Pierre Olphe-Galliard

Pierre Olphe-Galliard est le fils d'Emmanuel Olphe-Galliard, descendant d'une ancienne famille notable de la région gapançaise, et de Marie Fayard de Mille[2] - [3].

Diplômé de Saint-Cyr[4], il entre à l'École de cavalerie de Saumur et est officier de cavalerie puis pilote de chasse[5]à l'escadrille SPA 93[6]pendant la Première Guerre mondiale où il se distingue en abattant plusieurs drachens[7].

Essais de lancement par catapulte d'un hydravion transporté par l'Île-de-France.

Démissionnaire, il fonde en 1920 l'Omnium maritime et commercial, qui deviendra en 1924 la SCTT, qu'il dirige jusqu'à sa mort en 1954[8].

En 1922, il épouse Suzanne Dal Piaz[9] - [10], fille de John Dal Piaz (témoins Olivier Sainsère[11]), président de la Compagnie générale transatlantique et président des armateurs de France[12] - [13].

En 1928, alors directeur général de la STA, il participe en tant que copilote, au premier lancement d'un hydravion depuis le paquebot Île-de-France qui appartient à la Compagnie générale transatlantique pour gagner un jour dans l’acheminement du courrier postal[14]. Les essais préliminaires ont lieu au Havre, sur un Lioré et Olivier piloté par Louis Demougeot[15] - [16], en présence d'André Homberg président de la Compagnie générale transatlantique[17].

Il est également administrateur de plusieurs sociétés[18] (Chantiers de Penhoët, Compagnie internationale de navigation aérienne, Société transatlantique aérienne[19], et Société d'Habitation à Bon Marché de Penhoët[20]).

Il instaure, après la Seconde Guerre mondiale, la ligne Paris-Avignon, afin de développer le tourisme dans le Vaucluse[21].

Il est propriétaire de la chartreuse de Bonpas[22] et d'un hôtel particulier 61bis boulevard Suchet[23].