Pierre Levée du Grand Gât
La Pierre Levée du Grand Gât, appelée aussi Pierre Chète, est un dolmen situé sur la commune de Moutiers-sous-Argenton, dans le département des Deux-Sèvres.
| Pierre Levée du Grand Gât | ||||
| Présentation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Nom local | Pierre Chète | |||
| Type | dolmen | |||
| Fouille | 1930 | |||
| Protection |  Classé MH (1970)
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| Caractéristiques | ||||
| Matériaux | poudingue et granite | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 46° 56′ 35″ nord, 0° 23′ 28″ ouest | |||
| Pays |  France |
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| Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
| Département | Deux-Sèvres | |||
| Commune | Moutiers-sous-Argenton | |||
| Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Historique
Des fouilles y furent probablement pratiquées vers 1930 par l'abbé Michaud[1]. Le dolmen est classé au titre des monuments historiques en 1970[2].
Description
La chambre est délimitée au nord-est, par deux orthostates, dont l'un a été soigneusement débité, le second est en position oblique et s’appuie sur un petit bloc placé dans la chambre. Une massive et longue dalle (3,10 m de long sur 1 m de large au maximum) non dégrossie côté sud-ouest et une dernière côté sud-est achèvent de fermer la chambre. L'ensemble est surmonté d'une unique table de couverture en équilibre précaire qui ne couvre pas complètement la chambre. Il est probable qu'elle était complétée à l'origine par une dalle supplémentaire, désormais détruite. La table de couverture est en poudingue siliceux. Les orthostates sont en granite rose de Thouars et en granite à biotite du massif des Aubiers[1].
Fouilles
L'abbé Michaud y aurait découvert des coquilles perforées constituant des éléments d'un collier[1].
Notes et références
- Germond 1980
- « Dolmen dit La Pierre Levée du Grand Gât », notice no PA00101281, base Mérimée, ministère français de la Culture
Annexes
Bibliographie
- Georges Germond, Inventaire des mégalithes de la France, 6 : Deux-Sèvres ,Supplément à Gallia préhistoire, Paris, Éditions du CNRS, , 286 p. (ISBN 2-222-02469-2), p. 102.
