Pont Saint-Étienne
Le pont Saint-Étienne est un pont de la ville de Limoges. Il mesure 120 m de longueur et a été construit au XIIIe siècle.
Pont Saint-Étienne | ||||
Géographie | ||||
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Pays | France | |||
Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Haute-Vienne | |||
Commune | Limoges | |||
Coordonnées géographiques | 45° 49′ 45″ N, 1° 16′ 15″ E | |||
Fonction | ||||
Franchit | Vienne | |||
Caractéristiques techniques | ||||
Longueur | 120 m | |||
Largeur | 5 Ã 11 m | |||
Matériau(x) | Pierre | |||
Construction | ||||
Construction | XIIIe siècle | |||
Historique | ||||
Protection | Classé MH (1907) | |||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Limoges
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Historique
Au Moyen Âge, lorsque la ville de Limoges se retrouva coupée en deux (la Cité et le Château), les habitants du quartier de la cathédrale (la Cité) se retrouvèrent dépendants du vieux pont St Martial situé en aval sur la Vienne. Ils décidèrent donc de construire un pont, afin de ne plus être tributaires du Château[1].
Achevé en 1203, au-dessous de la muraille de la Cité, ce pont participait au système défensif de cette dernière. Il était défendu par deux tours munies de pont-levis, une à chaque extrémité. L'inscription rappelant les travaux de 1619 est enterrée sous le quai Louis Goujaud, avec la dernière arche. Réparé en 1854, il fut question de le démolir en 1903 pour bâtir un nouveau pont. L'opinion publique s'émut, les projets se modifièrent, et le pont est toujours là [1].
Durant la période industrielle, la Vienne était utilisée pour le flottage des bois d'œuvre et de chauffage, en provenance de la forêt limousine. Ces bois, débités aux dimensions marchandes, descendaient la rivière sous forme de trains ou en bûches perdues. Le pont St Étienne marquait la limite du flottage des bois. Ceux-ci étaient arrêtés en amont du pont par de solides "ramiers", constitués de pièces de charpentes, construits vers 1760 et détruits en 1897.
Le bois était alors stocké sur la berge, dans l'espace bois du port au bois (port du Naveix).
Le flottage des bois s'intensifiera au XIXe siècle, pour alimenter les nombreux fours à porcelaine de la ville de Limoges. Le plus ancien d'entre eux (Four des Casseaux), subsiste encore vers le Port du Naveix et dont le four dit « four à globe », classé monument historique (IA87000296) se visite dans l'usine de porcelaine Royal Limoges.
Depuis toujours, côté rive droite, le pont était entouré par les maisons des laveuses. Les laveuses assuraient la lessive des gens du Château, puis, plus tard, celle des bourgeois de la ville de Limoges. Cette pratique cessa vers le milieu du XXe siècle.
Classé monument historique en 1907[2], le pont St-Etienne, désormais réservé aux piétons, est encore utilisé par les pèlerins de St Jacques de Compostelle.
Description
Ce pont médiéval du XIIIe siècle, est l'un des mieux conservé de France.
Pont à avant-bec, côté amont pour casser le courant, et à contrefort en aval, pour défaire les remous.
Sa longueur est de 120 m environ, sa largeur de 5 m (11 m entre avant-bec et contrefort).
Il est supporté par sept arches inégales, en arcs brisés, (10,20 m, (10,60 m, (11,30 m, (12,40 m, (12,50 m, (11,40 m et (10,10 m). Leur système de construction permet à chacune d'elles d'assurer son autonomie.
Philatélie
- Un timbre postal, d'une valeur de 12 francs, représentant le pont Saint-Étienne et la cathédrale Saint-Étienne de Limoges a été émis le [3].
Notes et références
- La Vienne : de la Grande île à l'Île aux oiseaux, Limoges, Résidents et amis de l'Abbessaille, , 38 p. (ISBN 2-9511209-0-7, BNF 37172585).Cartes postales réunies et commentées par les Résidents et amis de l'Abbessaille.
- « Notice n°PA00100380 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le timbre [archive du ].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à l'architecture :