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Poursuites dans la nuit

Poursuites dans la nuit (Nightfall) est un film américain réalisé par Jacques Tourneur, sorti en 1957.

Poursuites dans la nuit

Titre original Nightfall
RĂ©alisation Jacques Tourneur
Scénario Stirling Silliphant
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre film noir
Durée 78 minutes
Sortie 1957

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Los Angeles. Un homme, tout en vaquant Ă  ses occupations quotidiennes, semble tenir Ă  rester discret, comme s'il craignait d'ĂŞtre vu. Il est abordĂ© par un autre qui attend le passage de l'autobus et prĂ©tend ĂŞtre un chercheur. Le premier homme rencontre Marie Gardner juste après, par hasard dans un restaurant. Elle lui dit qu'elle travaille comme mannequin dans un magasin. Pendant ce temps, l'homme Ă  l'autobus rentre chez lui et parle Ă  sa compagne. On dĂ©couvre qu'il est Ben Fraser, dĂ©tective des assurances, et qu'il observe l'autre homme car ce dernier, qui s'appelle James, est soupçonnĂ© d'ĂŞtre mĂŞlĂ© au cambriolage d'une banque. Lorsque Marie et James sortent dans la rue, deux hommes Ă©mergeant de l'ombre obligent James Ă  monter dans une voiture. Il a juste le temps de rĂ©primander Marie qui semble avoir servi d'appât. Les kidnappeurs essayent de le forcer Ă  rĂ©vĂ©ler l'emplacement d'une forte somme d'argent, dont James dit tout ignorer. Ben, n'arrivant pas Ă  dormir, raconte Ă  sa compagne Ă  quel point il est tourmentĂ© par cette affaire : Il a tellement espionnĂ© James qu'il est certain de le connaĂ®tre parfaitement. Il a une vie parfaitement rĂ©glĂ©e, ne ressemblant pas Ă  celle d'un voleur en fuite. Alors que les kidnappeurs menacent de plus en plus sĂ©rieusement la vie de James, celui-ci se rappelle alors le moment de la rencontre avec ceux-ci dans le Wyoming...

Fiche technique

Distribution

Accueil

  • Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinĂ©ma, les films, Bouquins Robert Laffont.
  • The Cinema of Nightfall, Jacques Tourneur, (en) Chris Fujiwara, The Johns Hopkins University press, 2000, P. 235 - 241

« De même que le héros cligne des yeux face à l’agression des néons qui annoncent, dès le premier plan du film, une abstraite menace, de même une lumière encore plus aveuglante – le désert enneigé qui finit par engloutir les personnages – absorbe peu à peu toute trajectoire et tout désir. La neige, cet élément volatil qui absorbe les sons et renvoie la lumière, comme si elle voulait la chasser loin, très loin, est la métaphore ultime de l’art tourneurien du chuchotement et de l’étouffement. Cette neige plus implacable que la nuit, plus silencieuse que la mort, plus secrète que le diable, offre à deux acteurs idéalement las (Aldo Ray et Anne Bancroft) la vision, sinon du salut ou du repos, du moins d’une trêve. La mort n’est pas loin, mais il suffit d’une caresse sur une joue mal rasée pour oublier les taches de sang qui jettent une note discordante dans la neige. »

— Critique parue dans Les Inrocks le 5 juin 2012, à l'occasion de la sortie du film en DVD

Ă€ noter

  • Le personnage interprĂ©tĂ© par Aldo Ray prĂ©sente des similaritĂ©s avec l'acteur lui-mĂŞme : le passĂ© de vĂ©tĂ©ran Ă  Okinawa du personnage principal prĂ©sentĂ© dans le film coĂŻncide notamment avec l'engagement de Aldo Ray pendant la Seconde Guerre mondiale.

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