Primeira Missa no Brasil
Primeira Missa no Brasil (en français : Première messe au Brésil) est une peinture à l'huile réalisée par Victor Meirelles entre 1858 et 1861.
Artiste | |
---|---|
Date |
Entre et |
Type | |
Technique | |
Matériau | |
Dimensions (H × L) |
268 × 356 cm |
Localisation |
Première des grandes compositions de Victor Meirelles, elle reste l'œuvre la plus célèbre et la plus importante de toute sa production. Peint à Paris entre 1858 et 1861, pendant sa deuxième saison d'études comme boursier à l'Académie impériale des Beaux-Arts, il mesure 2,70 × 3,57 mètres sans le cadre. L'œuvre lui vaut d'être reconnu au prestigieux Salon de Paris de 1861, où il obtient les félicitations du jury — un exploit sans précédent pour un artiste brésilien, qui a eu une résonance très positive dans son pays[1] - [2] - [3]. À son retour au pays, il est consacré dans sa patrie, étant décoré chevalier de l'Ordre impérial de la Rose par l'empereur Pierre II[4].
En 1876, le tableau a été emmené à l'Exposition universelle de Philadelphie, aux États-Unis. En raison de problèmes lors du voyage de retour, la toile a dû être restaurée dès 1878, car elle avait été détériorée par l'entrée d'eau dans les cales du navire où elle avait été déposée. En 1921, à l'occasion de l'exposition commémorant le centenaire de l'Indépendance, il était en si mauvais état qu'il a fallu le restaurer. D'autres restaurations ont eu lieu en 1969 et 2000[4].
L'œuvre est le résultat direct du programme nationaliste, éducatif et civilisateur de Pierre II, qui, entre autres objectifs, visait à travers les arts plastiques à reconstruire visuellement des moments marquants de l'histoire du Brésil, servant à la cristallisation d'une identité nationale et comme carte de visite pour affirmer le Brésil parmi les nations progressistes du monde. Il a reçu des conseils constants pour son travail de la part d'Araújo Porto-Alegre, directeur de l'Académie impériale, ainsi que de Ferdinand Denis, directeur de la bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris, où il a fait des recherches sur l'iconographie se rapportant aux indigènes, et s'est probablement inspiré, pour la scène centrale, de la Première messe en Kabylie (1853) du peintre français Horace Vernet, et d’Une messe sous la Terreur (1847) de François Marius Granet[5].
Le tableau illustre un événement qui aurait eu lieu le , lorsque Pedro Álvares Cabral a fait dire une messe pour marquer symboliquement la prise de possession de la Terra de Vera Cruz (pt) par la Couronne portugaise et l'implantation de la foi catholique[6] - [7].
Notes et références
(pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en portugais intitulée « Victor Meirelles » (voir la liste des auteurs).
- (pt) Carlos Rubens, « Victor Meirelles », Pequena História das Artes Plásticas no Brasil, Edição Brasiliana online, , p. 123-131 (lire en ligne).
- (pt) Regis Mallmann, Os passos do maior pintor brasileiro do século XIX entre Desterro, Paris e o Rio de Janeiro, Museu Victor Mirelles, (lire en ligne).
- (pt) Teresinha Sueli Franz, « Victor Meirelles e a Construção da Identidade Brasileira », 19&20 - A revista eletrônica de DezenoveVinte, vol. II, no 3, (lire en ligne).
- (pt) « MARGS - "A Primeira Missa no Brasil" estará em exposição até 27 de julho », Universitário, (lire en ligne).
- « François-Marius Granet, Une messe sous la Terreur », sur virgileseptembre.tumblr.com (consulté le ).
- (pt) Sandra Makowiecky et Luciane Ruschel Nascimento Garcez, « O contato com uma obra prima: a primeira missa de Victor Meirelles e o renascimento de uma pintura », dans Anais do 17° Encontro Nacional da Associação Nacional de Pesquisadores em Artes Plásticas: Panorama da Pesquisa em Artes Visuais, Florianópolis, (lire en ligne).
- (pt) Sandra Makowiecky, « O tempo de Victor Meirelles e a Cidade de Florianópolis », 19&20 - A revista eletrônica de DezenoveVinte, vol. III, no 4, (lire en ligne).
Annexes
Article connexe
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :