jean-Max Tixier, États du lieu suivi de Périmètre de l'arbre, Autres Temps
- 1993 : Jean Dubacq, Comment pouvez-vous lire à présent ? Il fait nuit, éd. Folle Avoine
- 1994 : Claude Darbellay, L'horizon n'a qu'un côté, P. A. P.
- 1995 : Francis Tessa, Lieux et autres miroirs, L'Arbre Ă paroles
- 1996 : Bernadette Engel-Roux, Ararat, Cheyne Ă©diteur
- 1997 : René Pons, Fin des terres, Jacques Brémond
- 1998 : Rose-Marie François, Répéter sa mort, Le Cormier
- 1999 : Jean-Luc Aribaud, Les Mondes illimités, L'Arrière-Pays
- 2000 : Alain Freixe, Comme des pas qui s'Ă©loignent, L'Amourier
- 2001 : Jean-Claude Martin, Ciels de miel et d'ortie, Ă©ditions Tarabuste
- 2002 : Philippe Jones, Domaines en cours, Le Cormier
- 2003 : Maryvonne Digot, Sous l'Ă©corce le feu, Babel
- 2004 : Olivier Deschizeaux, La Chambre close, Rougerie
- 2005 : Marc-André Brouillette, M'accompagne, éd. du Noroît
- 2006 : Gaspard Hons, Propos notés en ramassant des aiguilles de pin, Rougerie
- 2007 : Robert Nédélec, Contre-jour, L'Arrière-Pays
- 2008 : Alta Ifland, Voix de glace, Les Figues Press
- 2009 : Jacqueline Roques, La Note bleue, Rougerie
- 2011 : Raphaël Miccoli, Cœur à corps, Le Taillis Pré
- 2012 : Déborah Heissler, Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe, Cheyne éditeur
- 2013 : Sofia Queiros, Et puis plus rien de rĂŞves, Ă©d. Isabelle Sauvage
- 2014 : Françoise Ascal, Lignées, éd. Æncrages & Co
- 2015 : Mathilde Vischer, Lisières, éd. p.i.sage intérieur
- 2016 : Jacques Josse, Hameau mort, Ă©d. Jacques Bremond
- 2017 : Françoise Lison-Leroy, Le silence a grandi, Rougerie
- 2018 : Christophe Mahy, Paysages du vent, Ă©d. Noires Terres
- 2019 : Stefanu Cesari, Bartolomeo in cristu, éd. Éoliennes
- 2020 : Anne Lorho, Froissements, Ă©d. La Rumeur libre
- 2021 : Frédéric Tison, La Table d’attente, éd. Librairie-Galerie Racine
Sources et références
L'essentiel de l'information contenue dans cet article trouve sa source dans les communiqués et publications de l'association Les Amis de Louis Guillaume.
- Voir en particulier sa conférence en Sorbonne de 1960, dont le texte peut être consulté à l'adresse Internet suivante: http://www.louis-guillaume.com/spip.php?article43
- Tous renseignements utiles sur ce prix sont disponibles sur le site Internet de l'association: http://www.louis-guillaume.com/.