Pont Neuf (Ronda)
Le Pont Neuf (en espagnol : Puente Nuevo) est le plus rĂ©cent et le plus imposant des trois ponts franchissant les gorges du GuadalevĂn qui coupe la ville andalouse de Ronda en deux.
| Pont Neuf (es) Puente Nuevo | ||
 Le Puente Nuevo en 2011. | ||
| GĂ©ographie | ||
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| Pays | Espagne | |
| Communauté |  Andalousie
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| Commune | Ronda | |
| Coordonnées géographiques | 36° 44′ 27″ N, 5° 09′ 57″ O | |
| Fonction | ||
| Franchit | GuadalevĂn | |
| Fonction | pont routier | |
| Caractéristiques techniques | ||
| Type | pont en arc | |
| Hauteur | 98 m | |
| Construction | ||
| Construction | 1751 - 1793 | |
| Architecte(s) | José Martin de Aldehuela | |
| GĂ©olocalisation sur la carte : Espagne
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Histoire
L'idée de la construction d'un pont à cet endroit revient au roi Philippe V. En 1735, il ordonne la construction d'un ouvrage avec une arche de trente-cinq mètres de diamètre. Les travaux, qui devaient être achevés en huit mois, n'ont pas vu leur terme, le pont s'étant effondré en cours de construction[1].
La construction de l'actuel pont a dĂ©butĂ© en 1751 pour s'achever quarante-deux ans plus tard[2]. Il a Ă©tĂ© conçu par l'architecte JosĂ© Martin de Aldehuela et Ă©difiĂ© par Juan Antonio DĂaz Machuca[3].
Description
Le pont neuf de Ronda est une des principales attractions de la ville[1].
L'arche centrale comprend un local qui a été utilisé à des fins très diverses, dont une prison en particulier pendant la Guerre Civile[3]. Le pont héberge actuellement un musée[1].
Guerre civile
La légende raconte que les opposants au régime franquiste (ou au contraire les sympathisants franquistes) étaient jetés vivant du haut du pont. L'écrivain Hemingway se serait inspiré de cette histoire pour son livre Pour qui sonne le glas, dans lequel des prisonniers sont jetés vivant d'une falaise.
Notes et références
- (en) site de l'office de tourisme de Ronda
- ibid
- voir article sur le projet anglophone