Prix Calmann-LĂ©vy
Le prix Calmann-Lévy, de la fondation du même nom[1], est un ancien prix triennal de littérature, créé en 1892 par l'Académie française et « destiné à récompenser une œuvre littéraire récemment publiée ou l’ensemble des œuvres littéraires d'un homme de lettres »[2].
« Calmann-Lévy est une maison d'édition française fondée en 1836 par Michel Lévy puis dirigée par son frère Calmann, à la mort de Michel en 1875, jusqu'en 1891. Après la disparition de Calmann Lévy en 1891, la libraire est reprise par sa veuve Pauline en 1892 : afin d'honorer à perpétuité la mémoire de son mari, elle proposa, le 4 janvier 1892 à l'Académie française, qui accepta, de lui servir une rente pour décerner le "Prix Calmann Lévy" »[3].
Lauréats
- 1892 : Ernest Daudet pour l'ensemble de ses travaux historiques et littéraires
- 1895 : Émile Bergerat pour l'ensemble de son œuvre
- 1898 : François de Curel pour l'ensemble de son œuvre
- 1901 : Paul Perret pour l'ensemble de son Ĺ“uvre
- 1904 : Catulle Mendès pour le rapport sur le mouvement poétique de 1867 à 1900
- 1907 : Théodore de Wyzewa
- 1910 : André Beaunier pour l'édition des Carnets de Joubert
- 1913 : Paul Gaultier pour l'ensemble de son Ĺ“uvre
- 1916 : Henri de Malleray (1859-1916) pour À travers l’Allemagne
- 1919 : Paul Darmentières (Paul Hazard)
- 1922 : Jacques des Gachons
- 1925 : Ferdinand Bac pour Jardins enchantés. Un Romancero. Avec 36 jardins en couleurs de l'auteur
- 1928 : André Maurel
- 1931 : Raoul Narsy (1860-1941)
- 1934 : Victor Goedorp (1874-1963)
- 1937 : Robert Bourget-Pailleron
- 1940 : Pierre de Lacretelle (1886-1969) pour Madame de Staël et les hommes
- 1943 : Gaston Picard (1892-1962) pour Le plus bel amour de Stendhal
- 1949 : René Dollot pour l'ensemble de ses ouvrages sur Stendhal
- 1958 :
- Alfred Gernoux pour Nantes, de jadis Ă nos jours
- Aimé Dupuy (1888-1976) pour L’Algérie et La Tunisie (dans les lettres d'expression française)
- 1975 : Didier Martin pour Le Prince dénaturé
- 1976 : Jean Markale pour La tradition celtique en Bretagne armoricaine
- 1979 : Patrick Drevet pour Pour Geneviève
- 1984 : Jean-Paul Martin-Fugier (19..-1994) pour Le visage de ma mère
- 1987 :
- Manuel Burrus pour Paul Morand. Voyageur du XXe siècle
- Henri Malcor pour Louis Armand, quarante ans au service des hommes
Notes et références
- « Décret du 17 mars 1892 », sur Légifrance (consulté le )
- « Prix Calmann-Lévy », sur Académie française (consulté le )
- « Pauline Lévy », sur BnF (consulté le )
Liens externes
- Anciens prix décernés par l'Académie française sur le site de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1915, « à la mémoire des écrivains tués à l'ennemi » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1916, « aux écrivains combattants, tués ou blessés à l'ennemi » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1942, « prix décernés aux prisonniers de guerre » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1943, « prix décernés aux prisonniers de guerre » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1944, « prix décernés aux prisonniers de guerre » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1945, « prix décernés aux prisonniers de guerre » sur Archives de l'Académie française.
- Palmarès des prix de l'Académie française en 1946, « prix littéraires de la captivité » sur Archives de l'Académie française.