PrĂȘtre-critique
Dans la littĂ©rature quĂ©bĂ©coise, un prĂȘtre-critique Ă©tait un clerc qui exerçait le mĂ©tier de critique littĂ©raire.
Les goĂ»ts personnels des prĂȘtres-critiques Ă©taient empreints de morale chrĂ©tienne, parce qu'ils Ă©taient tous issus des sĂ©minaires et des collĂšges, tout comme les Ă©crivains.
Le premier prĂȘtre-critique fut l'AbbĂ© Casgrain dans les annĂ©es 1860. Le plus connu d'entre eux est Camille Roy, qui forma toute une gĂ©nĂ©ration d'Ă©crivains au dĂ©but du XXe siĂšcle. Louis Dantin exerça aussi une grande influence.
Devant la multiplication du nombre de talents littĂ©raires, les prĂȘtres-critiques ont dĂ» ĂȘtre remplacĂ©s par des spĂ©cialistes laĂŻcs sur les questions de littĂ©rature.
Gilles Marcotte est un des premiers critiques littéraires à n'avoir aucune inspiration religieuse, à l'aube de la Révolution tranquille.
PrĂȘtre-critiques
- Pierre Angers
- Samuel Baillargeon
- Abbé Casgrain
- Abbé Dandurand
- Henri d'Arles
- Louis Dantin, défroqué
- Camille Roy
Voir aussi
- PrĂȘtre-historien
Source
- Tougas, Gérard. Histoire de la littérature canadienne-française, Presses universitaires de France, 1966, 309 pages.