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Porta Cavalleggeri

La Porta Cavalleggeri était l'une des portes qui s'ouvraient dans les murs léonins de Rome .

Porta Cavalleggeri
Sur la gauche, la porta Cavalleggeri, murée de nos jours
Présentation
Type
Localisation
Localisation
Coordonnées
41° 54′ 01″ N, 12° 27′ 15″ E
Carte
Porta Cavalleggeri et, Ă  droite, les vestiges des "Turrionis"
Porta Cavalleggeri (vue de l'intérieur) dans un tableau de E. Roesler Franz
La fontaine (composée d'un sarcophage d'époque romaine) à côté de la porte Cavalleggeri

Actuellement, ses vestiges, murés, sont visibles dans le pan de mur de la place qui a pris son nom, mais il s’agit d’une reconstruction car le site original de la porte a été en 1904 déplacé de quelques mètres, sur l'autre côté de la Piazza del Sant'Uffizio.

Histoire

Le nom d'origine était Porta ad scholam Longobardorum, en raison de sa proximité avec une colonie de Lombards qui avait été établie [1]. Elle portait alors le nom de Porta Turrionis, car elle était située à côté de la tour (de construction incertaine, mais certainement restaurée par Antonio da Sangallo le Jeune, à l’époque du pape Paul III), toujours visible à l’entrée de la galerie actuelle Principe Amedeo. Lorsque celle du pape Pie IV a été construite à proximité immédiate, dans la caserne de la garde des Cavalleggeri, la porte en a pris le nom, qui subsiste encore.

La date de construction remonte au moment du retour des papes de la captivitĂ© d’Avignon, puis vers la fin du XIVe siècle, lorsque les papes, revenant Ă  Rome d’Avignon, fixèrent dĂ©finitivement leur rĂ©sidence au Vatican (abandon de la rĂ©sidence prĂ©cĂ©dente du Latran). Ă€ partir de lĂ , les trois ouvertures des murs lĂ©onins [2] s’avĂ©rèrent insuffisantes pour satisfaire les besoins de l’augmentation de la population et des constructions en dĂ©coulant. Stefano Piale, d’après un texte de 1590 et quelques citations, affirme qu’elle a Ă©tĂ© construite par le pape Nicolas V, environ au milieu du XVe siècle. Il faut ajouter que les rĂ©fĂ©rences Ă  la Porta Turrionis n'apparaissent que dans des mĂ©moires et des chroniques postĂ©rieures Ă  la fin du XIVe siècle.

Sur le sommet de l'arc, on voit deux blasons de la famille Borgia qui ont ensuite Ă©tĂ© apposĂ©s par le pape Alexandre VI en souvenir des travaux de restauration effectuĂ©s Ă  la porte et sur ces pans de murs aux alentours de 1500. L’aspect de la porte et de la restauration est ce qu’il est encore possible de voir aujourd’hui.

La première attaque sur la RĂ©publique romaine de la brigade du gĂ©nĂ©ral Pierre Alexandre Jean Mollière du contingent français du gĂ©nĂ©ral Nicolas Charles Victor Oudinot eut lieu le . Dans la dĂ©fense de la Porta Cavalleggeri, la 2e Brigade du 8e bataillon du gĂ©nĂ©ral Luigi Masi Ă©tait composĂ© de 1 000 hommes de la Garde nationale et 1 700 hommes des troupes du pape, dont l'acteur Tommaso Salvini. A cette occasion, les Français ont Ă©tĂ© rejetĂ©s.

 Notes

  1. Similaire à la Porta Santo Spirito, initialement Porta Saxonum en raison de sa proximité avec la colonie anglaise
  2. Sur le mur d'origine du pape Léon IV, seuls trois accès avaient été ouverts: la porta Sancti Angeli (porta San Angelo), la porte San Pellegrino et la posturula Saxonum

Bibliographie

  • Mauro Quercioli, Les murs et les portes de Rome , Newton Compton, 1982
  • Laura G. Cozzi, "Les portes de Rome", Ed. F. Spinosi, Rome, 1968

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