Pierre Jacquemon
Pierre Jacquemon est un artiste peintre franco-américain[1] contemporain, né en 1935 et mort en 2001[2]. Pierre Jacquemon est un des principaux représentants de l'école lyonnaise de la seconde moitié du XXe siècle, et l'un des seuls à avoir connu une carrière internationale.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 65 ans) 3e arrondissement de Lyon |
Nom de naissance |
Pierre Jean Jacquemont |
Nationalité | |
Activités | |
Formation | |
Fratrie |
Patrick Jacquemont (d) |
Biographie
Pierre Jacquemon est né à Lyon (7e arrondissement) le . Il contracte la poliomyélite jeune et reste lourdement handicapé[3].
Il commence à peindre, à Lyon, dès les années 1950. Il est suivi par la galerie Philadelphie à Paris et expose deux toiles en 1960 à l'exposition Antagonismes ("Antagonismes, Congrès pour la liberté de la culture"), organisée par François Mathey, au Palais du Louvre - Musée des Arts décoratifs, qui offre un panorama de la création contemporaine française de l'époque.
Il quitte ensuite la France pour Londres. Selon certains proches, il a suivi des cours à la Slade School of Fine Art (UCL) et habité 11 Brunswick Square. D'après le journal Le Progrès, il a vécu temporairement en clochard. Dès 1962, il part vivre à New York.
À New York, il installe son atelier dans le Lower East Side. Sa première exposition personnelle à Manhattan a lieu[4] à la galerie Paul Bianchini[5], bien connue à l'époque. Il continue à exposer dans des galeries new-yorkaises tout au long des années 1970 et 1980 et à Paris à la galerie Philadelphie de Janet Fleisher (44 rue de Seine). Il vit la moitié de l'année à New York et le reste de l'année, principalement l'été, à Lyon.
Il est reconnu aux États-Unis, au Japon et dans de nombreux pays dans le monde, où sa peinture abstraite a été souvent exposée (New York, Cambridge, Boston, Paris, Lyon).
Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques : Musée d'Art moderne de Paris[6], County Hall, Leicestershire County Council[7], Ika Shika National University de Tokyo, St John's College (Cambridge), Musée de Götteborg en Suède, Institute of Contempory Art de Chicago, Musée des Beaux-Arts de Lyon[6], Musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône, etc.
Après quelques incursions autour du Pop art[3], son œuvre peinte travaille avec finesse une matière souvent sombre et abstraite, poétique et mystérieuse, qui intègre peu à peu des éléments symboliques primitifs comme le cercle, élément principal de son vocabulaire plastique, qui suggère le soleil ou la lune flottant doucement au-dessus de la matière.
Son œuvre est associée par certains au mouvement de l'abstraction lyrique tout en étant également proche de l'art brut.
Pierre Jacquemon a toujours poursuivi un chemin personnel poétique et humble, certainement influencé par l'atmosphère américaine de la Beat Generation.
Références
- « Pierre Jacquemon (1935-2001) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
- Le Progrès (25 September 2001) "Pierre Jacquemon l'article paru le 21 août sur le grand peintre disparu a soulevé l'indignation de sa veuve" André Mûre
- Le Progrès (21 August 2001) "Pierre Jacquemon grand peintre et mystificateur" André Mûre
- https://artlibraries.on.worldcat.org/oclc/78122762
- (en) « OBITUARY : Paul Bianchini, 72, Pop Art Dealer, Dies », The New York Times,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- « Joconde - catalogue - dictionnaires », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
- "Pierre Jacquemon (1936–2002) - Art UK". artuk.org
Annexes
Bibliographie
- Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres et sculpteurs à Lyon au XIXe et au XXe siècle, La Taillanderie, 2000.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (en) Art UK
- (en) Bénézit
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names