Point Didot
Le Didot ou point Didot, crĂ©Ă© par François-Ambroise Didot en 1785[1] - [2], est un point typographique qui vaut 1â864 pied du roi. Douze points Didot font une unitĂ© cicĂ©ro.
Sa taille est thĂ©oriquement de 15 625â41 559 mm, soit environ 0,375 971 510 4 millimĂštres, bien quâil en existe certaines variantes :
- 0,376 065 mm (0,0249 % plus large) : valeur traditionnellement utilisée en imprimerie européenne.
- 0,376 000 mm (0,0076 % plus large) : utilisĂ© par Hermann Berthold et bien dâautres, devenu un standard de fait.
- 0,375 940 mm (0,0084 % plus petit) : soit 266 points par 100 mm. UtilisĂ© par le typographe Jan Tschichold (1902â1974).
Il y a deux autres dĂ©finitions du point typographique français, mais il ne sâagit guĂšre du point Didot :
- 0,375 000 mm (0,2584 % plus petit) : proposĂ© en 1975 par lâISO, jamais adoptĂ©.
- 0,400 000 mm (6,3910 % plus large) : unitĂ© adoptĂ©e par lâImprimerie nationale.
Le point Didot est utilisé en typographie traditionnelle. La typographie informatique et la publication assistée par ordinateur (PAO) utilisent de nos jours le point pica (valant 0,94 point Didot).
Notes et références
- « Point typographique », sur cavi.univ-paris3.fr (consulté le ).
- « ĂlĂ©ments de typographie », sur c2i.univ-paris5.fr (consultĂ© le ), p. 3.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Yves Perrousseaux, Manuel de typographie française élémentaire, Reillanne, Atelier Perrousseaux, , 5e éd. (1re éd. 1995), 126 p. (ISBN 2-911220-00-5)
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