Place de la Liberté (Poitiers)
La place de la liberté est une place historique située à Poitiers est en France. Elle est bordée par la rue du Général Berton et la rue René Descartes. Elle portait anciennement le nom de place du Pilori[1].
Type | |
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Noms précédents |
Place du Pilori |
Propriétaire |
Ville de Poitiers |
Pays | |
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RĂ©gion | |
DĂ©partement | |
Commune |
Coordonnées |
46° 35′ 08″ N, 0° 20′ 34″ E |
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Histoire
La Place de la Liberté fut anciennement nommée, place du Pilori. Sous le régime de la Terreur, des exécutions capitales eurent lieu notamment sous l'impulsion d'Ingrand, membre du comité de surveillance[1].
Jean Baptiste Breton, général du Premier Empire, conspire afin de rétablir l'Empire après la seconde Restauration[2]. La conspiration de Thouars échoue et Breton est exécuté, place du Pilori à Poitiers en 1822.
" Arrivé sur le lieu du supplice, Berton monta gravement les degrés de l'échafaud, et,d'une voix retentissante, poussa ces cris, dont l'écho se répercutera longtemps dans toute âme patriotique : Vive la liberté ! vive la France ! " Honoré Pontois, la conspiration du général Berton[2].
Elle change de nom au début du XXème siècle selon Anne André Glandy[3] :
« Lorsque la place du Pilori changea de nom pour devenir la place de la Liberté et fut dotée d’une réplique de la statue de New-York, les voisins et amis se réunirent chez Marie de Roux pour voir de ses fenêtres cette manifestation maçonnique, où la Loge se transporta, munie de ses tabliers d’honneur. »
Statue de la Liberté
En 1903, une réplique de la Statue de la Liberté de Bartholdi est financée par les francs-maçons et installée au centre de la place[4]. La loge maçonnique de Poitiers nommée La Solidarité est située dans une rue adjacente, Rue du Trottoir[1].
Caractéristiques
Dans la main gauche une table de loi oĂą il est inscrit " 14 Juillet 1789 14 Juillet 1903 "
Le socle contient de multiples inscriptions :
" Liberté, Egalité, Fraternité ", devise républicaine adoptée par le Grand Orient de France[5].
"Quand l’innocence des citoyens n’est pas assurée la liberté ne l’est pas non plus, Montesquieu"[6].
"Élevé par souscriptions sur l’initiative des loges maçonniques de Poitiers et de Neuville".
Notes et références
- Jehan Pictave, Poitiers, ses monuments, son histoire, p223, (lire en ligne)
- La Conspiration du général Berton, étude politique et judiciaire sur la Restauration, avec de nombreux documents inédits ; par Honoré Pontois, juge d'instruction, près le tribunal d'Alger, (lire en ligne)
- Anne André Glandy, Le marquis de Roux (1878-1943), FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-307-07808-1, lire en ligne)
- Inscription sur le socle : "Élevé par souscriptions sur l’initiative des loges maçonniques de Poitiers et de Neuville"
- Alain Bauer et Pierre Mollier, Le Grand Orient de France, Presses Universitaires de France, , 128 p.
- Montesquieu, De l'Esprit des lois, p. 231 , Livre XII, Chapitre II