Accueil🇫🇷Chercher

Première maison d'Orange-Nice

La première maison d'Orange-Nice est une dynastie qui apparaît dans la seconde moitié du XIe siècle et qui semble issue des vicomtes de Nice[1].

Orange-Nice
Pays Royaume d'Arles
Saint-Empire romain germanique
Titres Comte d'Orange
Seigneur, vicomte de Nice
Seigneur de Courthézon, de Vence et de Gréolières
Fondation 885
Pons de Mevouillon
Déposition v.1150
Tiburge d'Orange
Ethnicité Occitans

Histoire

Au Xe siècle, Guillaume le Libérateur après avoir vaincu les Maures à la bataille de Tourtour, distribue les terres reconquises terra nullius à ses compagnons d'armes et vassaux. La région niçoise revient à Annon de Vence puis à ses descendants qui possèdent un pouvoir vicomtal sur Nice et sa région.

La seigneurie d'Orange est acquise progressivement vers 1070 par Bertrand-Raimbaud d'Orange par ses deux mariages.

À Gréolières Rostaing, baron de Gréolières-Vence, fait construire le château de Gréolières, dont il est fait mention dès 1079. Ce château remplaçait le Bau de Saint Jean, appelé Marjone, face au hameau de Saint-Pons, construit en 1047.

Affaiblie au fil des générations par la règle d'indivision des possessions, l'éviction de la famille de Nice se fait successivement en 1108 et 1117 au profit de l'évêché de Nice. En 1108, les descendants de Raimbaud de Nice autorisent les chanoines de Nice à acquérir par don ou par achat les honores de leurs hommes. Neuf ans plus tard, Jausserand-Laugier de la branche Gréolières vend à l’évêque Pierre et aux chanoines la moitié de ses possessions niçoises, l'autre moitié moitié étant laissée après sa mort. La municipalité de Nice devient ainsi à cette date une république maritime indépendante, qui se dotera vers 1144 d'un consulat[2].

En 1152, Laugier de Gréolières fit hommage à l'évêque de Nice. Ainsi en un peu moins d’un demi-siècle, les évêques Pierre et Arnaud ont donc réussi à éliminer de Provence orientale les descendants d’Odile ou, tout au moins, à les soumettre à leur autorité[2]. Vers 1230, le comte Raimond Bérenger IV de Provence entreprend le contrôle de la haute vallée du Loup et de mâter la noblesse locale. Les domaines de Vence et de Gréolières sont conquis par Romée de Villeneuve vers 1229, et en 1235 Raimond Bérenger IV le consacre premier baron de Vence. Le fief reste dans la famille de Villeneuve, barons de Vence, jusqu'à la Révolution

Filiation

Pons I
x Blismodis
Pons II
x Richilde
Annon
sgr de Vence
x Bonafilia
Pierre de Mirabel
évêque de Vaison
Féraud
évêque de Gap
Pons III
de Mevouillon
Laugier de Nice
v. 950-1032
Odile de Provence
dame de Nice
Branche
de Vence
Accelena d’Apt
Raimbaud
cosgr de Nice et Vence
1006-1073
Adélaïde
de Reillanne
Pierre de Nice
évêque de Sisteron
Jauccana
x Amic de Vence
Gerberge
x Bérenger
vicomte d’Avignon
Rostaing
sgr de Gréolières
1032-1067
Pierre II de Nice
évêque de Sisteron
1035-1103
Gisla
x Rostaing
sgr d'Agoult
Laugier-Rufus
sgr de Nice
1041-1075
x Amance de Castellane
Rostaing-Raimbaud
x Acelène de Fréjus
Bertrand-Raimbaud
sgr d'Orange
x Adélaïde de Canavese
Branche
de Vence
Laugier-Rostaing
x Ermengarde
Bertrand
Raimbaud II
potestas de Nice
Francon
potestas de Nice
Raimbaud II
sgr d'Orange
† 1121

x Rixende d'Apt
Laugier
évêque d'Avignon
Jausserand-Laugier
(ou Gaucerand)
sgr de Gréolières
Laugier III
Poncie
x Guillaume Talon
Giraud Adhémar
de Monteil
Tiburge
dame d'Orange
Guillaume
sgr d'Aumelas
Laugier
sgr de Gréolières
Maison de Châteauneuf
(sgr de Tourrette)
Maison d'Adhémar
Raimbaud
1140-1173
sgr d'Orange
Tiburge II
dame d'Orange
x Bertrand
sgr des Baux
Tiburgette
x Adhémar de Murviel
Maison des Baux
princes d'Orange

Notes et références

Notes

    Références

    1. « Les comtes d'Orange », sur Medieval Lands (Foundation for Medieval Genealogy) (consulté le )
    2. NAISSANCE ET AFFIRMATION DU CONSULAT DE NICE

    Voir aussi

    Ouvrages anciens

    Articles et ouvrages récents

    • Guillaume Clamens (Université Nice-Sophia-Antipolis), « La Famille des seigneurs de Nice : Origines et Généalogie (999-1154) », Archéam, no 16,‎ , pp. 26-61 (lire en ligne).
    • Marie-Pierre Estienne, Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe – XVe siècle, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, , 287 p. (ISBN 978-2-82182-761-5, lire en ligne). ([PDF] lire en ligne).
    • Jean-Pierre Poly, La Provence et la société féodale : 879-1166, contribution à l'étude des structures dites féodales dans le Midi, Paris, Bordas, , 431 p. (lire en ligne), p. 93.
    • Alain Venturini, « Chapitre V - Le temps des Reillane-Vence », dans Georges Castellan (sous la dir.), Histoire de Vence et du Pays Vençois, Aix-en-Provence, (lire en ligne).
    • Alain Venturini, « Naissance et affirmation du Consulat de Nice », Recherches Régionales. Alpes-Maritimes et contrées limitrophes, no 185,‎ , p. 5-19 (lire en ligne [PDF]).

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.