Plan Matériel (Pathfinder, le jeu de rôle)

Cette planète est la plus proche du soleil ; cela explique la rapidité de sa révolution, qui lui vaut son surnom de « cheval ». Cette proximité rend également sa surface impropre à la vie, c'est essentiellement un vaste désert rocailleux sans atmosphère.

Les ressources minières ont été exploitées par un peuple, appelé les Premiers, qui a laissé derrière lui des machines qui se sont éveillées à la conscience et ont colonisé la surface. La surface est par ailleurs parsemée de puits ; la température à l'ombre a permis aux rares traces d'eau de geler et à des formes de vie biologique d'apparaître.

La planète est entourée d'une couche nuageuse qui maintient une atmosphère chaude et humide. C'est un monde luxuriant, recouvert essentiellement de jungles et de mangroves primaires.

Le continent de Sovyrian est habité par des Elfes ; c'est là que les Elfes de Golarion se sont réfugiés lors de la chute de la Pierre-Étoile, et c'est probablement leur monde d'origine. Mais la population majoritaire est constituée des Lashuntas, un peuple humanoïde ayant développé une société matriarcale. Les femelles sont graciles aux yeux des humains et des Elfes, alors que les mâles sont d'apparence bourrue. Leur civilisation s'intègre à l'environnement, mais attachent beaucoup d'importance à l'élévation de l'esprit ; ils développent d'ailleurs des capacités psioniques.

Le surnom de cette planète provient du fait qu'elle est la prison de Rovagug (le Caveau mort).

La couleur rouille du sol provient de l'importante quantité d'oxyde de fer. La géologie indique la présence autrefois d'océans, maintenant disparus ; l'eau s'est concentrée dans les calottes glaciaires des pôles.

L'espèce humanoïde la plus marquante sont les Shobhads, des géants de 3,6 m de haut possédant quatre bras et organisés en tribus. La planète héberge aussi des humains à la peau rouge, des hommes-rats (les Ysokis), des hommes-lézards, ainsi que les Contemplatifs d'Ashok, une espèce humanoïde au cerveau démesuré qui se dédient à la méditation pour dévoiler les secrets de l'Univers.

Verces est une « terre fixe » : elle a une rotation synchrone avec le soleil. Elle a donc une face continuellement exposée, le Plein-soleil, et une face perpétuellement à l'ombre, la Face cachée. La zone proche de l'équateur, appelée « le Terminateur », présente un climat tempéré où s'est développée une civilisation humanoïde, les Vercesiens.

Cette civilisation a atteint un haut degré de développement mêlant technologie et magie, la technomagie, et a construit des vaisseaux capables de voyager dans l'espace, les éther-vaisseaux. La civilisation vercesienne est fondée sur la collaboration entre trois castes : les Évolués, qui ont amélioré leurs capacités grâce à la technomagie ; les Purs, qui refusent la modification de leur corps, et assurent la production agricole ainsi que la gouvernance ; et les Vaisseaux divins, les prêtres. Les zones hors du Terminateur abritent quelques tribus vercesiennes ainsi que des espèces monstrueuses, mais aussi de précieuses ressources : ensoleillement fournissant de l'énergie aux villes côté Plein-soleil, eau et cristaux précieux côté Face cachée.

Diaspora une ceinture d'astéroïdes issue de la collision de deux anciennes planètes.

Il s'agissait initialement de deux planètes jumelles, Damiar et Iovo, orbitant l'une autour de l'autre. Les populations des deux planètes étaient entrées en contact et les échanges étaient fréquents. Puis, pour une raison inconnue, durant l'Âge des légendes sur Golarion, les planètes se sont fracassées et ont créé une ceinture d'astéroïdes ; c'est probablement l'un d'eux qui a été détourné par les Aboleths pour détruire l'empire Azlant (la Pierre-Étoile).

Les collisions entre astéroïdes sont devenues assez rares. Certains astéroïdes portent la trace des anciennes civilisations. Certains sont colonisés par un peuple humanoïdes élancés — plus de 3 m — les Sarcésiens, probablement les descendants des habitants des planètes qui se sont adaptés à la vie dans le vide : ils peuvent retenir leur souffle indéfiniment, et planer sur les vents solaires à l'aide de leurs ailes d'énergie pure. Des astéroïdes sont exploités par des araignées métalliques similaires à celles que l'on trouve sur Aballon.

Eox était autrefois une planète pleine de vie. L'espèce dominante était une espèce semblable à l'espèce humaine, mais avec une peau translucide, pour mieux capter la lumière du soleil lointain, et avec un cerveau plus développé. Ce peuple développa une technologie et une magie puissantes, accédant au voyage spatial, mais en laissant de côté les considérations sociales et morales.

Deux hypothèses sont avancées pour expliquer le cataclysme qui ravagea la planète : soit une punition divine, pour punir le peuple de vouloir s'élever au niveau des dieux ; ou alors, ce peuple inventa une arme terrifiante pour détruire les planètes jumelles Damiar et Iovo, qu'ils considéraient comme leurs rivales, et le retour de flammes consuma l'atmosphère et ravagea la surface.

Les rares survivants, rendus stériles par les radiations et condamnés à vivre sur un monde sans ressource, décidèrent de devenir des liches, et prirent le nom de Sages osseux. Les Sages osseux se consacrent maintenant leur immortalité à la recherche du savoir, toujours sans la moindre once de moralité. Affranchis de la nécessité de respirer ou de s'alimenter, ils sillonnent l'espace dans des vaisseaux sans coque.

L'orbite de la planète Triaxus a une grande excentricité (c'est une ellipse allongée dont le soleil occupe l'un des foyers), sa distance par rapport au soleil varie beaucoup, d'où son nom. Elle croise quasiment l'orbite de Golarion au plus proche, alors qu'elle est entre les orbites d'Eox et de Liavara au plus loin. Mais alors que cette révolution devrait durer quelques dizaines d'années selon les lois de l'astronomie, elle est pour une raison inconnue d'environ trois siècles.

Chaque génération du peuple humanoïde dominant ne connaît donc qu'une seule saison. Les Triaxiens nés en été sont glabres à la peau noire, tandis que ceux nés en hivers ont un pelage blanc. Ces peuples vivent avec une technologie de type médiévale. Le plus grand continent comprend deux grandes factions humanoïdes qui s'affrontent, l'une dominée par des dragons, l'autre constituée de royaumes humanoïdes tyranniques.

Liavara est une géante gazeuse entourée d'anneaux. Elle est peuplée d'être vivants qui volent ou flottent dans son atmosphère. Cette vie provient probablement d'une expédition de Brethediens qui aurait colonisé la planète et auraient oublié leurs racines. On pourrait croire que l'espèce liavarane la plus évoluée, des sortes de ballons flottant dans cet environnement, sont des Brethediens ayant régressé à l'état sauvage ; les Brethediens considèrent au contraire que les colons ont atteint un état d'harmonie avec leur environnement et les surnomme « les rêveurs ».

Certains satellites solides ont une taille suffisante pour abriter de la vie civilisée ; l'un d'eux est par exemple colonisé par des espèces insectoïdes, tandis qu'un autre a développé des civilisations proches des civilisations golariennes.

Bretheda est une géante gazeuse, et c'est la plus grande planète du système solaire.

Son atmosphère est agitée de nombreuses perturbations : elle présente une alternance de bandes de vents opposés, ce qui cause une activité orageuse importante. Son atmosphère abrite de nombreuses formes de vie, donc la plus évoluée est une sorte de ballons flottants de 3 m de long et possédant des tentacules pendant vers le bas ; contrairement à leurs cousins liavarans qui dérivent en solitaire, ils s'assemblent fréquemment pour mettre en commun leurs conscience, ce qui leur permet de trouver des solutions à leurs problèmes et d'affronter leurs agresseurs. Ils peuvent modeler leur corps pour s'adapter à diverses conditions, y compris le vide spatial, et ils ont développé une biotechnologie, synthétisant des molécules et des organismes au sein de leur propre corps.

La vie s'est également développée sur les satellites solides de Bretheda. On dénombre par exemple un satellite entièrement minéral dont les êtres vivants sont des cristaux à base de silicium, un satellite recouvert par une banquise sous laquelle s'est développée une civilisation marine, et un satellite dont la radioactivité est la source d'énergie de la vie (comme la lumière pour la photosynthèse).

Apostae est une planète ayant une orbite dont le plan est incliné par rapport aux autres planètes, ce qui laisse à penser que c'est un objet extérieur au système solaire qui a été capturé par la gravité du soleil. Sa surface est déserte à l'exception de portails de téléportation, dont l'un est couvert de symboles étranges et semble inactif. La surface recèle aussi des portes métalliques qui semblent mener vers l'intérieur de la planète, mais qui sont impossibles à ouvrir.

Apostae est en fait un vaisseau générationnel. Ses habitants sont bloqués à l'intérieur, et ont oublié le pourquoi et le comment de leur voyage. Le système automatisé gère entièrement le vaisseau et les moyens de vie, ainsi que la procréation. Les habitants semblent faire partie d'espèces toutes différentes ; du centaure à l'insectoïde, il n'en est pas deux de semblables.

La planète Aucturn est la plus mystérieuse : chaque observation au télescope en donne une image différente — tantôt tellurique, tantôt gazeuse.

Aucturn est un astre solide deux fois plus grosse que Golarion, et entouré d'une atmosphère toxique et totalement opaque. Elles recèle quelques formes de vie, dont notamment des adorateurs des Grands Anciens de la Sombre Tapisserie. En fait, Aucturn est un être vivant ; certains pensent qu'il s'agit d'un dieu qui commence à se réveiller après des millénaires de sommeil.

La limite extrême du système solaire de Golarion est matérialisé par la Ceinture de glace, une ceinture d'astéroïdes. Elle est peuplée d'être arachnoïdes faits de glace et d'énergie pure.

• Keith Baker et al., La Mer Intérieure : Cadre de campagne [« The Inner Sea World Guide »], Black Book, 2011, 320 p. (ISBN 978-2-36328-003-9)
• Todd Stewart et al., Manuel des plans & des mondes lointains, Black Book, coll. « Pathfinder Univers », 2013 (ISBN 978-2-36328-007-7)

• Le système solaire de Golarion sur Wiki Pathfinder-FR