Pottery Barn
Pottery Barn est une chaîne américaine de magasins de meubles présente aux États-Unis, au Canada et à Puerto Rico. Depuis , quand la chaîne a été rachetée à Gap Inc, Pottery Barn est devenu une filiale de Williams-Sonoma.
L'entreprise est basée à San Francisco en Californie. Pottery Barn possède également plusieurs magasins spécialisés comme Pottery Barn Kids and PBteen. Pottery Barn offre deux lignes de produits bien distinctes : le catalogue de meubles classique, et le catalogue Bed + Bath (lit + bain) pour se concentrer uniquement sur ses draps de bain et de lit.
Pottery Barn a été fondé en 1950 par les frères Morris et Paul Secon (en).
Dans la culture populaire
Après la diffusion de l'épisode The One With The Apothecary Table de Friends (Celui qui avait le derrière entre deux chaises, n° 11 de la saison 6), dans lequel Rachel Green achète des meubles dans un magasin Pottery Barn, les ventes ont connu un pic[1]. La belle qualité des draps imprimés vendus par Pottery Barn est également vantée dans l'épisode de Friends, mais d'une façon pince sans rire : Rachel affirme que ces "draps d'occasion de prix très modique viennent du marché aux puces", avant de les utiliser comme nappe, et que Phoebe répande dessus un grand verre de vin rouge... Rachel Green évoque également Pottery Barn dans l'épisode Celui où Rachel dit tout.
Dans l'épisode de Seinfeld The Junk Mail, Kramer reçoit énormément de catalogues Pottery Barn, et se venge en les rejetant directement dans les magasins de la marque.
Dans l'épisode 5 de la saison 2 de The Big Bang Theory The Euclid Alternative (L'alternative d'Euclide), Sheldon Cooper, malgré tous ses efforts, ne parvient pas à rapporter ses draps Star Wars achetés chez Pottery Barn au prétexte qu'ils sont trop stimulants pour être compatible avec une bonne nuit de sommeil.
L'expression Pottery Barn rule
L'instauration de la règle « qui casse, paye », souvent annoncée par affiches aux clients des magasins de poterie, verrerie ou porcelaine, a été attribuée à la chaine Pottery Barn. Or il se trouve qu'au contraire Pottery Barn n'exige pas de ses chalands maladroits ou négligents qu'ils payent les articles cassés par leur faute[2], alors que selon l'usage, dans de nombreux états le vendeur peut en exiger le règlement (quitte au client incriminé à prouver que le magasin a commis une négligence fautive en laissant manipuler ses marchandises).
La formule Pottery Barn rule, dérivée par abus de langage de l'expression "pottery store rule" (que le journaliste Thomas L. Friedman du The New York Times dit avoir imprimée le premier en 2004[3]) a été utilisée ultérieurement par des personnalités du monde politique dans le sens : « la faveur que les électeurs vous accordent est une denrée fragile; si vous les indisposez, vous en supporterez les conséquences ».
Bob Woodward, dans son livre Plan of Attack (en), écrit [4] que le Secrétaire d'État des États-Unis Colin Powell l'a utilisée (d'une façon légèrement erronée [5]) en pour avertir le président George W. Bush que l'invasion de l'Irak ne serait pas seulement une promenade militaire, mais aurait pour corollaire la prise en main par les USA de la gestion ultérieure du pays.
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pottery Barn » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pottery Barn rule » (voir la liste des auteurs).
Notes
- (en) Live From the Catalog Conference: The Williams-Sonoma Brands Have “Friends”. Ce placements de produits a été très critiqué par de nombreux téléspectateurs, vu que l'épisode tourne autour des meubles Pottery Barn
- Helen Huntley : Rule that isn't its rule upsets Pottery Barn (Une règle qui n'est pas la sienne perturbe Pottery Barn) url=http://www.sptimes.com/2004/04/20/Business/Rule_that_isn_t_its_r.shtml%7C work=St. Petersburg Times
- (en) William Safire, « If You Break It... », The New York Times,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- Bob Woodward, Plan of Attack, 2004, ed. Simon & Schuster, p. 150
- (en) William Safire, « If You Break It... », The New York Times,‎ (lire en ligne , consulté le ).