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Pierre LĂ©gier

Pierre Légier est un écrivain, librettiste, juriste et maire[1] français né à Jussey en 1734 et y décédé le . Après une brève carrière militaire, il part étudier le droit à Paris et s'essaye à la littérature. Ses premiers vers rencontrent un certain succès mais ses œuvres dramatiques ne percent pas. Il retourne alors dans sa ville natale pour occuper quelques charges administratives (dont celle de maire) sans délaisser complètement la littérature. Il est reçu à l'Académie de Besançon en 1780.

Pierre LĂ©gier
Fonction
Maire
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour

Voltaire parle de lui en termes peu Ă©logieux dans une lettre au comte de Tressan du [2].

Ĺ’uvres

  • Le Rendez-vous, opĂ©ra en un acte et en vers, mĂŞlĂ© d'ariettes sur une musique de Duni, 1763[3].
  • Les ProtĂ©gĂ©s, comĂ©die en 3 actes, Paris, 1769.
  • Épitre Ă  monsieur Diderot, in Correspondance littĂ©raire, , puis, mais tronquĂ©, dans le Mercure de France, , p. 45[4].
  • Amusements poĂ©tiques, Londres et se trouve Ă  OrlĂ©ans, Couret de Villeneuve, 1769, recueil de contes et d'Ă©pĂ®tres (en ligne).
  • L'Influence du luxe sur les mĹ“urs et les arts, discours de rĂ©ception en vers Ă  l'AcadĂ©mie de Besançon, le jour de la saint Martin 1780, Ă©d. Besançon, LĂ©pagnez cadet, 1780, 20 pages.
  • Le Berger, 1782, fable.
  • Épitre Ă  un amateur des Beaux-Art, 1782.
  • L'Orateur, poème Ă  l'abbĂ© de Talbert, 1784.
  • Susky, conte moral en prose, publiĂ© en 1783 dans les Affiches de Franche-ComtĂ©.
  • TraitĂ© historique et raisonnĂ© : d'après les loix, règelments et usages, sur les diffĂ©rentes procĂ©dures qui s'observent dans toutes les jurisdictions de l'enclos du Palais, Ă  Paris tant en première instance, qu'en cause d'appel (...), P. F. Gueffier, 1780, 576 p. (rĂ©f. en ligne).
  • Pièces diverses dans l'Almanach des Muses Ă  partir de 1765.

Notes et références

  1. Dans une lettre au comte de Tressan du 1er mars 1758, Voltaire parle de lui en qualité d'abbé, mais ce titre n'est attesté dans aucune autre source connue. Voir Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 2001, n° 30, p. 167.
  2. Béni soit le Docteur Légier, et ses consorts et ses mauvais vers et sa sottise, puisque tout cela m'attire tant de bontez de votre part (Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 1986, p. 130).
  3. La première représentation fut donnée le 16 novembre 1763 à l'Hôtel de Bourgogne. Voir Nicole Wild, David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique : répertoire 1762-1972, Paris, Mardaga, 2005, p. 384 et Anecdotes dramatiques, Paris, veuve Duchesne, 1775, tome second, p. 125. Le 22 novembre 1763, l'opéra était monté à La Monnaie à Bruxelles.
  4. Voir : Roland Desné, Quand Catherine II achetait la bibliothèque de Diderot, in : Raymond Trousson (dir.), Thèmes et figures du XVIIIe siècle, Droz, 1980, p. 86-94.

Sources

  • Charles Weisse, Notice sur M. LĂ©gier, dans MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'agriculture de la Haute-SaĂ´ne, Vesoul, 1812, tome III, p. 251-260. L'auteur a publiĂ© une synthèse de cette notice dans la Biographie universelle, ancienne et moderne, Paris, L. G. Michaud, 1819, vol. 23, p. 569.
  • N. L. M. Desessarts et al., Les siècles littĂ©raires de la France, Paris, chez l'auteur, an IX (1801), tome 4, p. 127.

Liens externes

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