Cet article traite de différents aspects de la présence des femmes dans le journalisme au Québec.
Sommaire
Les généralisations du domaine
Quotidiennement, et ce, depuis plus de nombreuses années, un phénomène populaire plane au-dessus du milieu des médias sportifs. Cette réalité est expliquée par le fait qu’il est fréquent et normal pour les auditeurs d’être soumis à une présence de la gent masculine plus importante que celle des femmes au sein de ce même domaine. En quelque sorte, cette vérité est catégorisée par le fait que la société éduque chacun des individus selon des principes préétablis, d’où découleront l’histoire des femmes et la lutte des droits de ces dernières. De là, s’ensuivra une obligation pour les femmes journalistes et chroniqueuses d’être assujetties à des réalités souvent non désirées telles que la lutte contre le poids de la tradition, la frontière égérie par les entreprises de journalisme entre les sports masculins et féminins ou encore ainsi que l’atteinte d’un poste de direction pratiquement inatteignable pour la femme[1].
La lutte contre le poids des traditions
Il y a environ près de deux décennies, la présence des femmes couvrant l’actualité sportive se faisait plutôt rare. En fait, les chaînes de télévision possédaient un profil type de journaliste recherché, soit celui d’un journaliste masculin spécialisé dans le domaine sportif. À ce moment-là, aucune dérogation n’était envisageable. S’ensuivit une adoption de ce stéréotype par l’ensemble des téléspectateurs et des lecteurs de presse sportive. Par la suite, cette imposition accapara la mentalité des dirigeants des moyens de communication. Avec cet enjeu, les femmes se voyaient donc confrontées à une réalité bien évidente pour elles. L’accès aux équipes de rédaction sportive comporterait bien plus d’échelons qu’il en était imposé à l’homme.
La frontière entre les sports masculins et féminins
Aujourd’hui, et ce, davantage dans le monde journalistique américain, il est fréquent de côtoyer des journalistes féminines que ce soit dans la sphère du football, de la boxe ou même dans les circuits automobiles. Mais la situation n’a pas toujours été ainsi. Il y a quelques années, les entreprises de communication imposaient une distinction entre les sports masculins tels que le hockey sur glace, la boxe, le football ou encore les grands prix automobiles et les sports féminins comme la natation, le tennis ou bien la gymnastique. Aujourd’hui, les empires médiatiques ont compris que la complexité de tout sport peut être saisie et rendue avec le même degré de précision, que l’auteur soit un homme ou une femme.
L'inatteignabilité des postes de direction
Dans la majorité des cas, les femmes journalistes ne parviennent pas à atteindre les échelons d’une manière aussi évidente que les hommes évoluant dans le même domaine. Cette vérité peut être due à une mauvaise habitude acquise en début de cheminement pour une égalité d’évolution dans le domaine journalistique pour les femmes, habitude étant ardue à corriger.
Une amélioration de la situation
La société actuelle se donne le devoir d’accomplir les choses d’une manière différente contrairement à ce que les anciennes générations ont pu connaître. Les instances dirigeantes d’entreprises médiatiques sont de plus en plus nombreuses à donner l’opportunité à la gent féminine de développer un éventuel potentiel de succès dans ce domaine.
Celles qui ont gagné la partie
- Chantal Machabée fut la première femme à animer la diffusion du hockey des Canadiens de Montréal[2].
- Claudine Douville est journaliste de sports et auteure.
- Geneviève Langlois est reporter pour le réseau des sports[3].
- Elizabeth Rancourt est reporter pour TVA sports.
- Nancy Audet est reporter pour TVA Sports.
- Hélène Pelletier est analyste sportive pour les parties de tennis diffusées sur la chaîne du réseau des sports.
- Marie-Josée Turcotte est chef d’antenne sur les ondes de Radio-Canada.
- Karine Champagne est chef d'antenne sur les ondes de TVA Sports.
- Corinne Jean est journaliste sur les ondes de TVA Sports[4].
- Frédérique Guay est journaliste sur les ondes de TVA Sports[4].
- Marie-Claude Savard, anciennement présentatrive sportive.
- Céline Galipeau est devenue la première femme à être chef d’antenne de la télévision de Radio-Canada.
Références
- http://www.la84foundation.org/OlympicInformationCenter/RevueOlympique/1997/orfXXVI15/orfXXVI15zc.pdf
- « Antichambre / RDS.ca », sur RDS.ca (consulté le ).
- https://www.linkedin.com/pub/genevi%C3%A8ve-langlois/16/404/1a3
- « TVA Sports aura un bon «esprit d'équipe» », sur TVA Nouvelles (consulté le ).